Qui sera l'heureux élu?
Golf mercredi, 6 avr. 2011. 20:30 samedi, 14 déc. 2024. 09:27
Autant on attendait le retour de Tiger Woods l'an passé, autant on s'attend à voir Phil Mickelson défendre son titre avec succès cette année.
Pour la première fois de sa carrière, le grand gaucher se présente à un tournoi en étant mieux classé mondialement que Tiger Woods. Depuis sa victoire à Houston dimanche dernier, le nom de Mickelson est sur toutes les lèvres. Qu'en serait-il s'il avait terminé en 12e place à l'Omnium Shell? C'est fou comme tout peut changer en un seul tournoi. Il y a à peine deux semaines, on s'inquiétait de son jeu erratique et inconstant. Depuis quelques jours, on l'établit grand favori cherchez l'erreur.
Je conviens que les chances de victoire sont excellentes pour Mickelson, mais s'il y a un sport sur lequel il est difficile de faire des prédictions, c'est bien le golf. Pas moins de 99 joueurs prendront le départ demain et parmi eux, une bonne quarantaine peut aspirer aux grands honneurs, peut-être même plus. On a beau étaler les statistiques et étudier chaque joueur de tous les angles, on sait tous que c'est d'abord et avant tout sur les verts que l'éventuel champion devra se signaler. Ceux qui sauveront les normales avec des roulés de 6 à 10 pieds de façon constante au cours des 3 premières rondes se verront offrir une chance de devenir riche et célèbre dimanche en fin d'après-midi.
Logiquement, il nous faut regarder du côté du classement mondial pour tenter d'établir des favoris. Si les meilleurs joueurs au monde jouent à leur mieux, leurs chances de victoire sont nettement plus élevées. Parmi les 10 premiers au classement mondial, on retrouve 6 joueurs européens. Est-ce que l'un d'eux va se sauver avec le titre? Personne n'en serait surpris. L'Allemand Martin Kaymer a prouvé qu'il possède tous les atouts pour gagner et n'occupe pas le premier rang mondial par hasard. Lee Westwood a tout gagné en Europe, sauf un titre majeur. Il est plus que dû. J'estime que les chances de Luke Donald de remporter un premier titre majeur sont meilleures que jamais, car malgré la longueur du parcours, c'est davantage sur le deuxième coup et sur le petit jeu qu'il faut exceller à Augusta. Donald n'a rien à envier à quiconque de ce côté.
Pour gagner un tournoi de cette envergure, ça prend aussi du cran et peut-être aussi, un peu de chien. Graeme McDowell possède toutes les qualités requises, si bien que personne ne serait vraiment surpris si Mickelson déposait un veston vert sur ses épaules dimanche prochain. Parmi les autres aspirants européens dignes de ce nom, j'aime les chances de Paul Casey ainsi que celles de Rory McIlroy. Même si ce dernier est encore bien jeune, il a déjà suffisamment de maturité pour surprendre tout le monde, même si cette prédiction s'avère davantage un souhait. Parlant de souhait, pourquoi pas une victoire majeure pour Sergio Garcia! Il semble avoir retrouvé un certain aplomb sur les verts et le reste de son jeu n'inquiète personne.
Toujours du côté souhait, j'aimerai voir Ernie Els remporter ce tournoi. Il me semble qu'il aurait sa place au dîner des champions. Une victoire australienne serait aussi bienvenue puisque ce pays s'avère une véritable pépinière pour le circuit PGA depuis plusieurs années déjà. Après l'Espagne, l'Allemagne, l'Afrique du Sud, l'Angleterre, le Pays de Galles, le Canada et l'Argentine, il me semble que l'Australie mérite d'avoir un représentant dans le cercle des vainqueurs.
Toutes ces belles prédictions et ces souhaits ne demeurent que de la spéculation. Les Watney, Kuchar, Fowler, Johnson, Poulter, Mahan, Watson, Oosthuisen et Molinari de ce monde peuvent exploser à tout moment sans oublier le plus célèbre golfeur de l'ère contemporaine, Tiger Woods, qui se sent quand même un peu chez lui à Augusta.
Une chose est certaine : on vivra de belles émotions et la tension va monter d'un cran à chaque jour. Et dimanche après-midi, lorsque les meneurs vont s'aventurer sur le deuxième neuf, les Dieux du golf vont se réunir quelque part afin d'écrire un scénario digne des meilleurs films d'Hollywood. Ne reste qu'à déterminer qui héritera de rôle-titre. Bon Masters!
Pour la première fois de sa carrière, le grand gaucher se présente à un tournoi en étant mieux classé mondialement que Tiger Woods. Depuis sa victoire à Houston dimanche dernier, le nom de Mickelson est sur toutes les lèvres. Qu'en serait-il s'il avait terminé en 12e place à l'Omnium Shell? C'est fou comme tout peut changer en un seul tournoi. Il y a à peine deux semaines, on s'inquiétait de son jeu erratique et inconstant. Depuis quelques jours, on l'établit grand favori cherchez l'erreur.
Je conviens que les chances de victoire sont excellentes pour Mickelson, mais s'il y a un sport sur lequel il est difficile de faire des prédictions, c'est bien le golf. Pas moins de 99 joueurs prendront le départ demain et parmi eux, une bonne quarantaine peut aspirer aux grands honneurs, peut-être même plus. On a beau étaler les statistiques et étudier chaque joueur de tous les angles, on sait tous que c'est d'abord et avant tout sur les verts que l'éventuel champion devra se signaler. Ceux qui sauveront les normales avec des roulés de 6 à 10 pieds de façon constante au cours des 3 premières rondes se verront offrir une chance de devenir riche et célèbre dimanche en fin d'après-midi.
Logiquement, il nous faut regarder du côté du classement mondial pour tenter d'établir des favoris. Si les meilleurs joueurs au monde jouent à leur mieux, leurs chances de victoire sont nettement plus élevées. Parmi les 10 premiers au classement mondial, on retrouve 6 joueurs européens. Est-ce que l'un d'eux va se sauver avec le titre? Personne n'en serait surpris. L'Allemand Martin Kaymer a prouvé qu'il possède tous les atouts pour gagner et n'occupe pas le premier rang mondial par hasard. Lee Westwood a tout gagné en Europe, sauf un titre majeur. Il est plus que dû. J'estime que les chances de Luke Donald de remporter un premier titre majeur sont meilleures que jamais, car malgré la longueur du parcours, c'est davantage sur le deuxième coup et sur le petit jeu qu'il faut exceller à Augusta. Donald n'a rien à envier à quiconque de ce côté.
Pour gagner un tournoi de cette envergure, ça prend aussi du cran et peut-être aussi, un peu de chien. Graeme McDowell possède toutes les qualités requises, si bien que personne ne serait vraiment surpris si Mickelson déposait un veston vert sur ses épaules dimanche prochain. Parmi les autres aspirants européens dignes de ce nom, j'aime les chances de Paul Casey ainsi que celles de Rory McIlroy. Même si ce dernier est encore bien jeune, il a déjà suffisamment de maturité pour surprendre tout le monde, même si cette prédiction s'avère davantage un souhait. Parlant de souhait, pourquoi pas une victoire majeure pour Sergio Garcia! Il semble avoir retrouvé un certain aplomb sur les verts et le reste de son jeu n'inquiète personne.
Toujours du côté souhait, j'aimerai voir Ernie Els remporter ce tournoi. Il me semble qu'il aurait sa place au dîner des champions. Une victoire australienne serait aussi bienvenue puisque ce pays s'avère une véritable pépinière pour le circuit PGA depuis plusieurs années déjà. Après l'Espagne, l'Allemagne, l'Afrique du Sud, l'Angleterre, le Pays de Galles, le Canada et l'Argentine, il me semble que l'Australie mérite d'avoir un représentant dans le cercle des vainqueurs.
Toutes ces belles prédictions et ces souhaits ne demeurent que de la spéculation. Les Watney, Kuchar, Fowler, Johnson, Poulter, Mahan, Watson, Oosthuisen et Molinari de ce monde peuvent exploser à tout moment sans oublier le plus célèbre golfeur de l'ère contemporaine, Tiger Woods, qui se sent quand même un peu chez lui à Augusta.
Une chose est certaine : on vivra de belles émotions et la tension va monter d'un cran à chaque jour. Et dimanche après-midi, lorsque les meneurs vont s'aventurer sur le deuxième neuf, les Dieux du golf vont se réunir quelque part afin d'écrire un scénario digne des meilleurs films d'Hollywood. Ne reste qu'à déterminer qui héritera de rôle-titre. Bon Masters!