M. Kaymer voudra conserver son titre
Golf mercredi, 10 août 2011. 11:37 jeudi, 12 déc. 2024. 10:44
ATLANTA - L'Allemand Martin Kaymer tente de mettre fin à la malédiction qui frappe depuis 2008 les vainqueurs d'un tournoi du Grand Chelem incapables de conserver leur titre, dès jeudi à Atlanta, où l'Américain Tiger Woods espère entamer un nouveau départ vers les sommets.
"C'est une semaine importante pour moi parce que je dois défendre mon premier titre majeur, a reconnu Kayner, vainqueur en 2010 sur le parcours de Whisting Straits. Ce sera très difficile sur un parcours aussi long, mais très étroit".
L'Atlanta Athletic Club a été redessinbé, allongé, depuis le passage de la dernière levée du Grand Chelem de l'année, en 2001. Un "magnifique" parcours, de l'avis de Tiger Woods.
"Ce sera très différent de celui de 2001. Avec la chaleur, les balles vont voler haut", estime le "Tigre", le seul à avoir signé deux "doublés" dans cette épreuve, en 1999-2000 et 2006-2007.
Vainqueur de son 14e et dernier "majeur" en 2008, à l'Omnium des États-Unis, Woods espère retrouver les sommets après avoir terminé son premier tournoi depuis le Masters d'avril, la semaine passée à Akron aux États-Unis. Des blessures au genou et aux tendon d'Achille gauches l'avaient éloigné des allées.
"Absolument encouragé" par son jeu, bien que 37e à 18 coups du vainqueur, l'Australien Adam Scott, l'Américain compte bien mettre fin à une disette inhabituelle pour lui: aucune victoire depuis novembre 2010 et le Masters d'Australie.
"Ca me surprendrait qu'il gagne dès son retour", a tempéré l'Anglais Luke Donald, le numéro un mondial, lui-même toujours en quête d'un premier succès majeur, et victime des mêmes blessures par le passé.
Depuis 2008 et le second succès de l'Irlandais Padraig Harrington à l'Omnium britannique, aucun joueur n'a pu conserver son titre l'année suivante dans un "majeur". Pire encore, neuf gagnants différents, de surcroît néophytes, autrement dit vainqueurs de leur premier "majeur", se sont succédé lors des dix dernières épreuves du Grand Chelem. Une exception à la règle, Phil Mickelson: sa victoire au Masters 2010, son 4e titre majeur, était d'ailleurs la dernière d'un Américain dans un Grand Chelem.
Alors, après Kaymer, les Nord-Irlandais Graeme McDowell (Omnium des États-Unis 2010), Rory McIlroy (Omnium des États-Unis 2011) et Darren Clarke (Omnium britannique 2011), ainsi que les Sud-Africains Louis Oosthuizen (Omnium britannique 2010) et Charl Schwartzel (Masters 2011), un Américain parviendra-t-il à interrompre la marche triomphale du reste du monde dans ce qui était "son" jardin?
Ou alors un autre joueur surprendra-t-il les favoris, comme cinq des six derniers vainqueurs de "majeurs"? Seul le jeune et talentueux McIlroy, 22 ans, s'est imposé avec ce statut de favori.
"Je joue bien et je suis prêt", a affirmé le Nord-Irlandais, plus à l'aise sur les parcours américains bordés d'arbres que sur celui, le long des côtes, de l'Omnium britannique où il n'avait terminé que 25e, à 12 coups du vieux Clarke, 42 ans.
Les principaux candidats à la victoire dimanche sont d'accord: les vraies vedettes du 93e Championnat PGA risquent d'être la météo et le parcours. "Très rapide, avec des verts en pente", selon Luke Donald. "La chaleur va peser sur tout le monde, il faudra beaucoup s'hydrater", a reconnu Clarke. "Il n'y aura pas de vainqueur à -15 ou -16", prédit Kaymer.
En 2001, le 18e trou avait provoqué à lui seul plus de 172 bogeys.
"C'est une semaine importante pour moi parce que je dois défendre mon premier titre majeur, a reconnu Kayner, vainqueur en 2010 sur le parcours de Whisting Straits. Ce sera très difficile sur un parcours aussi long, mais très étroit".
L'Atlanta Athletic Club a été redessinbé, allongé, depuis le passage de la dernière levée du Grand Chelem de l'année, en 2001. Un "magnifique" parcours, de l'avis de Tiger Woods.
"Ce sera très différent de celui de 2001. Avec la chaleur, les balles vont voler haut", estime le "Tigre", le seul à avoir signé deux "doublés" dans cette épreuve, en 1999-2000 et 2006-2007.
Vainqueur de son 14e et dernier "majeur" en 2008, à l'Omnium des États-Unis, Woods espère retrouver les sommets après avoir terminé son premier tournoi depuis le Masters d'avril, la semaine passée à Akron aux États-Unis. Des blessures au genou et aux tendon d'Achille gauches l'avaient éloigné des allées.
"Absolument encouragé" par son jeu, bien que 37e à 18 coups du vainqueur, l'Australien Adam Scott, l'Américain compte bien mettre fin à une disette inhabituelle pour lui: aucune victoire depuis novembre 2010 et le Masters d'Australie.
"Ca me surprendrait qu'il gagne dès son retour", a tempéré l'Anglais Luke Donald, le numéro un mondial, lui-même toujours en quête d'un premier succès majeur, et victime des mêmes blessures par le passé.
Depuis 2008 et le second succès de l'Irlandais Padraig Harrington à l'Omnium britannique, aucun joueur n'a pu conserver son titre l'année suivante dans un "majeur". Pire encore, neuf gagnants différents, de surcroît néophytes, autrement dit vainqueurs de leur premier "majeur", se sont succédé lors des dix dernières épreuves du Grand Chelem. Une exception à la règle, Phil Mickelson: sa victoire au Masters 2010, son 4e titre majeur, était d'ailleurs la dernière d'un Américain dans un Grand Chelem.
Alors, après Kaymer, les Nord-Irlandais Graeme McDowell (Omnium des États-Unis 2010), Rory McIlroy (Omnium des États-Unis 2011) et Darren Clarke (Omnium britannique 2011), ainsi que les Sud-Africains Louis Oosthuizen (Omnium britannique 2010) et Charl Schwartzel (Masters 2011), un Américain parviendra-t-il à interrompre la marche triomphale du reste du monde dans ce qui était "son" jardin?
Ou alors un autre joueur surprendra-t-il les favoris, comme cinq des six derniers vainqueurs de "majeurs"? Seul le jeune et talentueux McIlroy, 22 ans, s'est imposé avec ce statut de favori.
"Je joue bien et je suis prêt", a affirmé le Nord-Irlandais, plus à l'aise sur les parcours américains bordés d'arbres que sur celui, le long des côtes, de l'Omnium britannique où il n'avait terminé que 25e, à 12 coups du vieux Clarke, 42 ans.
Les principaux candidats à la victoire dimanche sont d'accord: les vraies vedettes du 93e Championnat PGA risquent d'être la météo et le parcours. "Très rapide, avec des verts en pente", selon Luke Donald. "La chaleur va peser sur tout le monde, il faudra beaucoup s'hydrater", a reconnu Clarke. "Il n'y aura pas de vainqueur à -15 ou -16", prédit Kaymer.
En 2001, le 18e trou avait provoqué à lui seul plus de 172 bogeys.