Luke Donald confirme son statut
Golf lundi, 24 oct. 2011. 16:20 jeudi, 12 déc. 2024. 14:47
On n'occupe pas le premier rang du classement mondial par hasard. La preuve en a été faite hier lors de la ronde finale de la Classique Children's Miracle Network Hospitals, dernière étape officielle du calendrier du circuit PGA Tour.
Pourtant, avec seulement neuf trous à disputer, rien ne laissait présager que l'anglais Luke Donald allait forcer tous les représentants des médias à changer le titre de leurs reportages. Webb Simpson voguait allègrement vers un premier titre des boursiers en carrière et on surveillant davantage les quelques joueurs qui se débattaient pour se hisser parmi les 125 premiers boursiers. Puis, l'ouragan Donald s'est déchaîné 6 « birdies » consécutifs à partir du 10e trou. Personne n'a vu venir ce coup de vent qui devait permettre à son auteur de se hisser au sommet du classement. Donald l'a finalement remporté par 2 coups devant Justin Leonard. Du même coup, il s'assurait du titre de 1er boursier du circuit et consolidait son 1er rang du classement mondial. Il s'agissait d'une deuxième victoire pour lui cette année puisqu'il avait remporté le championnat mondial Accenture match play en février dernier.
Luke Donald possède un des meilleurs élans au monde et son rythme est à faire rêver le commun des mortels. Sa régularité est étonnante : 19 tournois, 2 victoires, 2 fois 2e, 2 fois 3e, 14 dans le top 10, des gains de $6,683,214.00 (1er) et 2,657 points au classement de la Coupe Fedex (3e).
Ce qui est encore plus remarquable chez Donald, c'est qu'il domine également le classement européen, mieux comme sous l'appellation Race to Dubaï. Donald possède une avance de plus de 1.3 million d'euros sur le jeune Rory McIlroy. S'il parvient à maintenir cette avance, il deviendrait le premier joueur de l'histoire à trôner au sommet de ces deux classements au terme d'un même calendrier. La dominance de Donald en 2011 nous réconcilie avec le fait qu'il n'est pas considéré comme un frappeur de puissance, ce qui nous laisse croire que la précision, la finesse et la stratégie font toujours partie du golf professionnel. Ne reste plus qu'à souhaiter qu'il puisse mettre la main sur un titre majeur afin de confirmer son véritable statut dans l'histoire des grands du golf.
Mentions honorables
Il y a quelques joueurs qui jouaient leur saison et, peut-être aussi, leur avenir lors du dernier tournoi officiel de la saison. Avec une 2e place, Justin Leonard est passé du 144e rang au 91e rang. Billy Mayfair (127e à 109e), Sung Hoon Kang (141e à 120e) et Tom Pernice Jr. (143e à 121e) ont aussi connu un excellent tournoi à Orlando et ont ainsi évité l'école de qualification en vue de la prochaine saison. Tiger Woods termine l'année à la 128e position des boursiers, mais n'a pas à se soucier de son statut puisqu'il est qualifié à vie, grâce à ses résultats antérieurs.
Garcia reprend vie
Du côté de l'Europe, Sergio Garcia a totalement dominé le Castello Masters, disputé à Valencia en Espagne. Son pointage de -27 lui a permis de devancer facilement son compatriote Gonzalo Fernandez-Castaño par une ronflante marge de 11 coups.
Cette éclatante victoire lui permet de se hisser à la 11e position du classement européen. Il s'agissait aussi d'un 9e triomphe sur ce circuit. Garcia a toujours été reconnu pour la qualité de ses coups. Par contre, la grande faiblesse de son jeu apparaît clairement sur les verts. En début d'année, il a modifié radicalement la position de ses mains sur le « putter » et les roulés se sont mis à tomber avec régularité, surtout sur courtes distances. Lors du tournoi Castello Masters, il a été tout simplement magistral.
Cette victoire arrive à point pour Garcia puisqu'elle lui permet de consolider sa place parmi le top 50 mondial. Il est ainsi passé de la 49e à la 31e position, s'assurant ainsi d'une exemption pour tous les grands rendez-vous golfiques de 2012.
Pourtant, avec seulement neuf trous à disputer, rien ne laissait présager que l'anglais Luke Donald allait forcer tous les représentants des médias à changer le titre de leurs reportages. Webb Simpson voguait allègrement vers un premier titre des boursiers en carrière et on surveillant davantage les quelques joueurs qui se débattaient pour se hisser parmi les 125 premiers boursiers. Puis, l'ouragan Donald s'est déchaîné 6 « birdies » consécutifs à partir du 10e trou. Personne n'a vu venir ce coup de vent qui devait permettre à son auteur de se hisser au sommet du classement. Donald l'a finalement remporté par 2 coups devant Justin Leonard. Du même coup, il s'assurait du titre de 1er boursier du circuit et consolidait son 1er rang du classement mondial. Il s'agissait d'une deuxième victoire pour lui cette année puisqu'il avait remporté le championnat mondial Accenture match play en février dernier.
Luke Donald possède un des meilleurs élans au monde et son rythme est à faire rêver le commun des mortels. Sa régularité est étonnante : 19 tournois, 2 victoires, 2 fois 2e, 2 fois 3e, 14 dans le top 10, des gains de $6,683,214.00 (1er) et 2,657 points au classement de la Coupe Fedex (3e).
Ce qui est encore plus remarquable chez Donald, c'est qu'il domine également le classement européen, mieux comme sous l'appellation Race to Dubaï. Donald possède une avance de plus de 1.3 million d'euros sur le jeune Rory McIlroy. S'il parvient à maintenir cette avance, il deviendrait le premier joueur de l'histoire à trôner au sommet de ces deux classements au terme d'un même calendrier. La dominance de Donald en 2011 nous réconcilie avec le fait qu'il n'est pas considéré comme un frappeur de puissance, ce qui nous laisse croire que la précision, la finesse et la stratégie font toujours partie du golf professionnel. Ne reste plus qu'à souhaiter qu'il puisse mettre la main sur un titre majeur afin de confirmer son véritable statut dans l'histoire des grands du golf.
Mentions honorables
Il y a quelques joueurs qui jouaient leur saison et, peut-être aussi, leur avenir lors du dernier tournoi officiel de la saison. Avec une 2e place, Justin Leonard est passé du 144e rang au 91e rang. Billy Mayfair (127e à 109e), Sung Hoon Kang (141e à 120e) et Tom Pernice Jr. (143e à 121e) ont aussi connu un excellent tournoi à Orlando et ont ainsi évité l'école de qualification en vue de la prochaine saison. Tiger Woods termine l'année à la 128e position des boursiers, mais n'a pas à se soucier de son statut puisqu'il est qualifié à vie, grâce à ses résultats antérieurs.
Garcia reprend vie
Du côté de l'Europe, Sergio Garcia a totalement dominé le Castello Masters, disputé à Valencia en Espagne. Son pointage de -27 lui a permis de devancer facilement son compatriote Gonzalo Fernandez-Castaño par une ronflante marge de 11 coups.
Cette éclatante victoire lui permet de se hisser à la 11e position du classement européen. Il s'agissait aussi d'un 9e triomphe sur ce circuit. Garcia a toujours été reconnu pour la qualité de ses coups. Par contre, la grande faiblesse de son jeu apparaît clairement sur les verts. En début d'année, il a modifié radicalement la position de ses mains sur le « putter » et les roulés se sont mis à tomber avec régularité, surtout sur courtes distances. Lors du tournoi Castello Masters, il a été tout simplement magistral.
Cette victoire arrive à point pour Garcia puisqu'elle lui permet de consolider sa place parmi le top 50 mondial. Il est ainsi passé de la 49e à la 31e position, s'assurant ainsi d'une exemption pour tous les grands rendez-vous golfiques de 2012.