WINNIPEG - Quand Lorie Kane regarde autour d'elle sur les terrains de golf, la vétérante canadienne réalise que le visage de son sport a changé.

Il n'y a pas que les Américaines et les Européennes qui dominent sur le circuit de la LPGA.

Cette année, 126 joueuses actives représentent 28 pays différents et près de la moitié d'entre elles viennent d'Asie.

Il y a aussi beaucoup de jeunes golfeuses.

L'âge moyen des membres du top 10 mondial avant l'Omnium canadien au club St. Charles est de 24 ans. La Japonaise Ai Miyazato, qui occupe le premier rang de l'échelle mondiale, est âgée de 25 ans.

Les joueuses ne peuvent obtenir leur carte de la LPGA avant l'âge de 18 ans, mais plusieurs golfeuses décident de devenir professionnelles avant l'âge permis et jouent grâce à des exemptions offertes par les commanditaires.

Kane apprécie la nouvelle tendance.

"Je pense que c'est super, a dit la native de Charlottetown, âgée de 45 ans. Cela signifie que le golf féminin est fort, non seulement au Canada et aux États-Unis, mais partout dans le monde. Je pense que c'est ainsi que ça doit être si la LPGA veut continuer son développement."

Le tournoi de cette semaine, le seul arrêt du circuit en sol canadien, débute jeudi. En tout, 156 golfeuses prendront part à l'événement, dont 48 des 50 premières joueuses sur la liste des meilleures boursières.

Aucune Canadienne a réussi à se qualifier pour les rondes de la fin de semaine l'an dernier et 14 tenteront leur chance cette semaine. La dernière Canadienne à avoir gagné l'Omnium canadien est Jocelyne Bourassa en 1973.

Alena Sharp de Hamilton est la Canadienne la mieux classée sur l'échelle mondiale. Elle occupe le 112e rang et a remporté 113 340 $ cette saison.