Le nouveau visage de Carnoustie
Golf dimanche, 15 juil. 2007. 23:00 jeudi, 12 déc. 2024. 09:31
CARNOUSTIE, Écosse - Tiger Woods frappait des coups roulés d'une main, dimanche, tout en tenant son carnet d'entraînement de l'autre, occupé qu'il était à étudier le parcours de Carnoustie comme si c'était la première fois de sa vie qu'il le voyait.
Compte tenu de la tournure des événements la dernière fois que l'Omnium de golf britannique y a été disputé, le parcours présentait en effet bel et bien un air nouveau.
Partie l'herbe longue, qui était si dense qu'il était difficile de voir la balle de golf, et encore plus difficile de la frapper.
Les allées sont désormais plus larges, non pas comme le parcours de Kapalu ou celui d'un centre de villégiature, mais certainement plus que le couloir de campagne que les joueurs ont eu à affronter en 1999.
Woods a confié que cela lui rappelait son premier voyage à Carnoustie. Pas en 1999 à l'occasion de l'Omnium britannique, mais bien en 1995, alors qu'il y avait disputé le tournoi amateur d'Écosse.
"C'est très beau", a-t-il souligné.
Certaines plaintes se sont toutefois fait entendre en ce dimanche ensoleillé et paisible le long de la Mer du Nord.
"Un peu trop facile", a souligné David Frost.
Il y a huit ans, Frost s'est classé à égalité au septième rang, à 294, dix au-dessus de la normale. Celui-ci comptait d'ailleurs parmi les quelques golfeurs qui n'avaient pas déploré les allées trop serrées et l'herbe longue.
Aujourd'hui, il n'y a presque plus d'herbe longue. Aux yeux de Frost, le fait de pouvoir apercevoir la balle dans l'allée depuis le tertre de départ représente un problème beaucoup plus important.
"C'est un peu opposé de ce que c'était en 1999", a-t-il commenté.
La plupart des joueurs sont toutefois heureux de ces changements.
"Non, ça nous donne trop de chances, a répliqué Frost. À mon avis ça devrait être plus étroit."
Steve Stricker est l'un des 102 golfeurs à avoir disputé une ronde de plus de 80 il y a huit ans, ce qui lui avait valu de rater la qualification. Questionné à savoir s'il reconnaissait le parcours, il a répondu affirmativement mais avec un bémol.
"Oui ça se ressemble, sauf pour l'herbe longue et la largeur des allées."
Stricker se rappelle notamment des allées étroites de 20 verges de largeur.
"L'herbe était vraiment épaisse et il était très difficile d'envoyer la balle sur le vert. Maintenant l'herbe est pas mal du tout. Il est même possible de viser l'herbe sur certains trous."
Stricker n'est toutefois pas allé jusqu'à qualifier le parcours de partie de plaisir, loin de là.
Même sans la présence d'allées minuscules et d'herbe très longue, les obstacles majeurs à surmonter tant à Carnoustie que sur la plupart des parcours demeurent les fosses de sable et le vent.
K.J. Choi, auteur de deux victoires sur le circuit de la PGA cette saison, a joué à Carnoustie samedi et dimanche. De sa participation en 1999, il se rappelle de Carnoustie comme étant l'un des parcours les plus difficiles où il ait jamais joué.
Ce n'est toutefois plus le cas, selon lui.
"Il est possible de frapper la balle n'importe où et de la retrouver car on la voit."
En 1999, Retief Goosen, double vainqueur de l'Omnium des États-Unis, a terminé à égalité au 10e rang, à 11 coups au-dessus de la normale. Jamais n'est-il parvenu, au cours des quatre rondes, à jouer au-dessous de la normale.
"Une carte de 11 coups au-dessus de la normale n'équivaudra pas à une dixième place cette année", a-t-il souligné en souriant.
Goosen craint que l'on soit allé trop loin avec la configuration des parcours lors des tournois majeurs et qu'en conséquence le plaisir diminue, aussi bien pour les golfeurs que pour les spectateurs.
Carnoustie a longtemps été considéré comme l'un des parcours les plus difficiles au monde. Certains des plus jeunes joueurs, tels Charles Howell III et Sean O'Hair, étaient encore des adolescents en 1999, observant le fiasco à la télévision.
Tout deux ont été agréablement surpris de réaliser que l'herbe longue n'était plus aussi détestable. Ce qui a par contre capté leur attention est la longueur du parcours, soit 7421 verges, les drapeaux claquant sous un vent que les Ecossait qualifieraient probablement de faible, et la présence de fosses de sable partout où leurs yeux se posaient.
L'Omnium britannique, auquel participeront Stephen Ames, de Calgary, et Mike Weir, de Bright's Grove, en Ontario, sera disputé du 19 au 22 juillet à Carnoustie.
Compte tenu de la tournure des événements la dernière fois que l'Omnium de golf britannique y a été disputé, le parcours présentait en effet bel et bien un air nouveau.
Partie l'herbe longue, qui était si dense qu'il était difficile de voir la balle de golf, et encore plus difficile de la frapper.
Les allées sont désormais plus larges, non pas comme le parcours de Kapalu ou celui d'un centre de villégiature, mais certainement plus que le couloir de campagne que les joueurs ont eu à affronter en 1999.
Woods a confié que cela lui rappelait son premier voyage à Carnoustie. Pas en 1999 à l'occasion de l'Omnium britannique, mais bien en 1995, alors qu'il y avait disputé le tournoi amateur d'Écosse.
"C'est très beau", a-t-il souligné.
Certaines plaintes se sont toutefois fait entendre en ce dimanche ensoleillé et paisible le long de la Mer du Nord.
"Un peu trop facile", a souligné David Frost.
Il y a huit ans, Frost s'est classé à égalité au septième rang, à 294, dix au-dessus de la normale. Celui-ci comptait d'ailleurs parmi les quelques golfeurs qui n'avaient pas déploré les allées trop serrées et l'herbe longue.
Aujourd'hui, il n'y a presque plus d'herbe longue. Aux yeux de Frost, le fait de pouvoir apercevoir la balle dans l'allée depuis le tertre de départ représente un problème beaucoup plus important.
"C'est un peu opposé de ce que c'était en 1999", a-t-il commenté.
La plupart des joueurs sont toutefois heureux de ces changements.
"Non, ça nous donne trop de chances, a répliqué Frost. À mon avis ça devrait être plus étroit."
Steve Stricker est l'un des 102 golfeurs à avoir disputé une ronde de plus de 80 il y a huit ans, ce qui lui avait valu de rater la qualification. Questionné à savoir s'il reconnaissait le parcours, il a répondu affirmativement mais avec un bémol.
"Oui ça se ressemble, sauf pour l'herbe longue et la largeur des allées."
Stricker se rappelle notamment des allées étroites de 20 verges de largeur.
"L'herbe était vraiment épaisse et il était très difficile d'envoyer la balle sur le vert. Maintenant l'herbe est pas mal du tout. Il est même possible de viser l'herbe sur certains trous."
Stricker n'est toutefois pas allé jusqu'à qualifier le parcours de partie de plaisir, loin de là.
Même sans la présence d'allées minuscules et d'herbe très longue, les obstacles majeurs à surmonter tant à Carnoustie que sur la plupart des parcours demeurent les fosses de sable et le vent.
K.J. Choi, auteur de deux victoires sur le circuit de la PGA cette saison, a joué à Carnoustie samedi et dimanche. De sa participation en 1999, il se rappelle de Carnoustie comme étant l'un des parcours les plus difficiles où il ait jamais joué.
Ce n'est toutefois plus le cas, selon lui.
"Il est possible de frapper la balle n'importe où et de la retrouver car on la voit."
En 1999, Retief Goosen, double vainqueur de l'Omnium des États-Unis, a terminé à égalité au 10e rang, à 11 coups au-dessus de la normale. Jamais n'est-il parvenu, au cours des quatre rondes, à jouer au-dessous de la normale.
"Une carte de 11 coups au-dessus de la normale n'équivaudra pas à une dixième place cette année", a-t-il souligné en souriant.
Goosen craint que l'on soit allé trop loin avec la configuration des parcours lors des tournois majeurs et qu'en conséquence le plaisir diminue, aussi bien pour les golfeurs que pour les spectateurs.
Carnoustie a longtemps été considéré comme l'un des parcours les plus difficiles au monde. Certains des plus jeunes joueurs, tels Charles Howell III et Sean O'Hair, étaient encore des adolescents en 1999, observant le fiasco à la télévision.
Tout deux ont été agréablement surpris de réaliser que l'herbe longue n'était plus aussi détestable. Ce qui a par contre capté leur attention est la longueur du parcours, soit 7421 verges, les drapeaux claquant sous un vent que les Ecossait qualifieraient probablement de faible, et la présence de fosses de sable partout où leurs yeux se posaient.
L'Omnium britannique, auquel participeront Stephen Ames, de Calgary, et Mike Weir, de Bright's Grove, en Ontario, sera disputé du 19 au 22 juillet à Carnoustie.