On ne parle que de Tiger et de la chaleur
Golf mercredi, 8 août 2007. 19:10 mercredi, 11 déc. 2024. 22:50
TULSA, Oklahoma - La journée du mercredi avant un tournoi majeur, le club de golf est habituellement fort achalandé. Surtout lors du Championnat de la PGA, la dernière chance pour bien des joueurs de remporter un titre majeur jusqu'à ce que la floraison des azalées, en avril, à l'occasion du Tournoi des Maîtres.
Mais c'était très tranquille à Southern Hills, mercredi. Si tranquille qu'on pouvait quasiment entendre les gouttes de sueur s'évaporer sur le trottoir.
"J'ai l'impression qu'il y a bien des gars qui disputent leurs rondes d'entraînement à quatre heures du matin", a déclaré Paul Goydos.
Le champion de l'Omnium britannique, Padraig Harrington, était parmi les plus braves. Il s'est amené au premier tertre de départ un peu avant midi pour disputer 18 trous alors que la température s'élevait vers les 35 degrés Celsius, et on avait l'impression qu'il faisait plus chaud encore en regardant, au loin, la flamme qui s'élevait du toit de la raffinerie. Un vieil homme s'est approché pour dire qu'il venait d'Irlande et Harrington a regardé vers le soleil de plomb.
"Vous êtes loin de la maison", a-t-il dit.
Les golfeurs inscrits au Championnat de la PGA seront également loin du ciel gris et de la pluie froide de Carnoustie, où Harrington l'a emporté il y a trois semaines.
La chaleur promet d'être aussi intimidante que tout ce que pourrait faire le champion en titre du tournoi, Tiger Woods. Southern Hills a en effet souvent été le lieu des tournois majeurs les plus chauds de l'histoire. Retief Goosen, qui a remporté l'Omnium des Etats-Unis ici en 2001, a disputé neuf trous mercredi, durant lesquels il a consommé cinq bouteilles d'eau.
Bien peu de joueurs ont complété plus de neuf trous. Plusieurs en ont même disputé moins.
"Je ne peux m'imaginer quiconque vouloir s'entraîner beaucoup, a noté Chad Campbell. Tu ne veux pas t'épuiser avant le début du tournoi."
Les Canadiens Stephen Ames et Mike Weir seront parmi les concurrents.
Voilà quelques années déjà que Woods a arrêté de disputer une ronde d'entraînement le mercredi avant un tournoi majeur, et il devait être particulièrement heureux d'avoir adopté cette nouvelle routine à Southern Hills. Il est arrivé vers 8h et il a frappé des balles pendant une heure avant de se diriger vers le vert de pratique.
Le joueur no 1 au monde a une dernière chance d'ajouter à sa collection de titres majeurs cette année, et plusieurs observateurs sont ambivalents quant à ses chances de l'emporter. Woods n'a pas particulièrement bien joué à ses deux derniers séjours à Southern Hills. Reste que, comme il l'a souligné, il était démoli émotivement en 1996, quand son père était à l'hôpital, et il ne savait où la balle allait se diriger à l'Omnium des Etats-Unis de 2001.
Et bien que Southern Hills a souvent permis à des golfeurs de mener le classement de bout en bout, il n'y a rien dans le parcours conçu par Perry Maxwell qui tend à favoriser un style particulier.
"Si Tiger l'emporte cette semaine - s'il peut dominer sur un parcours de golf comme celui-ci - alors nous sommes tous cuits", a affirmé Goydos.
Mais c'était très tranquille à Southern Hills, mercredi. Si tranquille qu'on pouvait quasiment entendre les gouttes de sueur s'évaporer sur le trottoir.
"J'ai l'impression qu'il y a bien des gars qui disputent leurs rondes d'entraînement à quatre heures du matin", a déclaré Paul Goydos.
Le champion de l'Omnium britannique, Padraig Harrington, était parmi les plus braves. Il s'est amené au premier tertre de départ un peu avant midi pour disputer 18 trous alors que la température s'élevait vers les 35 degrés Celsius, et on avait l'impression qu'il faisait plus chaud encore en regardant, au loin, la flamme qui s'élevait du toit de la raffinerie. Un vieil homme s'est approché pour dire qu'il venait d'Irlande et Harrington a regardé vers le soleil de plomb.
"Vous êtes loin de la maison", a-t-il dit.
Les golfeurs inscrits au Championnat de la PGA seront également loin du ciel gris et de la pluie froide de Carnoustie, où Harrington l'a emporté il y a trois semaines.
La chaleur promet d'être aussi intimidante que tout ce que pourrait faire le champion en titre du tournoi, Tiger Woods. Southern Hills a en effet souvent été le lieu des tournois majeurs les plus chauds de l'histoire. Retief Goosen, qui a remporté l'Omnium des Etats-Unis ici en 2001, a disputé neuf trous mercredi, durant lesquels il a consommé cinq bouteilles d'eau.
Bien peu de joueurs ont complété plus de neuf trous. Plusieurs en ont même disputé moins.
"Je ne peux m'imaginer quiconque vouloir s'entraîner beaucoup, a noté Chad Campbell. Tu ne veux pas t'épuiser avant le début du tournoi."
Les Canadiens Stephen Ames et Mike Weir seront parmi les concurrents.
Voilà quelques années déjà que Woods a arrêté de disputer une ronde d'entraînement le mercredi avant un tournoi majeur, et il devait être particulièrement heureux d'avoir adopté cette nouvelle routine à Southern Hills. Il est arrivé vers 8h et il a frappé des balles pendant une heure avant de se diriger vers le vert de pratique.
Le joueur no 1 au monde a une dernière chance d'ajouter à sa collection de titres majeurs cette année, et plusieurs observateurs sont ambivalents quant à ses chances de l'emporter. Woods n'a pas particulièrement bien joué à ses deux derniers séjours à Southern Hills. Reste que, comme il l'a souligné, il était démoli émotivement en 1996, quand son père était à l'hôpital, et il ne savait où la balle allait se diriger à l'Omnium des Etats-Unis de 2001.
Et bien que Southern Hills a souvent permis à des golfeurs de mener le classement de bout en bout, il n'y a rien dans le parcours conçu par Perry Maxwell qui tend à favoriser un style particulier.
"Si Tiger l'emporte cette semaine - s'il peut dominer sur un parcours de golf comme celui-ci - alors nous sommes tous cuits", a affirmé Goydos.