Victoire populaire de Rickie Fowler
Golf lundi, 7 mai 2012. 12:47 jeudi, 12 déc. 2024. 07:36
Le plus bel espoir américain, Rickie Fowler, a finalement brisé la glace hier, en Caroline du Nord, en remportant un premier titre sur le circuit PGA Tour, soit la Championnat Wells Fargo. Le jeune homme de 23 ans, au style flamboyant avec ses vêtements fluo et ses longs cheveux, a joué du golf très solide lors de la ronde ultime pour finalement vaincre son compatriote D.A.Points ainsi que le Nord-Irlandais Rory McIlroy, au premier trou de prolongation.
Affichant une détermination que l'on ne lui connaissait pas jusqu'ici, Fowler avait du feu dans les yeux tout au long de la ronde et frappait la balle solidement à chacun de ses coups de départ, ce qui lui a permis d'attaquer la plupart des longues normales 4 avec des fers courts en mains. Il a aussi profité de sa puissance pour atteindre quelques normales cinq au deuxième coup, enregistrant au passage quatre oiselets en autant d'occasions. À son 67e tournoi en carrière, le jeune californien semblait fin prêt pour un premier triomphe. Chacun de ses coups roulés était frappé fermement et il a démontré une concentration impeccable jusqu'à la toute fin. Cette victoire permet à Fowler de se hisser au 24e rang du classement mondial et de pratiquement s'assurer d'une place sur l'équipe américaine pour la prochaine édition de la Coupe Ryder. Il s'agira, pour lui, d'une 2e participation à ce prestigieux rendez-vous.
Ce tournoi nous a permis d'entrevoir ce qui nous attend au cours des prochaines années. Avec un McIlroy qui n'est vient à peine de fêter ses 23 ans, ça promet d'être très intéressant. On devrait assister à d'excellents duels entre lui et les Fowler, Manassero, Ishikawa, Day, Molinari et compagnie, sans oublier les jeunes vétérans comme Donald, Garcia, Woods, Watson , Scott, Mickelson et Westwood, pour n'en nommer que quelques-uns. Le golf professionnel est en bonne santé et la relève nous permet de croire qu'il en sera ainsi pour de nombreuses années. Cette vive et saine compétition rendra la domination d'un joueur extrêmement difficile, même si McIlroy semble avoir une petite longueur d'avance sur ses plus proches poursuivants. Il a d'ailleurs repris le titre de premier joueur au monde grâce à sa 2e place hier. On ne peut que se réjouir de pouvoir compter sur ces excellents ambassadeurs pour promouvoir le golf sur tous les continents. Non seulement ils sont talentueux et spectaculaires, ils démontrent également un comportement exemplaire et du respect pour leurs adversaires, des valeurs que l'on veut transmettre à notre jeunesse, mais qui semblent malheureusement faire défaut dans bien d'autres sports. Ces jeunes professionnels semblent avoir bien compris les responsabilités qui se rattachent au vedettariat et sont en mesure de garder les deux pieds sur terre tout en demeurant accessibles et près des gens... bravo!
Place au championnat des joueurs
Qualifié comme étant le 5e tournoi majeur de la saison (non-officiel), le Championnat des joueurs se mettra en branle, dès jeudi, sur le superbe parcours TPC Sawgrass de Ponte Vedra, en Floride. La plupart des joueurs disent que c'est le tournoi le plus difficile à gagner. Année après année, on a droit à un peloton de départ des plus relevés, sans oublier la difficulté et la complexité du parcours que plusieurs appréhendent dès qu'ils y mettent les pieds. Le fameux 17e trou, où on doit atteindre une île sur le coup de départ, est sans doute le trou de golf le plus connu au monde. Il a aussi le don de rendre les joueurs nerveux, à tout le moins anxieux, à chaque fois qu'ils se présentent sur le tertre de départ. Lorsque l'architecte Pete Dye a conçu ce parcours au début des années 80, on était loin de se douter qu'il deviendrait aussi populaire auprès des spectateurs et des téléspectateurs. Baptisé the stadium course, cet amphithéâtre permet aux amateurs de jouir d'une vue imprenable sur la plupart des trous et d'être très près de l'action. Les nombreuses réactions de foule ne sont pas sans nous rappeler celles que l'on entend sur le parcours du Augusta National lors de la présentation de tournoi des Maîtres. En fait, l'ambiance que l'on retrouve sur le parcours et la fébrilité des spectateurs sont très comparables.
La crème de la crème sera au rendez-vous, mis à part le récent champion du tournoi des Maîtres, Bubba Watson, qui s'est désisté ces derniers jours. Il a mentionné qu'il préférait passer plus de temps avec sa famille et que son absence n'allait nullement nuire au déroulement de la compétition. Il n'a convaincu personne avec cette déclaration, bien au contraire. Il a bien sûr droit à sa vie privée, mais on comprend très mal son retrait d'un tournoi aussi important. Lorsque l'on est champion en titre du Tournoi des Maîtres, on doit aussi accepter les obligations qui s'y rattachent. Watson prive des millions d'amateurs de golf en s'absentant d'un des rares rendez-vous de la saison réunissant l'élite mondiale, puisqu'il en fait partie.
Le spectacle ne devrait pas trop en souffrir, car les nombreux joueurs de premier plan nous feront vite oublier son absence. Est-ce que McIlroy va dominer tout le monde? Tiger peut-il retrouver sa touche magique à temps? Le putter de Michelson va-t-il répondre à l'appel? Ce ne sont-là que quelques questions que l'on se pose à l'aube de ce grand tournoi. La seule chose que l'on peut affirmer sans se tromper, c'est que nous allons assister à un spectacle de très grande qualité, dans un décor unique, là où règnent une atmosphère fantastique et une tension quasi insoutenable. J'ai déjà hâte de prendre l'avion et de constater tout ça de visu on se revoit en fin de semaine, sur les ondes de RDS. Bien sûr. Bon golf!
Affichant une détermination que l'on ne lui connaissait pas jusqu'ici, Fowler avait du feu dans les yeux tout au long de la ronde et frappait la balle solidement à chacun de ses coups de départ, ce qui lui a permis d'attaquer la plupart des longues normales 4 avec des fers courts en mains. Il a aussi profité de sa puissance pour atteindre quelques normales cinq au deuxième coup, enregistrant au passage quatre oiselets en autant d'occasions. À son 67e tournoi en carrière, le jeune californien semblait fin prêt pour un premier triomphe. Chacun de ses coups roulés était frappé fermement et il a démontré une concentration impeccable jusqu'à la toute fin. Cette victoire permet à Fowler de se hisser au 24e rang du classement mondial et de pratiquement s'assurer d'une place sur l'équipe américaine pour la prochaine édition de la Coupe Ryder. Il s'agira, pour lui, d'une 2e participation à ce prestigieux rendez-vous.
Ce tournoi nous a permis d'entrevoir ce qui nous attend au cours des prochaines années. Avec un McIlroy qui n'est vient à peine de fêter ses 23 ans, ça promet d'être très intéressant. On devrait assister à d'excellents duels entre lui et les Fowler, Manassero, Ishikawa, Day, Molinari et compagnie, sans oublier les jeunes vétérans comme Donald, Garcia, Woods, Watson , Scott, Mickelson et Westwood, pour n'en nommer que quelques-uns. Le golf professionnel est en bonne santé et la relève nous permet de croire qu'il en sera ainsi pour de nombreuses années. Cette vive et saine compétition rendra la domination d'un joueur extrêmement difficile, même si McIlroy semble avoir une petite longueur d'avance sur ses plus proches poursuivants. Il a d'ailleurs repris le titre de premier joueur au monde grâce à sa 2e place hier. On ne peut que se réjouir de pouvoir compter sur ces excellents ambassadeurs pour promouvoir le golf sur tous les continents. Non seulement ils sont talentueux et spectaculaires, ils démontrent également un comportement exemplaire et du respect pour leurs adversaires, des valeurs que l'on veut transmettre à notre jeunesse, mais qui semblent malheureusement faire défaut dans bien d'autres sports. Ces jeunes professionnels semblent avoir bien compris les responsabilités qui se rattachent au vedettariat et sont en mesure de garder les deux pieds sur terre tout en demeurant accessibles et près des gens... bravo!
Place au championnat des joueurs
Qualifié comme étant le 5e tournoi majeur de la saison (non-officiel), le Championnat des joueurs se mettra en branle, dès jeudi, sur le superbe parcours TPC Sawgrass de Ponte Vedra, en Floride. La plupart des joueurs disent que c'est le tournoi le plus difficile à gagner. Année après année, on a droit à un peloton de départ des plus relevés, sans oublier la difficulté et la complexité du parcours que plusieurs appréhendent dès qu'ils y mettent les pieds. Le fameux 17e trou, où on doit atteindre une île sur le coup de départ, est sans doute le trou de golf le plus connu au monde. Il a aussi le don de rendre les joueurs nerveux, à tout le moins anxieux, à chaque fois qu'ils se présentent sur le tertre de départ. Lorsque l'architecte Pete Dye a conçu ce parcours au début des années 80, on était loin de se douter qu'il deviendrait aussi populaire auprès des spectateurs et des téléspectateurs. Baptisé the stadium course, cet amphithéâtre permet aux amateurs de jouir d'une vue imprenable sur la plupart des trous et d'être très près de l'action. Les nombreuses réactions de foule ne sont pas sans nous rappeler celles que l'on entend sur le parcours du Augusta National lors de la présentation de tournoi des Maîtres. En fait, l'ambiance que l'on retrouve sur le parcours et la fébrilité des spectateurs sont très comparables.
La crème de la crème sera au rendez-vous, mis à part le récent champion du tournoi des Maîtres, Bubba Watson, qui s'est désisté ces derniers jours. Il a mentionné qu'il préférait passer plus de temps avec sa famille et que son absence n'allait nullement nuire au déroulement de la compétition. Il n'a convaincu personne avec cette déclaration, bien au contraire. Il a bien sûr droit à sa vie privée, mais on comprend très mal son retrait d'un tournoi aussi important. Lorsque l'on est champion en titre du Tournoi des Maîtres, on doit aussi accepter les obligations qui s'y rattachent. Watson prive des millions d'amateurs de golf en s'absentant d'un des rares rendez-vous de la saison réunissant l'élite mondiale, puisqu'il en fait partie.
Le spectacle ne devrait pas trop en souffrir, car les nombreux joueurs de premier plan nous feront vite oublier son absence. Est-ce que McIlroy va dominer tout le monde? Tiger peut-il retrouver sa touche magique à temps? Le putter de Michelson va-t-il répondre à l'appel? Ce ne sont-là que quelques questions que l'on se pose à l'aube de ce grand tournoi. La seule chose que l'on peut affirmer sans se tromper, c'est que nous allons assister à un spectacle de très grande qualité, dans un décor unique, là où règnent une atmosphère fantastique et une tension quasi insoutenable. J'ai déjà hâte de prendre l'avion et de constater tout ça de visu on se revoit en fin de semaine, sur les ondes de RDS. Bien sûr. Bon golf!