Plante remporte la classique Honda
Golf mardi, 20 juin 2006. 20:48 vendredi, 13 déc. 2024. 19:47
BERTHIER (PC) - Faisant fi des caprices de Dame nature, Martin Plante a remis une carte de 69, trois coups sous la normale, mardi au club Berthier, et son pointage cumulatif de 139, cinq sous le par, lui a permis de remporter les honneurs de la classique Honda, première étape du circuit du même nom réservé aux professionnels en titre et professionnels gestionnaires de l'AGP du Québec.
En l'emportant par trois coups sur le golfeur par excellence au Québec depuis 2005, Yvan Beauchemin (68-74), le professionnel du club Le Challenger a mis la main sur un chèque de 3500 $, la part du lion de l'enjeu global de 20 000 $.
Frédéric Lessard (La Tempête) a pris le troisième rang avec un cumulatif de 72-73-145, un coup de mieux que Mario Morency, de l'Épiphanie (75-71).
Après un parcours initial de 78, le professionnel hôte, Martin Genest, est revenu en force avec un 69 et son total de 147 lui permet de boucler l'événement au cinquième rang, ex-aequo avec François Sauvé (Fort Prével).
L'émotion était à fleur de peau lorsque Plante a reçu le trophée du champion.
"À mes yeux, ce trophée est plus beau que la coupe Stanley, a dit Plante, dont la mère, Suzanne, lutte courageusement contre le cancer depuis plus d'un an. Je ne pouvais pas lui offrir un plus beau cadeau. J'avais l'impression qu'elle était ici, dans les sous-bois, et qu'elle donnait de petits coups de pied à ma balle."
Contrairement à plusieurs autres, Plante n'a pas laissé une interruption du jeu de 80 minutes causée par un violent orage nuire à sa concentration.
Après avoir joué 34 sur le neuf d'aller, avant d'être contraint à réintégrer le pavillon, Plante a vite fait d'inscrire aux 11e et 12e trous ses troisième et quatrième birdies de la journée. Il a commis son unique bogey au 18e trou à la suite d'un coup de départ erratique.
"Tout au long de la journée, j'étais sous l'impression que la victoire ne pouvait pas m'échapper, a ajouté Plante. Je savais que quelqu'un de particulier veillait sur moi.
"Même si les circonstances m'empêchent de jouer ou de pratiquer aussi souvent que je le voudrais et que je n'ai pas toujours l'esprit au golf, je sais dans mon for intérieur que je fais plaisir à ma mère."
Après avoir insisté sur les conditions de jeu exceptionnelles de ce superbe parcours, Plante s'est tourné vers son père, Yvan. "Tu te souviens qu'à l'âge de 10 ou 11 ans, nous avions gagné un petit tournoi père-fils ici même à Berthier?"
Le plus haut fait d'armes de Plante sur le circuit de l'AGP avait été sa participation à la finale du championnat du jeu par trou, en 2002. Sa défaite aux mains de Daniel Talbot lui avait quand même valu 25 000 $.
En l'emportant par trois coups sur le golfeur par excellence au Québec depuis 2005, Yvan Beauchemin (68-74), le professionnel du club Le Challenger a mis la main sur un chèque de 3500 $, la part du lion de l'enjeu global de 20 000 $.
Frédéric Lessard (La Tempête) a pris le troisième rang avec un cumulatif de 72-73-145, un coup de mieux que Mario Morency, de l'Épiphanie (75-71).
Après un parcours initial de 78, le professionnel hôte, Martin Genest, est revenu en force avec un 69 et son total de 147 lui permet de boucler l'événement au cinquième rang, ex-aequo avec François Sauvé (Fort Prével).
L'émotion était à fleur de peau lorsque Plante a reçu le trophée du champion.
"À mes yeux, ce trophée est plus beau que la coupe Stanley, a dit Plante, dont la mère, Suzanne, lutte courageusement contre le cancer depuis plus d'un an. Je ne pouvais pas lui offrir un plus beau cadeau. J'avais l'impression qu'elle était ici, dans les sous-bois, et qu'elle donnait de petits coups de pied à ma balle."
Contrairement à plusieurs autres, Plante n'a pas laissé une interruption du jeu de 80 minutes causée par un violent orage nuire à sa concentration.
Après avoir joué 34 sur le neuf d'aller, avant d'être contraint à réintégrer le pavillon, Plante a vite fait d'inscrire aux 11e et 12e trous ses troisième et quatrième birdies de la journée. Il a commis son unique bogey au 18e trou à la suite d'un coup de départ erratique.
"Tout au long de la journée, j'étais sous l'impression que la victoire ne pouvait pas m'échapper, a ajouté Plante. Je savais que quelqu'un de particulier veillait sur moi.
"Même si les circonstances m'empêchent de jouer ou de pratiquer aussi souvent que je le voudrais et que je n'ai pas toujours l'esprit au golf, je sais dans mon for intérieur que je fais plaisir à ma mère."
Après avoir insisté sur les conditions de jeu exceptionnelles de ce superbe parcours, Plante s'est tourné vers son père, Yvan. "Tu te souviens qu'à l'âge de 10 ou 11 ans, nous avions gagné un petit tournoi père-fils ici même à Berthier?"
Le plus haut fait d'armes de Plante sur le circuit de l'AGP avait été sa participation à la finale du championnat du jeu par trou, en 2002. Sa défaite aux mains de Daniel Talbot lui avait quand même valu 25 000 $.