US Open : de nombreux prétendants
Golf mercredi, 15 juin 2011. 20:37 samedi, 14 déc. 2024. 21:00
BETHESDA, États-Unis - Le deuxième tournoi de golf majeur de l'année semble être beaucoup plus accessible qu'à l'habitude.
Et Tiger Woods y est un peu pour quelque chose. Il ne sera pas d'office à l'Omnium des États-Unis en raison d'une blessure à la jambe gauche, et ne fait plus partie du tableau des meneurs depuis plus d'un an. Il s'agira de la première fois depuis 1999 que le tournoi aura lieu sans que Woods soit no 1 mondial.
Luke Donald et Lee Westwood sont présentement les deux golfeurs les mieux classés au monde, eux qui n'ont encore jamais gagné de titre majeur. La parité est telle que 10 athlètes différents ont remporté les 10 derniers tournois majeurs, alors que les trois derniers champions sont tous âgés dans la vingtaine.
Mais il y a une autre raison qui explique pourquoi l'Omnium des États-Unis, qui s'amorcera jeudi, est à la portée de tous: cette année, personne ne se plaint.
Jack Nicklaus, vainqueur du tournoi à quatre reprises, a l'habitude d'entendre les joueurs se plaindre des allées étroites et des verts aux conditions difficiles.
Mais l'événement n'a pas fait l'objet de beaucoup de critiques cette semaine. Ces dernières années, l'Association de golf des États-Unis a tout fait pour que l'Omnium soit fidèle à sa réputation de «tournoi de golf le plus ardu», en faisant plus que seulement rendre le terrain difficile à apprivoiser.
«Si tu te plains du terrain, c'est comme si tu te plaignais que tu n'étais pas capable de frapper des balles», a mentionné Padraig Harrington.
Geoff Ogilvy, qui a remporté le tournoi il y a cinq ans, fait quant à lui partie de ceux qui préfèreraient que les terrains présentent des conditions optimales.
«J'aimerais que les organisateurs regardent les terrains et se disent 'Comment pourrions-nous aménager les terrains pour qu'au bout du compte on puisse couronner le meilleur golfeur cette semaine?', a-t-il dit. Et heureusement, c'est de plus en plus leur façon de penser. Autrefois, c'était plutôt 'Comment pourrions-nous rendre ce parcours le plus difficile possible?'.»
Phil Mickelson a connu du succès dans à peu près toutes les conditions à l'Omnium des États-Unis, lui qui a établi un record en ayant été finaliste du tournoi à cinq reprises. Tout ce qui lui reste à faire maintenant, c'est de le gagner. Et l'absence de Woods, contrairement à ce qu'on pourrait croire, ne constitue pas nécessairement un avantage pour Mickelson.
«J'ai toujours cru que Tiger allait chercher le meilleur golf en moi à travers les années, a indiqué Mickelson. Et même si ma fiche contre lui n'est pas particulièrement reluisante, il m'a aidé à me dépasser et à atteindre un niveau que je n'aurais peut-être jamais atteint s'il n'avait pas été là pour me pousser à bien jouer.
«Alors le défi pour moi cette semaine sera d'élever mon jeu d'un cran sans qu'il ne soit là pour me forcer à réaliser mes objectifs. Et en ce sens, ce sera sûrement un peu plus difficile.»
Et Tiger Woods y est un peu pour quelque chose. Il ne sera pas d'office à l'Omnium des États-Unis en raison d'une blessure à la jambe gauche, et ne fait plus partie du tableau des meneurs depuis plus d'un an. Il s'agira de la première fois depuis 1999 que le tournoi aura lieu sans que Woods soit no 1 mondial.
Luke Donald et Lee Westwood sont présentement les deux golfeurs les mieux classés au monde, eux qui n'ont encore jamais gagné de titre majeur. La parité est telle que 10 athlètes différents ont remporté les 10 derniers tournois majeurs, alors que les trois derniers champions sont tous âgés dans la vingtaine.
Mais il y a une autre raison qui explique pourquoi l'Omnium des États-Unis, qui s'amorcera jeudi, est à la portée de tous: cette année, personne ne se plaint.
Jack Nicklaus, vainqueur du tournoi à quatre reprises, a l'habitude d'entendre les joueurs se plaindre des allées étroites et des verts aux conditions difficiles.
Mais l'événement n'a pas fait l'objet de beaucoup de critiques cette semaine. Ces dernières années, l'Association de golf des États-Unis a tout fait pour que l'Omnium soit fidèle à sa réputation de «tournoi de golf le plus ardu», en faisant plus que seulement rendre le terrain difficile à apprivoiser.
«Si tu te plains du terrain, c'est comme si tu te plaignais que tu n'étais pas capable de frapper des balles», a mentionné Padraig Harrington.
Geoff Ogilvy, qui a remporté le tournoi il y a cinq ans, fait quant à lui partie de ceux qui préfèreraient que les terrains présentent des conditions optimales.
«J'aimerais que les organisateurs regardent les terrains et se disent 'Comment pourrions-nous aménager les terrains pour qu'au bout du compte on puisse couronner le meilleur golfeur cette semaine?', a-t-il dit. Et heureusement, c'est de plus en plus leur façon de penser. Autrefois, c'était plutôt 'Comment pourrions-nous rendre ce parcours le plus difficile possible?'.»
Phil Mickelson a connu du succès dans à peu près toutes les conditions à l'Omnium des États-Unis, lui qui a établi un record en ayant été finaliste du tournoi à cinq reprises. Tout ce qui lui reste à faire maintenant, c'est de le gagner. Et l'absence de Woods, contrairement à ce qu'on pourrait croire, ne constitue pas nécessairement un avantage pour Mickelson.
«J'ai toujours cru que Tiger allait chercher le meilleur golf en moi à travers les années, a indiqué Mickelson. Et même si ma fiche contre lui n'est pas particulièrement reluisante, il m'a aidé à me dépasser et à atteindre un niveau que je n'aurais peut-être jamais atteint s'il n'avait pas été là pour me pousser à bien jouer.
«Alors le défi pour moi cette semaine sera d'élever mon jeu d'un cran sans qu'il ne soit là pour me forcer à réaliser mes objectifs. Et en ce sens, ce sera sûrement un peu plus difficile.»