KAPALUA, Hawaii - Geoff Ogilvy a amorcé la saison 2009 de la PGA en remportant le Championnat Mercedes-Benz par six coups, après un début de parcours difficile dimanche.

Ogilvy a ramené une carte finale de 68, cinq coups sous la normale, mais ce triomphe n'a pas été aussi facile que la marge victorieuse pourrait le laisser croire.

L'ancien champion de l'Omnium des Etats-Unis a amorcé le dernier parcours avec une avance de six coups, mais après avoir commis quatre bogeys au fil des sept premiers trous, Ogilvy a vu sa priorité réduite à un seul coup sur Anthony Kim, alors qu'il s'apprêtait à compléter la première moitié de son parcours.

Mais Ogilvy a inscrit un aigle au neuvième trou, après avoir logé son coup d'approche à moins de 30 pieds de la cible, et il a ajouté quatre oiselets successifs pour se sauver avec la victoire et une bourse de 1,12 millions $ US.

"J'ai apprécié les quelque deux heures et demie de ma fin de parcours beaucoup plus que les deux premières heures, a lancé Ogilvy. Une fois que j'ai eu complété la première moitié de ma ronde, j'ai vraiment adoré chacun des trous suivants. Je me sentais beaucoup mieux."

"Lorsque Geoff joue bien, on dirait qu'il est incapable de rater un coup", a loué Adam Scott.

Ogilvy a complété les 72 trous avec un score de de 268, 24 coups sous la normale, et il a devancé Kim et Davis Love III, qui ont tous deux joué 67 dimanche. Kim a terminé son parcours, dimanche, avec un aigle.

"Je n'avais jamais détenu une avance de six coups avant ce week-end, et honnêtement, c'est une sensation inconfortable, a confié Ogilvy. Je me suis présenté sur le vert et j'ai vu que ma priorité n'était plus que d'un coup, j'ai eu l'impression que je participais à un tournoi plus normal. Je me suis alors dit que je me trouvais dans une position idéale et que c'était le temps d'aller de l'avant."

Et c'est ce qu'il a fait.

Après avoir constaté que Kim avait réussi un autre oiselet et complété les neuf premiers trous avec un score de 32, Ogilvy a repris une avance de trois coups grâce à son aigle au neuvième trou, aidé d'un magistral coup de fer-3.

"A compter de ce moment, j'étais transformé, a reconnu Ogilvy. Je ne crois pas avoir mieux joué en fin de semaine que lors des six trous suivants. Le temps était venu de produire un couop de qualité et j'ai ensuite réussi le roulé, ce qui a été un gros boni."