Talbot est mieux préparé pour Blainville
Golf mercredi, 29 juin 2011. 15:38 jeudi, 12 déc. 2024. 06:37
BLAINVILLE, Qc - Il y a un an, Daniel Talbot avait quitté le 18e vert de la ronde finale du Championnat de Montréal les épaules voûtées, les jambes lourdes et le teint blafard, déclarant au passage : « J'ai 57 ans et je n'ai plus l'énergie pour ça ».
Un an plus tard, le représentant du club de golf de l'île-des-Soeurs s'est ravisé et se dit « mieux préparé », moins inquiet par ses cocheurs d'allée et de sable (wedges). À l'aube du tournoi l'an dernier, Talbot avait appris que ses bâtons n'étaient pas réglementaires en vertu des règlements sur les rainures du circuit des Champions.
« Cette année, je suis arrivé avec un arsenal complet, et je procède encore à de petits changements, a confié Talbot. J'ai notamment changé mon bois no 1 - ce sera mon premier tournoi avec lui en fin de semaine -, et j'ai confiance car je le frappe mieux. L'adaptation n'a pas été longue.»
Depuis ses déboires de l'an dernier - il avait affiché un cumulatif de moins-1 (215) en 2010, à égalité au 63e rang -, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Plutôt que de bénéficier d'une exemption des organisateurs comme ce fut le cas l'an dernier, il a réussi à se qualifier par la grande porte en remportant le Challenge Desjardins de l'AGP du Québec, plus tôt en juin.
« C'était important pour moi cette année, parce qu'on aime toujours mériter notre billet, a commenté celui qui a tenté, en vain, de se qualifier quatre fois pour le circuit des Champions. Tu te sens plus à ta place. Je suis pas mal plus confiant que l'an passé. »
Talbot, qui a cessé de jouer au niveau international en 1987, a donc dit qu'il espérait faire mieux qu'en 2010, notamment parce qu'il sera davantage en mesure de composer avec la pression des milliers de spectateurs qui viendront l'encourager en bordure du parcours.
« Je vis mieux avec ça. C'est drôle, parce que l'hiver dernier, tandis que je me promenais en raquettes dans la région de Owl's Head, emmitouflé comme c'est pas possible, deux gars sont venus me saluer, a raconté Talbot. Je me disait 'ça fait 39 ans que les gens me voient la face, ils doivent être tannés'. Mais il faut croire que non... »
Viser les drapeaux
Talbot, qui s'est déjà qualifié à deux reprises pour l'Omnium britannique senior, souhaite aussi démontrer qu'il a sa place parmi les grands du circuit des Champions. En conséquence, il a indiqué qu'il avait apporté quelques améliorations à sa stratégie afin d'essayer d'obtenir un bien meilleur score cette année.
« S'il y a une chose que j'ai apprise à ce jeu-là, c'est de ne jamais dire 'je l'ai', et 'je la frappe bien', a lancé Talbot en riant. Si tu dis ça, la semaine va être longue.
« L'autre chose, c'est qu'ils (les champions) courent après les drapeaux comme s'il n'y avait pas de lendemain. Ce n'est pas la même stratégie qu'un tournoi de quatre rondes. Ça m'avait beaucoup marqué l'an dernier, et donc dès le premier coup cette année je vais devoir viser la coupe », a mentionné Talbot, pourtant reconnu comme un golfeur agressif.
Il a toutefois rappelé mercredi qu'il ne s'attendait pas à l'emporter en fin de semaine. Réaliste, il a souligné que la majorité des golfeurs du circuit des Champions s'entraînent en gymnase pendant d'innombrables heures et frappent des milliers de paniers de balles chaque année.
« Au Québec, on ne fait rien durant l'hiver, alors on recommence au printemps à 50, peut-être 60 pour cent de notre potentiel, a illustré Talbot. On n'accumule jamais les succès. Et veux, veux pas, tes performances vont être en dents de scie. Eux, pendant ce temps-là, jouent à longueur d'année dans le sud des États-Unis. On ne peut donc pas rivaliser avec eux, à moins de déménager en Arizona. »
Ainsi, pour des motifs financiers, mais également parce qu'il a réalisé récemment qu'il existait autre chose à l'extérieur du golf, Talbot a répété qu'il sera au Fontainebleau en fin de semaine pour s'amuser avant tout.
Un an plus tard, le représentant du club de golf de l'île-des-Soeurs s'est ravisé et se dit « mieux préparé », moins inquiet par ses cocheurs d'allée et de sable (wedges). À l'aube du tournoi l'an dernier, Talbot avait appris que ses bâtons n'étaient pas réglementaires en vertu des règlements sur les rainures du circuit des Champions.
« Cette année, je suis arrivé avec un arsenal complet, et je procède encore à de petits changements, a confié Talbot. J'ai notamment changé mon bois no 1 - ce sera mon premier tournoi avec lui en fin de semaine -, et j'ai confiance car je le frappe mieux. L'adaptation n'a pas été longue.»
Depuis ses déboires de l'an dernier - il avait affiché un cumulatif de moins-1 (215) en 2010, à égalité au 63e rang -, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Plutôt que de bénéficier d'une exemption des organisateurs comme ce fut le cas l'an dernier, il a réussi à se qualifier par la grande porte en remportant le Challenge Desjardins de l'AGP du Québec, plus tôt en juin.
« C'était important pour moi cette année, parce qu'on aime toujours mériter notre billet, a commenté celui qui a tenté, en vain, de se qualifier quatre fois pour le circuit des Champions. Tu te sens plus à ta place. Je suis pas mal plus confiant que l'an passé. »
Talbot, qui a cessé de jouer au niveau international en 1987, a donc dit qu'il espérait faire mieux qu'en 2010, notamment parce qu'il sera davantage en mesure de composer avec la pression des milliers de spectateurs qui viendront l'encourager en bordure du parcours.
« Je vis mieux avec ça. C'est drôle, parce que l'hiver dernier, tandis que je me promenais en raquettes dans la région de Owl's Head, emmitouflé comme c'est pas possible, deux gars sont venus me saluer, a raconté Talbot. Je me disait 'ça fait 39 ans que les gens me voient la face, ils doivent être tannés'. Mais il faut croire que non... »
Viser les drapeaux
Talbot, qui s'est déjà qualifié à deux reprises pour l'Omnium britannique senior, souhaite aussi démontrer qu'il a sa place parmi les grands du circuit des Champions. En conséquence, il a indiqué qu'il avait apporté quelques améliorations à sa stratégie afin d'essayer d'obtenir un bien meilleur score cette année.
« S'il y a une chose que j'ai apprise à ce jeu-là, c'est de ne jamais dire 'je l'ai', et 'je la frappe bien', a lancé Talbot en riant. Si tu dis ça, la semaine va être longue.
« L'autre chose, c'est qu'ils (les champions) courent après les drapeaux comme s'il n'y avait pas de lendemain. Ce n'est pas la même stratégie qu'un tournoi de quatre rondes. Ça m'avait beaucoup marqué l'an dernier, et donc dès le premier coup cette année je vais devoir viser la coupe », a mentionné Talbot, pourtant reconnu comme un golfeur agressif.
Il a toutefois rappelé mercredi qu'il ne s'attendait pas à l'emporter en fin de semaine. Réaliste, il a souligné que la majorité des golfeurs du circuit des Champions s'entraînent en gymnase pendant d'innombrables heures et frappent des milliers de paniers de balles chaque année.
« Au Québec, on ne fait rien durant l'hiver, alors on recommence au printemps à 50, peut-être 60 pour cent de notre potentiel, a illustré Talbot. On n'accumule jamais les succès. Et veux, veux pas, tes performances vont être en dents de scie. Eux, pendant ce temps-là, jouent à longueur d'année dans le sud des États-Unis. On ne peut donc pas rivaliser avec eux, à moins de déménager en Arizona. »
Ainsi, pour des motifs financiers, mais également parce qu'il a réalisé récemment qu'il existait autre chose à l'extérieur du golf, Talbot a répété qu'il sera au Fontainebleau en fin de semaine pour s'amuser avant tout.