SOUTH HADLEY (Etats-Unis) (AFP) - La N.1 mondiale suédoise Annika Sorenstam devra relever le défi d'une jeune vague de plus en plus pressante pour tenter d'empocher son deuxième trophée majeur de la saison, à l'occasion du US Open de golf féminin qui débute jeudi à South Hadley (Massachusetts).

Sorenstam aura la faveur des pronostics pour le tournoi le mieux doté du circuit nord-américain LPGA (3,1 millions de dollars), qu'elle a remporté dès sa première saison chez les pros (1995), titre qu'elle a défendu l'année suivante.

De plus, elle joue en ce moment particulièrement bien, comme en témoignent les quatre trophées conquis cette saison, dont celui du Championnat LPGA en début de mois. Elle conserve l'espoir de remporter trois des quatre étapes majeures du circuit, à défaut du Grand Chelem qui lui a échappée dès la première étape: le Nabisco Grand Prix en mars dernier.

Sorenstam, 33 ans, devra se méfier de ses adversaires habituelles comme les Sud-coréennes Grace Park, lauréate de la première levée du Grand Chelem, et Se Ri Pak, lauréate en 1998 à l'âge de 20 ans, la Mexicaine Lorena Ochoa...

Mais ce sont les jeunes étoiles montantes qui risquent de troubler le jeu. De trois adolescentes engagées il y a trois ans, elles sont désormais 16 à figurer dans le tableau dont l'inévitable hawaïenne Michelle Wie (14 ans), présente sur invitation.

"Quand Se Ri Pak a gagné, tous les jeunes coréens de 10-11 ans ont voulu jouer au golf", se souvient Jooyoung Lang, une gamine de 16 ans venant de Seoul.

L'Américaine Hilary Lunke défendra un titre conquis après un barrage avec ses compatriotes Angela Stanford et Kelly Robbins, un titre d'autant plus important qu'il inaugurait son palmarès professionnel.

Patricia Meunier-Lebouc, seule représentante française, tentera de faire mieux que lors du Championnat LPGA où elle avait alterné le bon (69 le dernier jour) et le moins bon (76 la veille).