«Physiquement, je ne suis jamais porté aussi bien»
Golf mardi, 15 juil. 2003. 20:09 vendredi, 13 déc. 2024. 20:55
SANDWICH, Angleterre (AP) - Tiger Woods et Ernie Els possèdent tous les éléments pour former une grande rivalité, sauf le plus important d'entre tous: un duel lors de la dernière journée d'un tournoi majeur. Royal St. George's pourrait être le théâtre de cette première.
Il y a dix jours, Woods a mis fin aux affirmations voulant qu'il soit enlisé dans une léthargie en remportant par une marge de cinq coups, et de fil en fil, l'Omnium Western.
Il s'agissait de sa quatrième victoire de la saison.
Els a répliqué en signant à son tour une victoire par cinq coups à l'Omnium d'Ecosse, la semaine dernière, un tournoi qu'il a lui aussi mené du début à la fin.
Le Sud-Africain signait ainsi un cinquième triomphe en 2003.
Les deux joueurs arrivent à l'Omnium britannique au sommet de leur art, et il ne serait pas étonnant si la confrontation tant attendue se produisait ce week-end.
"Oui, je crois bien, a répondu Els, mardi. Tiger joue très bien. Et je pense que les commentaires des médias relatifs au fait qu'il n'a pas gagné un tournoi majeur depuis un an, ce qui est ridicule selon moi, vont le pousser à prouver des choses et à connaître une bonne semaine.
"De mon côté, a renchéri Els, je m'attends à bien faire en fin de semaine. Je joue bien depuis quelque temps. Il faudra attendre et voir."
Le spectre d'un duel Woods contre Els plane depuis le début de la saison.
Pendant que l'Américain se remettait d'une opération au genou gauche, le "Big Easy"remportait les deux premiers tournois de la PGA, à Hawaï, avant d'ajouter deux victoires en Australie.
A son retour après une absence de huit semaines, Woods a dominé trois des quatre premiers tournois auxquels il a participé.
Mais les "majeurs" appartiennent au Canadien Mike Weir (Tournoi des Maîtres) et à l'Américain Jim Furyk (Omnium des Etats-Unis).
Dans les deux cas, Woods, le golfeur numéro un sur la planète, n'est même pas parvenu à se tailler une place parmi les 10 premiers.
Un mauvais élan a tout gâché à Augusta tandis qu'un piètre troisième parcours à Olympia Fields lui a enlevé toute chance de victoire.
"Vous ne gagnerez pas chacun des tournois majeurs, a rappelé Woods, mais l'important c'est de se donner au moins une chance de l'emporter le dimanche. C'est l'une des choses que je ne suis pas parvenu à accomplir."
Els a mieux fait que Woods au Tournoi des Maîtres et à l'Omnium des Etats-Unis, mais il n'a jamais constitué une menace.
Un poignet endolori, résultat d'une séance d'entraînement de boxe sur un sac de sable, explique en partie ses insuccès.
"Physiquement, je ne suis jamais porté aussi bien, a affirmé Els. J'ai retrouvé mon rythme. Mon jeu autour des verts est bon et mes coups de départ sont bons. Il n'y a plus aucune raison de mal jouer."
Els est le champion en titre à l'Omnium britannique, un tournoi qu'il a gagné à la suite d'une ronde éliminatoire qui a impliqué quatre golfeurs et qui a nécessité cinq trous, à Muirfield.
Malgré ce triomphe, Els sait très bien qu'il n'est pas "la cible" des autres golfeurs, celui qu'ils veulent battre.
"D'autres joueurs s'améliorent, a noté Els. Mais Tiger est toujours là."
Comme c'est son habitude, Woods n'a pas voulu parler de rivalité avec Els, un ami proche.
"Nous ne sommes pas les deux seuls joueurs inscrits au tournoi, a rappelé Woods. S'il s'agissait d'un match par trous entre lui et moi, ce serait différent."
Il y a dix jours, Woods a mis fin aux affirmations voulant qu'il soit enlisé dans une léthargie en remportant par une marge de cinq coups, et de fil en fil, l'Omnium Western.
Il s'agissait de sa quatrième victoire de la saison.
Els a répliqué en signant à son tour une victoire par cinq coups à l'Omnium d'Ecosse, la semaine dernière, un tournoi qu'il a lui aussi mené du début à la fin.
Le Sud-Africain signait ainsi un cinquième triomphe en 2003.
Les deux joueurs arrivent à l'Omnium britannique au sommet de leur art, et il ne serait pas étonnant si la confrontation tant attendue se produisait ce week-end.
"Oui, je crois bien, a répondu Els, mardi. Tiger joue très bien. Et je pense que les commentaires des médias relatifs au fait qu'il n'a pas gagné un tournoi majeur depuis un an, ce qui est ridicule selon moi, vont le pousser à prouver des choses et à connaître une bonne semaine.
"De mon côté, a renchéri Els, je m'attends à bien faire en fin de semaine. Je joue bien depuis quelque temps. Il faudra attendre et voir."
Le spectre d'un duel Woods contre Els plane depuis le début de la saison.
Pendant que l'Américain se remettait d'une opération au genou gauche, le "Big Easy"remportait les deux premiers tournois de la PGA, à Hawaï, avant d'ajouter deux victoires en Australie.
A son retour après une absence de huit semaines, Woods a dominé trois des quatre premiers tournois auxquels il a participé.
Mais les "majeurs" appartiennent au Canadien Mike Weir (Tournoi des Maîtres) et à l'Américain Jim Furyk (Omnium des Etats-Unis).
Dans les deux cas, Woods, le golfeur numéro un sur la planète, n'est même pas parvenu à se tailler une place parmi les 10 premiers.
Un mauvais élan a tout gâché à Augusta tandis qu'un piètre troisième parcours à Olympia Fields lui a enlevé toute chance de victoire.
"Vous ne gagnerez pas chacun des tournois majeurs, a rappelé Woods, mais l'important c'est de se donner au moins une chance de l'emporter le dimanche. C'est l'une des choses que je ne suis pas parvenu à accomplir."
Els a mieux fait que Woods au Tournoi des Maîtres et à l'Omnium des Etats-Unis, mais il n'a jamais constitué une menace.
Un poignet endolori, résultat d'une séance d'entraînement de boxe sur un sac de sable, explique en partie ses insuccès.
"Physiquement, je ne suis jamais porté aussi bien, a affirmé Els. J'ai retrouvé mon rythme. Mon jeu autour des verts est bon et mes coups de départ sont bons. Il n'y a plus aucune raison de mal jouer."
Els est le champion en titre à l'Omnium britannique, un tournoi qu'il a gagné à la suite d'une ronde éliminatoire qui a impliqué quatre golfeurs et qui a nécessité cinq trous, à Muirfield.
Malgré ce triomphe, Els sait très bien qu'il n'est pas "la cible" des autres golfeurs, celui qu'ils veulent battre.
"D'autres joueurs s'améliorent, a noté Els. Mais Tiger est toujours là."
Comme c'est son habitude, Woods n'a pas voulu parler de rivalité avec Els, un ami proche.
"Nous ne sommes pas les deux seuls joueurs inscrits au tournoi, a rappelé Woods. S'il s'agissait d'un match par trous entre lui et moi, ce serait différent."