Le retour de Tiger
Golf mercredi, 14 juin 2006. 11:04 dimanche, 15 déc. 2024. 14:30
MAMARONECK (AFP) - Six semaines après le décès de son père, le N.1 mondial, l'Américain Tiger Woods effectue un retour qui promet d'être empli d'émotion à l'Omnium des États-Unis, deuxième tournoi du Grand Chelem de l'année, qui débute jeudi à Mamaroneck.
Le 3 mai, Woods avait perdu non seulement son père, mais aussi son "meilleur ami", son "mentor", victime d'une longue maladie.
"Je n'avais vraiment aucun désir à revenir au golf. Parce que beaucoup de mes souvenirs, des bons souvenirs que j'ai partagés avec mon père, viennent des parcours de golf", avait expliqué le "Tigre" quelques jours après la disparition de Earl Woods, 74 ans.
A 30 ans, Tiger Woods s'est donc octroyé la plus longue pause de sa carrière: neuf semaines, depuis sa 3e place au Masters, en comptant les trois semaines passées au chevet de son père avant son décès.
Et au-delà de l'émotion ressentie lors de ce tournoi qui se terminera le jour de la Fête des Pères aux Etats-Unis, les interrogations concernent également sa capacité à retrouver son jeu pour affronter l'un des parcours les plus difficiles du circuit.
"Comme pour mon jeu et le reste, je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre, a expliqué Woods, en quête d'un 11e titre en Grand Chelem. Je n'ai jamais vécu quelque chose de comparable dans ma vie. Je vais donc attendre et voir. J'espère juste que mon jeu sera en place."
Et si jamais Woods n'est pas prêt, d'autres le sont.
Mickelson au sommet de son art
Notamment son compatriote Phil Mickelson, qui est sans doute le N.1 du moment. Le gaucher, qui n'a jamais aussi bien joué de sa carrière que ces derniers mois, a remporté les deux derniers tournois du Grand Chelem, le Championnat de la PGA l'an passé et le Masters en avril, en faisant preuve d'une immense maîtrise et d'une grande sérénité.
"Je crois que ce sont les verts et les herbes longues les plus difficiles. Il faut frapper la balle droit pour rester absolument sur les allées. Demeurer sur les allées sera plus important que de tenter la loterie (en prenant des risques)", a insisté Mickelson, dont le putt est l'arme principale.
Si les deux hommes sont évidemment les grands favoris de ce tournoi, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Manhattan, ils ne sont pas seuls.
Le Néo-Zélandais Michael Campbell, qui écume essentiellement le circuit européen, peut toujours rêver de rééditer sa victoire surprise de 2005.
Plus sûrement, le Fidjien Vijay Singh, qui a opportunément retrouvé son jeu et la victoire la semaine dernière à Harrison, les Sud-Africains Retief Goosen, vainqueur en 2001 et 2004, et Ernie Els (1997), devraient être dans la course.
Le 3 mai, Woods avait perdu non seulement son père, mais aussi son "meilleur ami", son "mentor", victime d'une longue maladie.
"Je n'avais vraiment aucun désir à revenir au golf. Parce que beaucoup de mes souvenirs, des bons souvenirs que j'ai partagés avec mon père, viennent des parcours de golf", avait expliqué le "Tigre" quelques jours après la disparition de Earl Woods, 74 ans.
A 30 ans, Tiger Woods s'est donc octroyé la plus longue pause de sa carrière: neuf semaines, depuis sa 3e place au Masters, en comptant les trois semaines passées au chevet de son père avant son décès.
Et au-delà de l'émotion ressentie lors de ce tournoi qui se terminera le jour de la Fête des Pères aux Etats-Unis, les interrogations concernent également sa capacité à retrouver son jeu pour affronter l'un des parcours les plus difficiles du circuit.
"Comme pour mon jeu et le reste, je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre, a expliqué Woods, en quête d'un 11e titre en Grand Chelem. Je n'ai jamais vécu quelque chose de comparable dans ma vie. Je vais donc attendre et voir. J'espère juste que mon jeu sera en place."
Et si jamais Woods n'est pas prêt, d'autres le sont.
Mickelson au sommet de son art
Notamment son compatriote Phil Mickelson, qui est sans doute le N.1 du moment. Le gaucher, qui n'a jamais aussi bien joué de sa carrière que ces derniers mois, a remporté les deux derniers tournois du Grand Chelem, le Championnat de la PGA l'an passé et le Masters en avril, en faisant preuve d'une immense maîtrise et d'une grande sérénité.
"Je crois que ce sont les verts et les herbes longues les plus difficiles. Il faut frapper la balle droit pour rester absolument sur les allées. Demeurer sur les allées sera plus important que de tenter la loterie (en prenant des risques)", a insisté Mickelson, dont le putt est l'arme principale.
Si les deux hommes sont évidemment les grands favoris de ce tournoi, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Manhattan, ils ne sont pas seuls.
Le Néo-Zélandais Michael Campbell, qui écume essentiellement le circuit européen, peut toujours rêver de rééditer sa victoire surprise de 2005.
Plus sûrement, le Fidjien Vijay Singh, qui a opportunément retrouvé son jeu et la victoire la semaine dernière à Harrison, les Sud-Africains Retief Goosen, vainqueur en 2001 et 2004, et Ernie Els (1997), devraient être dans la course.