Mike Weir ne voit pas pourquoi l'année 2008 ne serait pas sa meilleure saison sur le circuit de la PGA.

Le gaucher canadien a déjà bouclé un tournoi parmi les 10 premiers après avoir pris sept mois à connaître un tel résuiltat l'an dernier, lui qui se dit très à l'aise avec sa façon de jouer.

C'est en 2003 que Weir a connu sa meilleure saison quand il a remporté le Tournoi des Maîtres et deux autres tournois pour se hisser au troisième rang du classement mondial en empochant 4,9 millions $ en bourses.

Malgré tout, ce n'était pas parfait.

"En 2003, mon jeu était encore un peu irrégulier et je crois que je peux faire mieux, a dit Weir lundi, lors d'une conférence téléphonique. Je crois que je joue beaucoup mieux maintenant.

"Maintenant, il s'agit de réussir des roulés. Je dois en réussir beaucoup plus. Pour le reste, je frappe mieux la balle que jamais."

C'est là un aspect important parce que ça signifie qu'il n'a pas besoin de passer autant de temps sur le tertre d'exercice.

Weir a connu une de ses saisons les plus difficiles en 2007 parce qu'il a passé beaucoup d'heures à peaufiner le nouvel élan que lui ont trouvé ses nouveaux entraîneurs Andy Plummer et Mike Bennett.

"Ce fut difficile l'an dernier, a dit Weir. J'ai travaillé très fort. Après chaque ronde, je travaillais à améliorer mon élan et devais ensuite travailler sur les verts.

"C'était presque trop. J'ai travaillé six jours par semaine pendant de longues semaines. C'est finalement très taxant."

Mais ce travail acharné a rapporté des dividendes en fin de saison quand Weir a été la vedette des matches de la coupe des Présidents et quand il a remporté l'Omnium Fry's Electronics quelques semaines plus tard.

Ce sont ces performances qui lui font dire qu'il pourrait connaître beaucoup de succès en 2008. Son élan est à point et Weir pourra se concentrer sur d'autres aspects de son jeu.

"Je pourrai me concentrer davantage sur mon petit jeu, a-t-il dit. Je crois que c'est ce qui m'a rapporté le plus en fin de saison l'an dernier. Une ou deux bonnes sorties supplémentaires de fosses, quelques roulés de six ou sept pieds de réussis de plus, c'est ce qui fait toute la différence."

Weir a été dans la course au Championnat Mercedes en début de saison. Il a détenu les devants pendant 54 trous et a finalement terminé au quatrième rang.

Sa prochaine victoire sur le circuit de la PGA sera sa neuvième, lui permettant de prendre le premier rang pour un Canadien. On peut s'attendre à ce qu'il réussisse cette année, mais Weir ne prend rien pour acquis.

Même si le golfeur de 37 ans croit qu'il pourrait connaître sa meilleure saison, il ne s'est pas fixé de buts précis.

"Mes buts véritables sont de mieux me préparer et de continuer de bien m'élancer, a dit Weir. Il y a des choses que je veux encore améliorer. Si j'y parviens, je sais que je connaîtrai du succès."

Un des tournois importants pour Weir cette année sera l'Omnium canadien, qui sera présenté à Glen Abbey pour la première fois depuis 2004 quand Weir avait perdu en prolongation devant Vijay Singh.

"J'ai vraiment hâte à ce tournoi. Je n'avais jamais bien joué à Glen Abbey avant 2004 et je me suis prouvé alors que je pouvais bien jouer sur ce parcours."