LeBlanc s'illustre à son premier tournoi
Golf jeudi, 25 août 2011. 19:41 jeudi, 12 déc. 2024. 00:48
MIRABEL, Qc - Pendant que la Britanno-Colombienne Samantha Richdale accaparait toute l'attention en s'approchant à un coup de la tête à l'issue de la première ronde de l'Omnium canadien féminin CN, jeudi, la Sherbrookoise Maude-Aimée LeBlanc s'est faufilée parmi le peloton de tête pour se donner de bonnes chances d'accéder aux rondes du week-end.
LeBlanc, qui dispute son premier tournoi à titre de golfeuse professionnelle, a remis une carte de 70 (moins-2) en matinée pour se hisser à cinq coups des comeneuses du tournoi, la Japonaise Ai Miyazato et la Suédoise Pernilla Lindberg (65).
« Je suis très contente de ma première ronde », a mentionné LeBlanc, qui a disputé ce tournoi à titre d'amateur il y a deux ans, ratant cependant le seuil de qualification au Ottawa Hunt & Golf Club. « Mon but cette semaine était de faire le moins d'erreur possible. Les coups de départ, c'est vraiment la clé, parce que si tu rates les allées, alors tu te mets dans le trouble. »
Après avoir commis un boguey au 13e trou, LeBlanc démontré sa force de caractère en enfilant des oiselets aux premier, septième et 18e trous.
« À partir du neuvième trou, je pense que mon élan était plus fluide, a convenu LeBlanc. J'étais plus confiante et je pouvais me concentrer afin d'éviter le plus d'erreurs possibles. »
Le jeune femme de 22 ans, qui étudie présentement à l'Université Purdue, rayonnait à sa sortie du 18e vert. Elle a confié s'être inspirée de sa partenaire de jeu, la Coréenne Shi Hyun Ahn, qui a mené pendant une bonne partie de l'avant-midi.
« Quand j'ai vu le tableau des meneurs après le premier neuf, elle (Anh) était là-haut et je me disais que si je pouvais rester proche d'elle je pouvais réussir un bon score », a-t-elle dit.
Même si elle n'est toujours pas assurée de franchir le seuil de qualification, LeBlanc a confié avoir déjà atteint une partie de son objectif pour ce tournoi : frapper ses coups de départs dans l'allée et minimiser les erreurs.
Juneau brille, Beisiegel trébuche
En fin de journée jeudi, une autre Québécoise a brillé et s'est positionnée de façon à franchir le seuil de qualification à l'issue de la deuxième ronde. Sara-Maude Juneau, de Fossambault, a joué la normale (72) après avoir effacé deux bogueys avec autant d'oiselets aux troisième et 14e trous.
« Je suis super contente, j'ai vraiment bien frappé la balle aujourd'hui, a commenté l'ancienne championne amateur du Québec. J'ai manqué quelques opportunités d'oiselets - surtout aux 10e, 11e, 12e et 13e -, mais en général je suis très satisfaite. En ce moment, j'éprouve vraiment beaucoup de plaisir à jouer au golf, et je ne me stresse pas trop. »
Pour sa part, Isabelle Beisiegel, de Saint-Hilaire, a connu des hauts et des bas tout au long de sa ronde, remettant finalement une carte de 75 (plus-3). La golfeuse de 32 ans s'est cependant dite satisfaite de sa ronde, admettant qu'elle avait été ennuyée par des problèmes de santé depuis quelques jours.
« J'ai été un petit peu malade au cours des deux dernières journées - je frappais 30 verges de moins sur mes coups de départ durant ma ronde de pratique -, donc je me suis reposée mercredi, a relaté celle qui a obtenu trois top 10 sur le circuit LPGA Futures cette saison. Mon mari (Dan Beisiegel) m'a apporté un petit café jeudi matin avec mon déjeuner et j'étais contente, parce que j'ai retrouvé mon élan après cela. »
Beisiegel, qui a défrayé les manchettes au début de la campagne en devenant la première femme à se qualifier au sein d'un circuit masculin, a également confié avoir été propulsée par l'énergie de la foule.
« La foule m'a aidée, c'est certain, a confié Beisiegel. J'avais mon oncle, ma tante, ma cousine et son mari qui me suivaient. Et dès qu'ils sont arrivés, j'ai calé deux oiselets consécutifs - aux neuvième et 10e trous. Je leur ai alors dit qu'ils auraient dû arriver plus tôt! »
Les deux autres Québécoises en lice, Lisa Meldrum, de Montréal, et Danielle Mills, de Pointe-Claire, ont respectivement joué 71 et 73.
Du côté des Canadiennes, Richdale s'est illustrée en remettant une carte de 66 (moins-6). La Britanno-Colombienne a réussi ses oiselets aux premier, troisième, septième, neuvième, 14e et 18e trous, évitant au passage les bogueys.
Adrienne White, de Red Deer, en Alberta, s'est aussi distinguée en bouclant la première ronde avec un score de 69 (moins-3).
« J'ai bénéficié de plusieurs allègements à cause de la pluie, donc c'était bien, a raconté White. J'ai bien frappé mon bois no 1, ce qui a été bénéfique. Je ne m'attendais vraiment pas à ce résultat. »
Lorie Kane (71), de Chalottetown, est l'autre Canadienne qui est parvenue à se maintenir sous la normale à l'issue des 18 premiers trous.
Au total, 18 Canadiennes - dont cinq Québécoises - tentent de remporter un premier tournoi à domicile depuis Jocelyne Bourrassa, qui avait réalisé l'exploit en 1973 au tournoi La Canadienne, présenté au club de golf municipal de Montréal. Elle est d'ailleurs la seule Canadienne de l'histoire à avoir remporté un championnat de la LPGA en sol canadien.
LeBlanc, qui dispute son premier tournoi à titre de golfeuse professionnelle, a remis une carte de 70 (moins-2) en matinée pour se hisser à cinq coups des comeneuses du tournoi, la Japonaise Ai Miyazato et la Suédoise Pernilla Lindberg (65).
« Je suis très contente de ma première ronde », a mentionné LeBlanc, qui a disputé ce tournoi à titre d'amateur il y a deux ans, ratant cependant le seuil de qualification au Ottawa Hunt & Golf Club. « Mon but cette semaine était de faire le moins d'erreur possible. Les coups de départ, c'est vraiment la clé, parce que si tu rates les allées, alors tu te mets dans le trouble. »
Après avoir commis un boguey au 13e trou, LeBlanc démontré sa force de caractère en enfilant des oiselets aux premier, septième et 18e trous.
« À partir du neuvième trou, je pense que mon élan était plus fluide, a convenu LeBlanc. J'étais plus confiante et je pouvais me concentrer afin d'éviter le plus d'erreurs possibles. »
Le jeune femme de 22 ans, qui étudie présentement à l'Université Purdue, rayonnait à sa sortie du 18e vert. Elle a confié s'être inspirée de sa partenaire de jeu, la Coréenne Shi Hyun Ahn, qui a mené pendant une bonne partie de l'avant-midi.
« Quand j'ai vu le tableau des meneurs après le premier neuf, elle (Anh) était là-haut et je me disais que si je pouvais rester proche d'elle je pouvais réussir un bon score », a-t-elle dit.
Même si elle n'est toujours pas assurée de franchir le seuil de qualification, LeBlanc a confié avoir déjà atteint une partie de son objectif pour ce tournoi : frapper ses coups de départs dans l'allée et minimiser les erreurs.
Juneau brille, Beisiegel trébuche
En fin de journée jeudi, une autre Québécoise a brillé et s'est positionnée de façon à franchir le seuil de qualification à l'issue de la deuxième ronde. Sara-Maude Juneau, de Fossambault, a joué la normale (72) après avoir effacé deux bogueys avec autant d'oiselets aux troisième et 14e trous.
« Je suis super contente, j'ai vraiment bien frappé la balle aujourd'hui, a commenté l'ancienne championne amateur du Québec. J'ai manqué quelques opportunités d'oiselets - surtout aux 10e, 11e, 12e et 13e -, mais en général je suis très satisfaite. En ce moment, j'éprouve vraiment beaucoup de plaisir à jouer au golf, et je ne me stresse pas trop. »
Pour sa part, Isabelle Beisiegel, de Saint-Hilaire, a connu des hauts et des bas tout au long de sa ronde, remettant finalement une carte de 75 (plus-3). La golfeuse de 32 ans s'est cependant dite satisfaite de sa ronde, admettant qu'elle avait été ennuyée par des problèmes de santé depuis quelques jours.
« J'ai été un petit peu malade au cours des deux dernières journées - je frappais 30 verges de moins sur mes coups de départ durant ma ronde de pratique -, donc je me suis reposée mercredi, a relaté celle qui a obtenu trois top 10 sur le circuit LPGA Futures cette saison. Mon mari (Dan Beisiegel) m'a apporté un petit café jeudi matin avec mon déjeuner et j'étais contente, parce que j'ai retrouvé mon élan après cela. »
Beisiegel, qui a défrayé les manchettes au début de la campagne en devenant la première femme à se qualifier au sein d'un circuit masculin, a également confié avoir été propulsée par l'énergie de la foule.
« La foule m'a aidée, c'est certain, a confié Beisiegel. J'avais mon oncle, ma tante, ma cousine et son mari qui me suivaient. Et dès qu'ils sont arrivés, j'ai calé deux oiselets consécutifs - aux neuvième et 10e trous. Je leur ai alors dit qu'ils auraient dû arriver plus tôt! »
Les deux autres Québécoises en lice, Lisa Meldrum, de Montréal, et Danielle Mills, de Pointe-Claire, ont respectivement joué 71 et 73.
Du côté des Canadiennes, Richdale s'est illustrée en remettant une carte de 66 (moins-6). La Britanno-Colombienne a réussi ses oiselets aux premier, troisième, septième, neuvième, 14e et 18e trous, évitant au passage les bogueys.
Adrienne White, de Red Deer, en Alberta, s'est aussi distinguée en bouclant la première ronde avec un score de 69 (moins-3).
« J'ai bénéficié de plusieurs allègements à cause de la pluie, donc c'était bien, a raconté White. J'ai bien frappé mon bois no 1, ce qui a été bénéfique. Je ne m'attendais vraiment pas à ce résultat. »
Lorie Kane (71), de Chalottetown, est l'autre Canadienne qui est parvenue à se maintenir sous la normale à l'issue des 18 premiers trous.
Au total, 18 Canadiennes - dont cinq Québécoises - tentent de remporter un premier tournoi à domicile depuis Jocelyne Bourrassa, qui avait réalisé l'exploit en 1973 au tournoi La Canadienne, présenté au club de golf municipal de Montréal. Elle est d'ailleurs la seule Canadienne de l'histoire à avoir remporté un championnat de la LPGA en sol canadien.