Singh s'approche du premier rang mondial
Golf lundi, 16 août 2004. 18:22 jeudi, 12 déc. 2024. 00:47
HAVEN, Wis. (AP) - "Il n'obtiendrait pas mon vote", disait l'an dernier un officiel du Temple de la renommée du golf à propos d'une éventuelle intronisation de Vijay Singh. "Il n'a pas produit à la hauteur de son talent."
Singh avait 40 ans à l'époque et semblait amorcer le déclin de sa carrière avec 14 victoires sur le circuit de la PGA, deux dans des tournois du grand chelem. L'officiel en question estimait que Singh aurait dû gagner davantage compte tenu de son élan titanesque et de son éthique de travail.
Un an plus tard, cette critique ne tient plus. Sa victoire dimanche au championnat de la PGA était sa 20e en carrière, sa troisième dans un tournoi du grand chelem, et elle lui vaut une exemption à vie.
Les statistiques de Singh sont supérieures à celles de Ben Crenshaw (19 victoires, deux dans des tournois du grand chelem) et Nick Price (18, 3).
Mais peu auraient prédit cette poussée, à commencer par Singh lui-même.
"Quand je suis arrivé ici, je voulais seulement bien gagner ma vie, a raconté le golfeur originaire des îles Fidji. Et je me suis mis à jouer vraiment bien.
"Je suis devenu de plus en plus motivé. Je voulais gagner des tournois, puis des majeurs. Plus je travaille fort, plus j'ai l'impression de pouvoir gagner de plus en plus de tournois."
La prochaine étape est de devenir le numéro un mondial, un objectif qu'il croyait pouvoir atteindre après cinq ans de jeu solide. Mais il est déjà rendu numéro deux, un maigre 10e de point derrière Tiger Woods et c'est lui qui a le vent dans les voiles en attendant le tournoi NEC.
Il pourra s'emparer du premier rang mondial à Firestone simplement en finissant devant Woods, en autant qu'Ernie Els ne soit pas le gagnant ou ne termine pas loin devant des deux autres.
Même si Singh ne passe plus des journées presque complètes sur les terrains de pratique, son éthique de travail demeure légendaire et suscite l'admiration de ses semblables.
Son travail l'a si bien servi qu'il peut se permettre de viser avec confiance des coups de départ qui paraîtraient trop audacieux aux autres.
Singh avait 40 ans à l'époque et semblait amorcer le déclin de sa carrière avec 14 victoires sur le circuit de la PGA, deux dans des tournois du grand chelem. L'officiel en question estimait que Singh aurait dû gagner davantage compte tenu de son élan titanesque et de son éthique de travail.
Un an plus tard, cette critique ne tient plus. Sa victoire dimanche au championnat de la PGA était sa 20e en carrière, sa troisième dans un tournoi du grand chelem, et elle lui vaut une exemption à vie.
Les statistiques de Singh sont supérieures à celles de Ben Crenshaw (19 victoires, deux dans des tournois du grand chelem) et Nick Price (18, 3).
Mais peu auraient prédit cette poussée, à commencer par Singh lui-même.
"Quand je suis arrivé ici, je voulais seulement bien gagner ma vie, a raconté le golfeur originaire des îles Fidji. Et je me suis mis à jouer vraiment bien.
"Je suis devenu de plus en plus motivé. Je voulais gagner des tournois, puis des majeurs. Plus je travaille fort, plus j'ai l'impression de pouvoir gagner de plus en plus de tournois."
La prochaine étape est de devenir le numéro un mondial, un objectif qu'il croyait pouvoir atteindre après cinq ans de jeu solide. Mais il est déjà rendu numéro deux, un maigre 10e de point derrière Tiger Woods et c'est lui qui a le vent dans les voiles en attendant le tournoi NEC.
Il pourra s'emparer du premier rang mondial à Firestone simplement en finissant devant Woods, en autant qu'Ernie Els ne soit pas le gagnant ou ne termine pas loin devant des deux autres.
Même si Singh ne passe plus des journées presque complètes sur les terrains de pratique, son éthique de travail demeure légendaire et suscite l'admiration de ses semblables.
Son travail l'a si bien servi qu'il peut se permettre de viser avec confiance des coups de départ qui paraîtraient trop audacieux aux autres.
