Meldrum et Leblanc survivent avec brio
Golf vendredi, 26 août 2011. 16:43 jeudi, 12 déc. 2024. 09:23
MIRABEL, Qc - Des cinq Québécoises inscrites à l'Omnium canadien féminin CN, deux ont franchi le seuil de qualification, vendredi. Et ce ne sont pas nécessairement celles qu'on attendait.
Lisa Meldrum, de Montréal, s'est hissée à moins-4 au cumulatif après avoir retranché trois coups à la normale durant la deuxième ronde.
«Mon objectif n'était pas d'éviter le couperet, mais de bien performer pour me retrouver parmi les meneuses, a déclaré Meldrum. Et puis, chaque fois qu'on atteint les rondes du week-end, on a une chance de gagner. Donc on va faire les mêmes petites choses samedi et tenter de grimper (au classement).»
À l'aube du week-end, elle accuse donc qu'un retard de sept coups sur les comeneuses, la Japonaise Ai Miyazato et l'Américaine Angela Stanford.
«J'ai hâte au week-end, a dit Meldrum. C'était jusqu'ici l'une de mes meilleures rondes sur le circuit cette année. Ça fait du bien, parce que je n'ai pas eu l'occasion de disputer de nombreux tournois cette saison.»
Meldrum, dont le meilleur résultat est une égalité en 54e place en sept participations en carrière à l'Omnium canadien féminin, a commencé sa deuxième ronde sur les chapeaux de roue, calant quatre oiselets contre deux bogueys sur le neuf d'aller seulement.
«J'ai très bien commencé moins-2 après six trous , et après je me suis simplement assurée de garder le momentum. J'estime avoir très bien joué sur les verts aujourd'hui (vendredi)», a commenté Meldrum.
«Je suis détendue en ce moment, c'est bien de voir tout le monde me regarder, a poursuivi celle qui a bénéficié d'une exemption pour accéder au tournoi. J'espère que je pourrai répéter ce genre de performance samedi, et surtout être en mesure de savourer le moment.»
De son côté, Maude-Aimée Leblanc, de Sherbrooke, a réalisé un oiselet au troisième trou ainsi que 17 normales pour se retrouver à moins-3 au total des 36 trous.
«Je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrêtais pas de penser au seuil de qualification, a commenté Leblanc. On se met toujours de la pression pour le franchir, et donc demain (samedi) ça ira beaucoup mieux.»
Elle a ainsi confirmé sa participation aux deux dernières rondes de championnat et ce, à son premier tournoi dans sa province natale à titre de professionnelle.
«C'est sûr que de franchir le seuil de qualification ça représente énormément c'est la première fois , surtout du fait que c'est au Québec en plus, a ajouté Leblanc. Je ne pouvais pas imaginer mieux.»
Meldrum et Leblanc seront accompagnées au cours des deux dernières rondes de quatre de leurs compatriotes, dont Samantha Richdale (moins-5), la meilleure représentante de l'unifolié jusqu'ici cette semaine.
Richdale avait surpris beaucoup d'observateurs en se hissant seule en troisième position à l'issue de la première ronde, jeudi, alors qu'elle avait calé pas moins de six oiselets pour remettre une carte de 66. La Britanno-Colombienne a toutefois éprouvé quelques ratés avec son élan vendredi, la forçant à se contenter d'une carte de 73 (plus-1).
«Je voulais simplement bien jouer aujourd'hui (vendredi), a admis candidement Richdale. C'était bien d'être là-haut (au classement), même si j'ai senti à un certain moment que j'avais un peu perdu ma concentration. Je suis néanmoins satisfaite d'avoir été en mesure de venir de l'arrière sur le neuf de retour.»
Les autres Canadiennes qui ont franchi le seuil de qualification sont Lorie Kane (moins-2), de Charlottetown, Jisoo Keel (moins-1), de Coquitlam, et Jessica Shipley (moins-1), d'Oakville, en Ontario. Ces deux dernières ont d'ailleurs retenu leur souffle jusqu'à la fin de la deuxième ronde vendredi puisqu'elles étaient à égalité avec le seuil de qualification, établi à 143.
Juneau, Beisiegel et Mills éliminées
Sara-Maude Juneau, de Fossambault, a eu moins de chance que ses compatriotes et a raté le seuil de qualification en bouclant la deuxième ronde à plus-1 (145).
«Je n'ai pas vraiment regardé le tableau, enfin peut-être au huitième trou pendant que j'attendais, et j'ai vu que les scores étaient assez bas, donc je savais qu'il fallait au moins que je rentre avec un plus-1», a mentionné celle qui disputait aussi un premier tournoi professionnel au Québec.
Juneau, dont une cinquantaine de partisans s'étaient déplacés pour l'événement, aurait notamment aimé pouvoir bénéficier de quelques allègements, comme ce fut le cas jeudi à l'occasion d'une ronde marquée par la pluie.
«Parfois, il y avait de la boue sur ma balle, a-t-elle relaté. Selon moi les scores auraient dû être un peu plus hauts, étant donné qu'on a joué la balle selon les règles d'été ('summer rules').»
De son côté, Isabelle Beisiegel, qui accusait un retard de 14 coups sur la meneuse avant même son premier coup de départ de la deuxième ronde, avait toute une pente à remonter pour espérer survivre au couperet. La golfeuse de 32 ans originaire de Saint-Hilaire a toutefois joué 76 et terminé la compétition à égalité en 145e place à plus-7.
L'autre Québécoise en lice, Danielle Mills, de Pointe-Claire, a subi le même sort en terminant à plus-3 (147) au cumulatif.
Meldrum et Leblanc seront donc les seules Québécoises à tenter au cours du week-end de remporter un premier titre à domicile depuis Jocelyne Bourrassa, qui avait réalisé l'exploit en 1973 au tournoi La Canadienne, présenté au club de golf municipal de Montréal. Elle est d'ailleurs la seule Canadienne de l'histoire à avoir remporté un championnat de la LPGA en sol canadien.
Lisa Meldrum, de Montréal, s'est hissée à moins-4 au cumulatif après avoir retranché trois coups à la normale durant la deuxième ronde.
«Mon objectif n'était pas d'éviter le couperet, mais de bien performer pour me retrouver parmi les meneuses, a déclaré Meldrum. Et puis, chaque fois qu'on atteint les rondes du week-end, on a une chance de gagner. Donc on va faire les mêmes petites choses samedi et tenter de grimper (au classement).»
À l'aube du week-end, elle accuse donc qu'un retard de sept coups sur les comeneuses, la Japonaise Ai Miyazato et l'Américaine Angela Stanford.
«J'ai hâte au week-end, a dit Meldrum. C'était jusqu'ici l'une de mes meilleures rondes sur le circuit cette année. Ça fait du bien, parce que je n'ai pas eu l'occasion de disputer de nombreux tournois cette saison.»
Meldrum, dont le meilleur résultat est une égalité en 54e place en sept participations en carrière à l'Omnium canadien féminin, a commencé sa deuxième ronde sur les chapeaux de roue, calant quatre oiselets contre deux bogueys sur le neuf d'aller seulement.
«J'ai très bien commencé moins-2 après six trous , et après je me suis simplement assurée de garder le momentum. J'estime avoir très bien joué sur les verts aujourd'hui (vendredi)», a commenté Meldrum.
«Je suis détendue en ce moment, c'est bien de voir tout le monde me regarder, a poursuivi celle qui a bénéficié d'une exemption pour accéder au tournoi. J'espère que je pourrai répéter ce genre de performance samedi, et surtout être en mesure de savourer le moment.»
De son côté, Maude-Aimée Leblanc, de Sherbrooke, a réalisé un oiselet au troisième trou ainsi que 17 normales pour se retrouver à moins-3 au total des 36 trous.
«Je ne sais pas pourquoi, mais je n'arrêtais pas de penser au seuil de qualification, a commenté Leblanc. On se met toujours de la pression pour le franchir, et donc demain (samedi) ça ira beaucoup mieux.»
Elle a ainsi confirmé sa participation aux deux dernières rondes de championnat et ce, à son premier tournoi dans sa province natale à titre de professionnelle.
«C'est sûr que de franchir le seuil de qualification ça représente énormément c'est la première fois , surtout du fait que c'est au Québec en plus, a ajouté Leblanc. Je ne pouvais pas imaginer mieux.»
Meldrum et Leblanc seront accompagnées au cours des deux dernières rondes de quatre de leurs compatriotes, dont Samantha Richdale (moins-5), la meilleure représentante de l'unifolié jusqu'ici cette semaine.
Richdale avait surpris beaucoup d'observateurs en se hissant seule en troisième position à l'issue de la première ronde, jeudi, alors qu'elle avait calé pas moins de six oiselets pour remettre une carte de 66. La Britanno-Colombienne a toutefois éprouvé quelques ratés avec son élan vendredi, la forçant à se contenter d'une carte de 73 (plus-1).
«Je voulais simplement bien jouer aujourd'hui (vendredi), a admis candidement Richdale. C'était bien d'être là-haut (au classement), même si j'ai senti à un certain moment que j'avais un peu perdu ma concentration. Je suis néanmoins satisfaite d'avoir été en mesure de venir de l'arrière sur le neuf de retour.»
Les autres Canadiennes qui ont franchi le seuil de qualification sont Lorie Kane (moins-2), de Charlottetown, Jisoo Keel (moins-1), de Coquitlam, et Jessica Shipley (moins-1), d'Oakville, en Ontario. Ces deux dernières ont d'ailleurs retenu leur souffle jusqu'à la fin de la deuxième ronde vendredi puisqu'elles étaient à égalité avec le seuil de qualification, établi à 143.
Juneau, Beisiegel et Mills éliminées
Sara-Maude Juneau, de Fossambault, a eu moins de chance que ses compatriotes et a raté le seuil de qualification en bouclant la deuxième ronde à plus-1 (145).
«Je n'ai pas vraiment regardé le tableau, enfin peut-être au huitième trou pendant que j'attendais, et j'ai vu que les scores étaient assez bas, donc je savais qu'il fallait au moins que je rentre avec un plus-1», a mentionné celle qui disputait aussi un premier tournoi professionnel au Québec.
Juneau, dont une cinquantaine de partisans s'étaient déplacés pour l'événement, aurait notamment aimé pouvoir bénéficier de quelques allègements, comme ce fut le cas jeudi à l'occasion d'une ronde marquée par la pluie.
«Parfois, il y avait de la boue sur ma balle, a-t-elle relaté. Selon moi les scores auraient dû être un peu plus hauts, étant donné qu'on a joué la balle selon les règles d'été ('summer rules').»
De son côté, Isabelle Beisiegel, qui accusait un retard de 14 coups sur la meneuse avant même son premier coup de départ de la deuxième ronde, avait toute une pente à remonter pour espérer survivre au couperet. La golfeuse de 32 ans originaire de Saint-Hilaire a toutefois joué 76 et terminé la compétition à égalité en 145e place à plus-7.
L'autre Québécoise en lice, Danielle Mills, de Pointe-Claire, a subi le même sort en terminant à plus-3 (147) au cumulatif.
Meldrum et Leblanc seront donc les seules Québécoises à tenter au cours du week-end de remporter un premier titre à domicile depuis Jocelyne Bourrassa, qui avait réalisé l'exploit en 1973 au tournoi La Canadienne, présenté au club de golf municipal de Montréal. Elle est d'ailleurs la seule Canadienne de l'histoire à avoir remporté un championnat de la LPGA en sol canadien.