Retenez ce nom : Keegan Bradley
Golf mardi, 16 août 2011. 16:41 dimanche, 15 déc. 2024. 09:49
Le dernier tournoi majeur de la saison 2011 fait maintenant partie du passé. Qu'est-ce qu'on en retiendra? La victoire de Bradley? La défaite de Dufner? Le retour raté de Woods? L'excellence de Hensen, Karlsson et Toms?
Ce sera sans doute un peu de tout ça mais d'abord et avant tout, rendons à César ce qui revient à César. Keegan Bradley, joueur recrue au circuit PGA Tour, déjà vainqueur de la classique Byron Nelson un peu plus tôt cette saison, s'envole avec un titre majeur à sa première année sur le circuit américain.
Que demandez de plus? Honnêtement, il s'agit là d'une saison de rêve pour Keegan Bradley qui, l'an passé à la même date, bataillait de son mieux sur le circuit Nationwide. Voilà une occasion de plus pour se rendre compte que la différence entre les deux circuits est minime, du moins en ce qui a trait aux premières places.
Lorsque l'on regarde de près les résultats finaux des tournois sur les deux circuits, on se rend compte à quel point il faut frôler la perfection et avoir la chance de son côté pour sortir vainqueur en bout de ligne.
Quelle belle leçon pour les joueurs de compétition
Si vous avez suivi de près le déroulement de la ronde finale du Championnat de la PGA, vous vous rappelez sûrement que Bradley a commis un triple boguey au 15e trou lors de la ronde finale. Combiné au jeu solide de Dufner, ce dernier jouissait alors d'une avance de 5 coups avec quatre à jouer.
Confortable avance me direz-vous. Est-il possible de perdre un tournoi dans de telles circonstances? Parlez-en à Dufner. Trois bogueys consécutifs, combinés aux « birdies » de Bradley au 16e et 17e, ramènent les deux joueurs à la case départ.
Le golf est- peut-être un jeu lent pour certains mais les choses se passent très vite sur le parcours. Keegan Bradley a donné, bien malgré lui, une leçon de persévérance à tous ceux et celles qui jouent du golf de compétition : ne jamais baisser les bras, quoi qu'il arrive. On lui aurait sans doute pardonné de vivre sa déception après ce fameux triple boguey et on l'aurait tout de même félicité pour sa bonne performance. Il est plutôt entré dans l'histoire en tant que champion majeur et l'excellence de son jeu permet de croire qu'il remportera sans doute plusieurs autres victoires.
Quand on frappe la balle à plus de 320 verges, qu'on utilise un fer 6 pour des coups de 210 verges et qu'on possède des mains de chirurgien autour et sur les verts, on réunit tous les ingrédients pour se donner des chances de victoires. Le jeune homme de 25 ans semble avoir une bonne tête sur les épaules et contrôle bien ses émotions lors des moments intenses. Reste à voir comment il va gérer cette célébrité soudaine.
Dernier tournoi de la saison régulière
Et oui, on en est déjà au dernier tournoi régulier de la saison puisque les séries éliminatoires débutent la semaine prochaine. Plusieurs joueurs de premier plan seront tout de même présents à ce Championnat Wyndham, disputé sur le parcours Sedgerfield à Greensboro, Caroline du Nord.
Plusieurs joueurs étoiles tenteront de grimper au classement de la Coupe FedEx afin d'améliorer leurs chances d'aller plus loin dans les séries. D'autres tenteront tout simplement d'entrer dans les trounois post-saison, réservés strictement aux 125 premiers de classe. Puis, le nombre de participants diminuera de semaine en semaine, alors que la grande finale réunira les 30 derniers survivants au Championnat du Tour. Le champion en titre de la Coupe, Jim Furyk, aura fort à faire pour défendre sa couronne puisqu'il occupe présentement la 70e position du classement. Il a tout de même démontré, lors du Championnat de la PGA, qu'avec un nouveau « putter », il peut encore tirer son épingle du jeu.
Parmi les déceptions de l'année 2011, qui tenteront tant bien que mal de profiter d'une dernière chance de faire les séries, notons les Ernie Els (126e), Padraig Harrington (130e), Stephen Ames (136e), Angel Cabrera (150e) et Henryk Stenson (179e).
Tiger Woods occupe le 129e échelon et n'est pas inscrit au Championnat Wyndham. C'est donc dire qu'il ne sera pas des séries cette année. Il manquera donc un gros morceau... quoique, depuis 2 ans, on commence à s'y habituer!
Ce sera sans doute un peu de tout ça mais d'abord et avant tout, rendons à César ce qui revient à César. Keegan Bradley, joueur recrue au circuit PGA Tour, déjà vainqueur de la classique Byron Nelson un peu plus tôt cette saison, s'envole avec un titre majeur à sa première année sur le circuit américain.
Que demandez de plus? Honnêtement, il s'agit là d'une saison de rêve pour Keegan Bradley qui, l'an passé à la même date, bataillait de son mieux sur le circuit Nationwide. Voilà une occasion de plus pour se rendre compte que la différence entre les deux circuits est minime, du moins en ce qui a trait aux premières places.
Lorsque l'on regarde de près les résultats finaux des tournois sur les deux circuits, on se rend compte à quel point il faut frôler la perfection et avoir la chance de son côté pour sortir vainqueur en bout de ligne.
Quelle belle leçon pour les joueurs de compétition
Si vous avez suivi de près le déroulement de la ronde finale du Championnat de la PGA, vous vous rappelez sûrement que Bradley a commis un triple boguey au 15e trou lors de la ronde finale. Combiné au jeu solide de Dufner, ce dernier jouissait alors d'une avance de 5 coups avec quatre à jouer.
Confortable avance me direz-vous. Est-il possible de perdre un tournoi dans de telles circonstances? Parlez-en à Dufner. Trois bogueys consécutifs, combinés aux « birdies » de Bradley au 16e et 17e, ramènent les deux joueurs à la case départ.
Le golf est- peut-être un jeu lent pour certains mais les choses se passent très vite sur le parcours. Keegan Bradley a donné, bien malgré lui, une leçon de persévérance à tous ceux et celles qui jouent du golf de compétition : ne jamais baisser les bras, quoi qu'il arrive. On lui aurait sans doute pardonné de vivre sa déception après ce fameux triple boguey et on l'aurait tout de même félicité pour sa bonne performance. Il est plutôt entré dans l'histoire en tant que champion majeur et l'excellence de son jeu permet de croire qu'il remportera sans doute plusieurs autres victoires.
Quand on frappe la balle à plus de 320 verges, qu'on utilise un fer 6 pour des coups de 210 verges et qu'on possède des mains de chirurgien autour et sur les verts, on réunit tous les ingrédients pour se donner des chances de victoires. Le jeune homme de 25 ans semble avoir une bonne tête sur les épaules et contrôle bien ses émotions lors des moments intenses. Reste à voir comment il va gérer cette célébrité soudaine.
Dernier tournoi de la saison régulière
Et oui, on en est déjà au dernier tournoi régulier de la saison puisque les séries éliminatoires débutent la semaine prochaine. Plusieurs joueurs de premier plan seront tout de même présents à ce Championnat Wyndham, disputé sur le parcours Sedgerfield à Greensboro, Caroline du Nord.
Plusieurs joueurs étoiles tenteront de grimper au classement de la Coupe FedEx afin d'améliorer leurs chances d'aller plus loin dans les séries. D'autres tenteront tout simplement d'entrer dans les trounois post-saison, réservés strictement aux 125 premiers de classe. Puis, le nombre de participants diminuera de semaine en semaine, alors que la grande finale réunira les 30 derniers survivants au Championnat du Tour. Le champion en titre de la Coupe, Jim Furyk, aura fort à faire pour défendre sa couronne puisqu'il occupe présentement la 70e position du classement. Il a tout de même démontré, lors du Championnat de la PGA, qu'avec un nouveau « putter », il peut encore tirer son épingle du jeu.
Parmi les déceptions de l'année 2011, qui tenteront tant bien que mal de profiter d'une dernière chance de faire les séries, notons les Ernie Els (126e), Padraig Harrington (130e), Stephen Ames (136e), Angel Cabrera (150e) et Henryk Stenson (179e).
Tiger Woods occupe le 129e échelon et n'est pas inscrit au Championnat Wyndham. C'est donc dire qu'il ne sera pas des séries cette année. Il manquera donc un gros morceau... quoique, depuis 2 ans, on commence à s'y habituer!