La clé du succès : quitter le Québec
Golf dimanche, 19 août 2007. 15:45 samedi, 14 déc. 2024. 21:58
ILE-BIZARD - L'Omnium de Montréal a fait la démonstration que les professionnels du Québec doivent quitter la Belle Province s'ils espèrent atteindre un jour le circuit de la PGA. C'est le constat qu'ont fait Carl Desjardins, Greg Cuthill et Dave Kelly après avoir pris part aux quatre rondes du tournoi.
"Le circuit québécois est notre plus belle réalisation. C'est aussi ce qui nuit le plus au développement des pros du Québec. Le circuit de l'AGQ est simplement trop alléchant pour inciter les pros à partir", a déclaré Desjardins avec beaucoup de franchise.
Desjardins a réalisé un dernier parcours de 69 pour terminer le tournoi à 284, quatre coups sous la normale. Il a été le meilleur Québécois à l'Omnium de Montréal pour une deuxième année de suite. Sa courte expérience au circuit Nationwide n'est certes pas étrangère à ce résultat.
"J'aurais pu finir à moins-10, a-t-il ajouté. Sauf qu'on ne joue pas assez de tournois du genre. Pour réussir, il faut jouer plus souvent dans des infrastructures comme celles-ci pour être plus à l'aise. Mais pour ça, il faut des appuis financiers."
Le professionnel du Blainvillier songe à ignorer le Championnat des joueurs Du Moulin au club St-Hyacinthe afin de prendre part aux qualifications du circuit canadien qui auront lieu du 17 au 20 septembre au club Royal Ashburn, à Ashburn, en Ontario. Desjardins ira ensuite aux qualifications de la PGA en octobre.
"Je vais prendre deux semaines pour me préparer, a-t-il dit. J'ai constaté cette semaine que je peux jouer avec les gars du circuit canadien. C'est une étape à suivre et je dois passer par là."
En réflexion
Dave Kelly va lui aussi prendre part aux qualifications du circuit canadien.
"Je suis en période de réflexion. J'entends réorienter ma carrière et changer de direction", a indiqué le professionel du club La Tempête.
Kelly a vécu une semaine difficile. Il a joué un dernier parcours de 76 pour conclure avec un cumulatif de 293, cinq coups au-dessus de la normale.
"J'ai joué assez bien pour le circuit québécois. Mais pour aller plus loin, il faut passer par un autre circuit. Il faut sortir de sa cour et jouer de 15 à 20 tournois comme celui-ci pour vraiment progresser."
Agé de 30 ans, Kelly se croit encore assez jeune pour atteindre la PGA.
"Le golf est un sport de maturité et d'expérience. Mais pour réussir, il faut de l'encadrement et de l'argent."
Du talent
Il y a beaucoup de talent au Québec. En plus de Desjardins, Kelly et Cuthill, il y a les jeunes Vincent Dumouchel, Marc-André Roy, Eric Couture, Keven Fortin-Simard, Louis-Pierre Godin et Mathieu Rivard qui font partie de la relève.
"On est le produit de son environnement. C'est pourquoi nos jeunes doivent sortir du Québec. Ils doivent jouer sur des terrains plus difficiles, sur des verts plus rapides, dit Cuthill, qui a joué 70 pour un cumulatif de 288, la normale. Moi, j'ai joué six ans au circuit canadien. Je sais que nos jeunes peuvent réussir. Ils sont bien meilleurs que je l'étais au même âge."
"Le circuit québécois est notre plus belle réalisation. C'est aussi ce qui nuit le plus au développement des pros du Québec. Le circuit de l'AGQ est simplement trop alléchant pour inciter les pros à partir", a déclaré Desjardins avec beaucoup de franchise.
Desjardins a réalisé un dernier parcours de 69 pour terminer le tournoi à 284, quatre coups sous la normale. Il a été le meilleur Québécois à l'Omnium de Montréal pour une deuxième année de suite. Sa courte expérience au circuit Nationwide n'est certes pas étrangère à ce résultat.
"J'aurais pu finir à moins-10, a-t-il ajouté. Sauf qu'on ne joue pas assez de tournois du genre. Pour réussir, il faut jouer plus souvent dans des infrastructures comme celles-ci pour être plus à l'aise. Mais pour ça, il faut des appuis financiers."
Le professionnel du Blainvillier songe à ignorer le Championnat des joueurs Du Moulin au club St-Hyacinthe afin de prendre part aux qualifications du circuit canadien qui auront lieu du 17 au 20 septembre au club Royal Ashburn, à Ashburn, en Ontario. Desjardins ira ensuite aux qualifications de la PGA en octobre.
"Je vais prendre deux semaines pour me préparer, a-t-il dit. J'ai constaté cette semaine que je peux jouer avec les gars du circuit canadien. C'est une étape à suivre et je dois passer par là."
En réflexion
Dave Kelly va lui aussi prendre part aux qualifications du circuit canadien.
"Je suis en période de réflexion. J'entends réorienter ma carrière et changer de direction", a indiqué le professionel du club La Tempête.
Kelly a vécu une semaine difficile. Il a joué un dernier parcours de 76 pour conclure avec un cumulatif de 293, cinq coups au-dessus de la normale.
"J'ai joué assez bien pour le circuit québécois. Mais pour aller plus loin, il faut passer par un autre circuit. Il faut sortir de sa cour et jouer de 15 à 20 tournois comme celui-ci pour vraiment progresser."
Agé de 30 ans, Kelly se croit encore assez jeune pour atteindre la PGA.
"Le golf est un sport de maturité et d'expérience. Mais pour réussir, il faut de l'encadrement et de l'argent."
Du talent
Il y a beaucoup de talent au Québec. En plus de Desjardins, Kelly et Cuthill, il y a les jeunes Vincent Dumouchel, Marc-André Roy, Eric Couture, Keven Fortin-Simard, Louis-Pierre Godin et Mathieu Rivard qui font partie de la relève.
"On est le produit de son environnement. C'est pourquoi nos jeunes doivent sortir du Québec. Ils doivent jouer sur des terrains plus difficiles, sur des verts plus rapides, dit Cuthill, qui a joué 70 pour un cumulatif de 288, la normale. Moi, j'ai joué six ans au circuit canadien. Je sais que nos jeunes peuvent réussir. Ils sont bien meilleurs que je l'étais au même âge."