Omnium de Montréal : Leon tient bon
Golf samedi, 22 août 2009. 18:19 vendredi, 13 déc. 2024. 20:06
MONTREAL - Le Chilien Hugo Leon avait ébloui la galerie, vendredi, en jouant une ronde incroyable de 60, 11 sous le par du club St-Raphael de l'Ile Bizard. Samedi, il a bien failli tout bousiller. Il a commis un triple bogey huit au huitième trou, une normale cinq que l'on considère un trou à birdie.
Puis il s'est ressaisi, a ramené un compte de 30 au retour et a conservé les devants à l'issue de la troisième journée de l'Omnium de Montréal, Championnat des joueurs de tournée du circuit canadien de golf.
Leon a joué 69 en troisième parcours pour totaliser 197, 16 coups de mieux que la normale.
"Tout fonctionnait très bien jusqu'à ce que je loge mon deuxième coup dans l'eau au huitième trou, a dit celui qui habite maintenant Jupiter en Floride. Je me suis dit qu'il fallait oublier cela et continuer de jouer comme je le faisais depuis le début. Je joue présentement mon meilleur golf, je n'allais pas tout bousiller pour un seul mauvais élan."
Leon détient une priorité de trois coups sur quatre autres golfeurs, dont l'Américain Clayton Rask, qui avait affiché ses couleurs dès la ronde initiale en jouant 63, jeudi. Rask détenait les devants à quelques trous de la fin, mais a complété sa ronde à 69 après quelques bogeys dans les derniers trous.
"Sur ce parcours, tout est encore possible, a dit Rask. J'ai commencé la journée avec trois coups de retard et me revoilà au même point. Mais il n'y a pas d'avance insurmontable ici."
Stuart Anderson, de Victoria en Colombie-Britannique, n'aimerait rien de mieux que d'ajouter le titre montréalais à sa collection de deux victoires sur le circuit canadien. Samedi, il a joué 65 pour se retrouver lui aussi à 13 sous le par.
"Pour nous, c'est un tournoi prestigieux, a-t-il dit. Si je peux parvenir à caler quelques roulés de plus, tout ira bien. Depuis quelques mois, c'est sur les verts que j'ai de la difficulté. Je suis même demeuré à Ottawa en début de semaine pour tenter de parfaire mon jeu sur les verts. Je dois dire que je suis revenu dans la lutte, au plus fort de celle-ci."
Ryan Williams, de Surrey en Colombie-Britannique, et l'Américain Russell Surber, se retrouvent eux aussi à 200 après des parcours de 68.
Wes Heffernan, vainqueur de l'épreuve en 2006, a connu lui aussi une bonne ronde, remettant une carte de 64 pour un total de 201.
"Je sais qu'ici, on assiste toujours à une bosculade dans les derniers trous en dernière ronde. Il fallait me positionner pour revenir dans la course et je l'ai fait. Il me faudra une autre ronde semblable à celle d'aujourd'hui. J'ai mieux frappé la balle hier, mais aujourd'hui (samedi), j'ai commencé à finalement réussir des roulés."
Le meilleur Québécois est toujours Yohann Benson, qui a joué 69 pour un total de 202. Il est èa égalité avec cinq autres golfeurs.
"Se retrouver à quatre ou cinq coups de la tête, ce n'est pas la fin du monde, a-t-il dit. Les verts étaient un peu moins rapides aujourd'hui."
Le jeune Marc-Etienne Bussières, a calé, lui, son court roulé pour le birdie au 18e trou. Il a bouclé son troisième parcours à 69 pour un compte global de 206, sept sous le par.
"Je me suis très bien débrouillé sur le tertre de départ. En fait, je ne pense pas avoir raté une seule allée. J'ai travaillé fort. J'avais retranché deux coups à la normale à l'aller, mais j'ai commis un bogey au 13e après m'être retrouvé dans une fosse de sable.
"Je suis un peu fatigué, a poursuivi le jeune amateur de 23 ans et un jour. J'ai pris part à beaucoup de tournois cette saison et je me suis retrouvé dans la lutte jusqu'au bout à chaque sortie. Mais c'est de l'expérience et c'est ce qui compte."
Carl Desjardins, du Blainvillier, a remis une deuxième carte de 68 de suite pour un total de 208, cinq sous le par.
Il mentionne que sa tenue jusqu'à présent, il la doit à son thérapeute et son nouveau coach Marc Cormier.
"N'eut été de ces deux gars-là, je ne serais pas ici cette semaine. Un s'occupe de mon dos, l'autre a corrigé ma position de départ. J'ai commis trois bogeys au premier neuf, mais je suis revenu en force par la suite. J'ai réussi des birdies aux 14, 16 et 18e trous et encore là, j'ai laissé quelques balles sur le bord de la coupe."
Mathieu Rivard et Christophe Bélair, les jeunes Québécois qui s'étaient qualifiés de justesse pour les deux dernières rondes vendredi, étaient les premiers à s'élancer sur le parcours samedi et ils se sont bien acquittés de leur tâche.
Rivard, qui a laissé encore une fois le bois numéro un dans le fond du sac, a joué 70, un sous le par, pour se retrouver à 210, trois sous la normale.
Après un début de ronde difficile, Bélair, de St-Donat, a redressé la barque pour terminer à 211 après une ronde de 71.
Bélair a commis un huit au sixième trou après avoir logé son coup de départ dans le bois.
"Ce fut mon seul mauvais coup. Il m'a fallu trois coups pour me sortir de cette impasse. Mais je me suis bien repris par la suite. Je suis satisfait. Je commence à me sentir plus à l'aise sur le tertre de départ."
Quant à Rivard, il admet ne pas avoir repris confiance en son "driver".
"Je suis tout de même satisfait, a-t-il dit. J'aurai pu faire mieux sur le verts."
Eric Landreville, du club Bellevue, a joué 73 en ratant un court roulé pour un birdie au 18e trou, lui qui avait joué 66 la veille. Il a complété les trois rondes à 212, un sous le par.
Puis il s'est ressaisi, a ramené un compte de 30 au retour et a conservé les devants à l'issue de la troisième journée de l'Omnium de Montréal, Championnat des joueurs de tournée du circuit canadien de golf.
Leon a joué 69 en troisième parcours pour totaliser 197, 16 coups de mieux que la normale.
"Tout fonctionnait très bien jusqu'à ce que je loge mon deuxième coup dans l'eau au huitième trou, a dit celui qui habite maintenant Jupiter en Floride. Je me suis dit qu'il fallait oublier cela et continuer de jouer comme je le faisais depuis le début. Je joue présentement mon meilleur golf, je n'allais pas tout bousiller pour un seul mauvais élan."
Leon détient une priorité de trois coups sur quatre autres golfeurs, dont l'Américain Clayton Rask, qui avait affiché ses couleurs dès la ronde initiale en jouant 63, jeudi. Rask détenait les devants à quelques trous de la fin, mais a complété sa ronde à 69 après quelques bogeys dans les derniers trous.
"Sur ce parcours, tout est encore possible, a dit Rask. J'ai commencé la journée avec trois coups de retard et me revoilà au même point. Mais il n'y a pas d'avance insurmontable ici."
Stuart Anderson, de Victoria en Colombie-Britannique, n'aimerait rien de mieux que d'ajouter le titre montréalais à sa collection de deux victoires sur le circuit canadien. Samedi, il a joué 65 pour se retrouver lui aussi à 13 sous le par.
"Pour nous, c'est un tournoi prestigieux, a-t-il dit. Si je peux parvenir à caler quelques roulés de plus, tout ira bien. Depuis quelques mois, c'est sur les verts que j'ai de la difficulté. Je suis même demeuré à Ottawa en début de semaine pour tenter de parfaire mon jeu sur les verts. Je dois dire que je suis revenu dans la lutte, au plus fort de celle-ci."
Ryan Williams, de Surrey en Colombie-Britannique, et l'Américain Russell Surber, se retrouvent eux aussi à 200 après des parcours de 68.
Wes Heffernan, vainqueur de l'épreuve en 2006, a connu lui aussi une bonne ronde, remettant une carte de 64 pour un total de 201.
"Je sais qu'ici, on assiste toujours à une bosculade dans les derniers trous en dernière ronde. Il fallait me positionner pour revenir dans la course et je l'ai fait. Il me faudra une autre ronde semblable à celle d'aujourd'hui. J'ai mieux frappé la balle hier, mais aujourd'hui (samedi), j'ai commencé à finalement réussir des roulés."
Le meilleur Québécois est toujours Yohann Benson, qui a joué 69 pour un total de 202. Il est èa égalité avec cinq autres golfeurs.
"Se retrouver à quatre ou cinq coups de la tête, ce n'est pas la fin du monde, a-t-il dit. Les verts étaient un peu moins rapides aujourd'hui."
Le jeune Marc-Etienne Bussières, a calé, lui, son court roulé pour le birdie au 18e trou. Il a bouclé son troisième parcours à 69 pour un compte global de 206, sept sous le par.
"Je me suis très bien débrouillé sur le tertre de départ. En fait, je ne pense pas avoir raté une seule allée. J'ai travaillé fort. J'avais retranché deux coups à la normale à l'aller, mais j'ai commis un bogey au 13e après m'être retrouvé dans une fosse de sable.
"Je suis un peu fatigué, a poursuivi le jeune amateur de 23 ans et un jour. J'ai pris part à beaucoup de tournois cette saison et je me suis retrouvé dans la lutte jusqu'au bout à chaque sortie. Mais c'est de l'expérience et c'est ce qui compte."
Carl Desjardins, du Blainvillier, a remis une deuxième carte de 68 de suite pour un total de 208, cinq sous le par.
Il mentionne que sa tenue jusqu'à présent, il la doit à son thérapeute et son nouveau coach Marc Cormier.
"N'eut été de ces deux gars-là, je ne serais pas ici cette semaine. Un s'occupe de mon dos, l'autre a corrigé ma position de départ. J'ai commis trois bogeys au premier neuf, mais je suis revenu en force par la suite. J'ai réussi des birdies aux 14, 16 et 18e trous et encore là, j'ai laissé quelques balles sur le bord de la coupe."
Mathieu Rivard et Christophe Bélair, les jeunes Québécois qui s'étaient qualifiés de justesse pour les deux dernières rondes vendredi, étaient les premiers à s'élancer sur le parcours samedi et ils se sont bien acquittés de leur tâche.
Rivard, qui a laissé encore une fois le bois numéro un dans le fond du sac, a joué 70, un sous le par, pour se retrouver à 210, trois sous la normale.
Après un début de ronde difficile, Bélair, de St-Donat, a redressé la barque pour terminer à 211 après une ronde de 71.
Bélair a commis un huit au sixième trou après avoir logé son coup de départ dans le bois.
"Ce fut mon seul mauvais coup. Il m'a fallu trois coups pour me sortir de cette impasse. Mais je me suis bien repris par la suite. Je suis satisfait. Je commence à me sentir plus à l'aise sur le tertre de départ."
Quant à Rivard, il admet ne pas avoir repris confiance en son "driver".
"Je suis tout de même satisfait, a-t-il dit. J'aurai pu faire mieux sur le verts."
Eric Landreville, du club Bellevue, a joué 73 en ratant un court roulé pour un birdie au 18e trou, lui qui avait joué 66 la veille. Il a complété les trois rondes à 212, un sous le par.