U.S. Open 2010 petit retour en arrière
Golf mercredi, 23 juin 2010. 14:15 vendredi, 13 déc. 2024. 23:38
C'est en faisant la description du Skins game canadien hier soir (mardi) que je me suis mis à repenser au déroulement du U.S. Open qui s'est terminé dimanche. La ronde finale m'a quelque peu déçu sans trop savoir pourquoi. Après un examen un peu plus approfondi, je crois comprendre ma déception.
Premièrement, la qualité et, surtout, la couleur des verts de Pebble Beach a dérangé les joueurs (et les téléspectateurs), et ce, depuis le tout début du tournoi. Comment diable peut-on arriver à de tels résultats lorsque l'on sait 5 ou 6 ans à l'avance que l'on va présenter l'omnium national sur son parcours? Jamais n'a-t-on vu autant de petits coups roulés ratés par les plus grands virtuoses de la profession. J'espère de tout cœur qu'il s'agit là d'un caprice de la nature et que ce n'est pas une nouvelle trouvaille pour frustrer les joueurs.
Mis à part l'état des verts, le parcours était superbe. Les nombreux changements apportés ont ajouté encore plus de charme (et de difficultés) à ce parcours mythique situé aux abords de l'océan Pacifique. Il fallait placer sa balle de bon côté de l'allée sur chacun de ses coups de départ pour avoir accès aux fanions sinon la normale devenait aussitôt très difficile à obtenir. Le U.S. Open se veut le test ultime de golf si bien que l'on est en mode survie pendant les 4 jours de compétition. Les joueurs s'élancent nerveusement, car tout peut s'écrouler à tout moment comme ce fût le cas pour plusieurs au 14e trou. Avez-vous déjà vu une normale 5 aussi difficile ou plutôt aussi pénalisante? Si le coup d'approche, généralement joué avec un wedge, est le moindrement raté, il y a peut-être un double ou un triple boguey qui vous attend. Au U.S. Open, ça fait partie de la « game ».
Mes meilleurs souvenirs de cette 110e édition du U.S. Open demeurent les rondes électrisantes de Phil Mickelson (vendredi) et de Tiger Woods (samedi). Lorsque ces joueurs entrent dans leur bulle tout devient possible. Le temps d'une ronde, toutes les difficultés de ce magnifique parcours étaient disparues. Tous deux nous ont donné de faux espoirs, car les rondes du lendemain se sont avérées très décevantes. On a finalement eu droit à une bataille serrée entre un irlandais du nord et un français que personne n'a vu venir. Gregory Havret en a impressionné plus d'un (je m'inclus dans ce groupe) en présentant du jeu solide et intelligent. La simplicité de son élan et son contrôle émotionnel l'ont mené à un seul petit coup de remporter un tournoi majeur. L'expérience devrait lui être profitable. Chose certaine, il ne restera pas au 391e rang du classement mondial bien longtemps. (En fait, il est maintenant 104e).
C'est finalement Graeme McDowell qui fut le dernier survivant de cette rude épreuve. Son jeu méthodique, ses coups de fers précis et sa patience auront finalement eu raison de tous les autres concurrents. McDowell n'est pas le dernier venu dans le monde du golf professionnel, il ne fait que passer à une étape supérieure en remportant son premier tournoi majeur. On s'est rendu compte que cela prend beaucoup plus qu'un bel élan de golf pour gagner un tel championnat. Un tel parcours vous force à penser à bien penser et à peser le pour et le contre à chacun de vos coups. McDowell a démontré son grand talent et beaucoup de sang froid. Il peut fêter sa grande victoire comme les Irlandais savent si bien le faire, car c'est pleinement mérité. Après de telles émotions, les prochains tournois risquent de nous apparaître un peu plus ternes. Ça aussi, ça fait partie de la « game ».
Premièrement, la qualité et, surtout, la couleur des verts de Pebble Beach a dérangé les joueurs (et les téléspectateurs), et ce, depuis le tout début du tournoi. Comment diable peut-on arriver à de tels résultats lorsque l'on sait 5 ou 6 ans à l'avance que l'on va présenter l'omnium national sur son parcours? Jamais n'a-t-on vu autant de petits coups roulés ratés par les plus grands virtuoses de la profession. J'espère de tout cœur qu'il s'agit là d'un caprice de la nature et que ce n'est pas une nouvelle trouvaille pour frustrer les joueurs.
Mis à part l'état des verts, le parcours était superbe. Les nombreux changements apportés ont ajouté encore plus de charme (et de difficultés) à ce parcours mythique situé aux abords de l'océan Pacifique. Il fallait placer sa balle de bon côté de l'allée sur chacun de ses coups de départ pour avoir accès aux fanions sinon la normale devenait aussitôt très difficile à obtenir. Le U.S. Open se veut le test ultime de golf si bien que l'on est en mode survie pendant les 4 jours de compétition. Les joueurs s'élancent nerveusement, car tout peut s'écrouler à tout moment comme ce fût le cas pour plusieurs au 14e trou. Avez-vous déjà vu une normale 5 aussi difficile ou plutôt aussi pénalisante? Si le coup d'approche, généralement joué avec un wedge, est le moindrement raté, il y a peut-être un double ou un triple boguey qui vous attend. Au U.S. Open, ça fait partie de la « game ».
Mes meilleurs souvenirs de cette 110e édition du U.S. Open demeurent les rondes électrisantes de Phil Mickelson (vendredi) et de Tiger Woods (samedi). Lorsque ces joueurs entrent dans leur bulle tout devient possible. Le temps d'une ronde, toutes les difficultés de ce magnifique parcours étaient disparues. Tous deux nous ont donné de faux espoirs, car les rondes du lendemain se sont avérées très décevantes. On a finalement eu droit à une bataille serrée entre un irlandais du nord et un français que personne n'a vu venir. Gregory Havret en a impressionné plus d'un (je m'inclus dans ce groupe) en présentant du jeu solide et intelligent. La simplicité de son élan et son contrôle émotionnel l'ont mené à un seul petit coup de remporter un tournoi majeur. L'expérience devrait lui être profitable. Chose certaine, il ne restera pas au 391e rang du classement mondial bien longtemps. (En fait, il est maintenant 104e).
C'est finalement Graeme McDowell qui fut le dernier survivant de cette rude épreuve. Son jeu méthodique, ses coups de fers précis et sa patience auront finalement eu raison de tous les autres concurrents. McDowell n'est pas le dernier venu dans le monde du golf professionnel, il ne fait que passer à une étape supérieure en remportant son premier tournoi majeur. On s'est rendu compte que cela prend beaucoup plus qu'un bel élan de golf pour gagner un tel championnat. Un tel parcours vous force à penser à bien penser et à peser le pour et le contre à chacun de vos coups. McDowell a démontré son grand talent et beaucoup de sang froid. Il peut fêter sa grande victoire comme les Irlandais savent si bien le faire, car c'est pleinement mérité. Après de telles émotions, les prochains tournois risquent de nous apparaître un peu plus ternes. Ça aussi, ça fait partie de la « game ».