Le golfeur canadien Graham DeLaet a annoncé sa retraite de la PGA, rapporte TSN.

Ennuyé par des problèmes au dos persistants, DeLaet s'est éloigné de la compétition ces dernières années.

« Chaque partie de moi voulait continuer à jouer et continuer à faire ce que je fais, a déclaré DeLaet. J'adore le jeu. J'adore la compétition, mais chaque fois que j'essayais d'intensifier mes efforts et de m'entraîner à nouveau, je régressais. C'est arrivé au point où ça n'en valait plus la peine parce que ça affectait ma vie de famille et les choses que je voulais faire à la maison avec mes enfants et tout ce genre de choses. Donc, finalement, après de multiples décisions et beaucoup de larmes, Ruby [sa femme] et moi avons réalisé qu'il était probablement juste temps de passer à autre chose. »

Le joueur de 40 ans s'est hissé à la 26e place du classement mondial et a été nommé à la Coupe des présidents en 2013.

DeLaet a également participé aux Jeux olympiques de 2016 à Rio où il a terminé 20e.  « Il jouait dur quand il jouait », a déclaré David Hearn, coéquipier de DeLaet aux Jeux olympiques. « Il a tout laissé sur le parcours, a donné son 110% même s'il avait peut-être mal. Il était juste un incroyable frappeur de balle. Il était génial à regarder. »

L'athlète de Weyburn en Saskatchewan a gagné plus de 11 millions de dollars en bourse lors de 186 tournois de la PGA, terminant dans le Top-10 à 33 reprises.

Il y a eu des moments où DeLaet n'a pas frappé de balle à l'entraînement ni même parcouru le parcours avant le début du tournoi en raison de la douleur. Ç’a été le cas en 2017 lors du championnat de la PGA où il avait quand même terminé à égalité au septième rang.

« C'est tellement difficile mentalement parce que je ne connais rien de différent, a ajouté DeLaet. « J'ai été golfeur professionnel toute ma vie et je suis golfeur depuis l'âge de 10 ans. J'ai l'impression d'abandonner, mais je n'ai jamais abandonné quoi que ce soit. Le dernier obstacle à franchir est mental. Je dois me dire 'D'accord, tu ne seras plus un joueur  sur le circuit. Tu vas juste être un gars normal, entre guillemets, dans la société.’ »