Weir toujours en tête
Golf samedi, 11 sept. 2004. 19:08 samedi, 14 déc. 2024. 06:24
OAKVILLE, Ont. (PC) - Le cocheur de Mike Weir a coupé au travers l'herbe longue et frappé la balle parfaitement, l'envoyant brièvement dans les airs avant qu'elle ne retombe au coeur de la coupe.
OAKVILLE, Ont. (PC) - Le cocheur de Mike Weir a coupé au travers l'herbe longue et frappé la balle parfaitement, l'envoyant brièvement dans les airs avant qu'elle ne retombe au coeur de la coupe.
Le Canadien a brandi le poing et salué la foule de sa casquette - le petit gaucher n'allait pas baisser les bras, du moins pas aujourd'hui.
Weir a fait preuve de constance sous le soleil, samedi, et il a ramené une carte de 70 pour se cramponner à son avance à l'issue du troisième parcours de l'Omnium canadien Bell.
C'est la première fois depuis Richard Zokol en 1987 qu'un Canadien détient l'avance, du moins en partie, après 54 trous à l'occasion du tournoi national canadien. Le Canada n'a pas vu l'un des siens le remporter depuis 50 ans.
"Je sais que je serai très concentré, a déclaré Weir en évoquant le parcours final de dimanche. J'ai hâte de relever le défi.
"A mes yeux, ce tournoi vaut autant, sinon plus, qu'une victoire lors d'un tournoi majeur."
Weir, qui est originaire de Bright's Grove, en Ontario, avait un total de 203, 10 coups sous la normale. Il devançait ainsi Vijay Singh, Jesper Parnevik et Cliff Kresge par trois coups.
Singh, le meilleur joueur au classement mondial depuis peu, a connu des hauts et des bas, samedi, si bien qu'il a joué 72. Parnevik a présenté une carte de 71, tandis que Kresge a réussi le meilleur score de la journée à égalité avec d'autres golfeurs, soit 67.
Le dernier trio de la journée de samedi, composé de Weir, Singh et Parnevik, a commencé la ronde avec beaucoup de promesses, mais la lutte attendue n'a pas vraiment eu lieu puisque la plupart des golfeurs ont plutôt dû se battre avec le parcours de Glen Abbey.
Les modifications apportées au terrain ont clairement fonctionné. Tiger Woods avait démoli le parcours signé par Jack Nicklaus la dernière fois que l'Omnium canadien avait été disputé à Glen Abbey, en 2000, alors qu'il l'avait emporté en retranchant 22 coups à la normale.
Après trois parcours, cette année, seul Weir a atteint la dizaine sous le par.
"Je suis un peu surpris que personne d'autre n'ait eu de meilleurs scores, a commenté Parnevik. C'était une journée bizarre."
Pourtant, si Weir avait davantage brillé sur les verts, il aurait connu une meilleure journée encore. Weir a atteint 13 verts en coups réglementaires mais il a eu besoin de 30 roulés, laissant plusieurs balles en bordure de coupe sur des tentatives de birdie.
"Le golf est un drôle de jeu, a lancé Weir. Parfois, tu cales tout ce que tu touches. Aujourd'hui, j'ai dû attendre."
"Les autres golfeurs sont contents, a reconnu Parnevik en parlant des difficultés de Weir. Sinon, il aurait pu filer seul sans problème."
Weir a toutefois fait ce qu'il fallait faire, atteignant les allées et les verts en route vers une séquence de sept normales d'affilée. Il n'a pas connu de problèmes jusqu'au huitième trou, une normale-4, alors qu'il s'est retrouvé dans l'herbe longue au-delà du vert.
C'était le premier vert qu'il ratait au cours de la ronde, mais peu importe. Weir a calé son coup d'approche et pris une avance de quatre coups sur des concurrents qui ne parvenaient pas à récolter suffisamment de birdies pour le rattraper.
Jim Rutledge (75) et David Morland IV (73) ont été les seuls autres Canadiens à se qualifier pour la deuxième moitié du tournoi. Morland était à 13 coups de la tête et Rutledge, à 17 coups.
Stephen Ames et le Québécois Marc Girouard ont été éliminés à l'issue du deuxième parcours, qui a été complété tôt samedi matin.
OAKVILLE, Ont. (PC) - Le cocheur de Mike Weir a coupé au travers l'herbe longue et frappé la balle parfaitement, l'envoyant brièvement dans les airs avant qu'elle ne retombe au coeur de la coupe.
Le Canadien a brandi le poing et salué la foule de sa casquette - le petit gaucher n'allait pas baisser les bras, du moins pas aujourd'hui.
Weir a fait preuve de constance sous le soleil, samedi, et il a ramené une carte de 70 pour se cramponner à son avance à l'issue du troisième parcours de l'Omnium canadien Bell.
C'est la première fois depuis Richard Zokol en 1987 qu'un Canadien détient l'avance, du moins en partie, après 54 trous à l'occasion du tournoi national canadien. Le Canada n'a pas vu l'un des siens le remporter depuis 50 ans.
"Je sais que je serai très concentré, a déclaré Weir en évoquant le parcours final de dimanche. J'ai hâte de relever le défi.
"A mes yeux, ce tournoi vaut autant, sinon plus, qu'une victoire lors d'un tournoi majeur."
Weir, qui est originaire de Bright's Grove, en Ontario, avait un total de 203, 10 coups sous la normale. Il devançait ainsi Vijay Singh, Jesper Parnevik et Cliff Kresge par trois coups.
Singh, le meilleur joueur au classement mondial depuis peu, a connu des hauts et des bas, samedi, si bien qu'il a joué 72. Parnevik a présenté une carte de 71, tandis que Kresge a réussi le meilleur score de la journée à égalité avec d'autres golfeurs, soit 67.
Le dernier trio de la journée de samedi, composé de Weir, Singh et Parnevik, a commencé la ronde avec beaucoup de promesses, mais la lutte attendue n'a pas vraiment eu lieu puisque la plupart des golfeurs ont plutôt dû se battre avec le parcours de Glen Abbey.
Les modifications apportées au terrain ont clairement fonctionné. Tiger Woods avait démoli le parcours signé par Jack Nicklaus la dernière fois que l'Omnium canadien avait été disputé à Glen Abbey, en 2000, alors qu'il l'avait emporté en retranchant 22 coups à la normale.
Après trois parcours, cette année, seul Weir a atteint la dizaine sous le par.
"Je suis un peu surpris que personne d'autre n'ait eu de meilleurs scores, a commenté Parnevik. C'était une journée bizarre."
Pourtant, si Weir avait davantage brillé sur les verts, il aurait connu une meilleure journée encore. Weir a atteint 13 verts en coups réglementaires mais il a eu besoin de 30 roulés, laissant plusieurs balles en bordure de coupe sur des tentatives de birdie.
"Le golf est un drôle de jeu, a lancé Weir. Parfois, tu cales tout ce que tu touches. Aujourd'hui, j'ai dû attendre."
"Les autres golfeurs sont contents, a reconnu Parnevik en parlant des difficultés de Weir. Sinon, il aurait pu filer seul sans problème."
Weir a toutefois fait ce qu'il fallait faire, atteignant les allées et les verts en route vers une séquence de sept normales d'affilée. Il n'a pas connu de problèmes jusqu'au huitième trou, une normale-4, alors qu'il s'est retrouvé dans l'herbe longue au-delà du vert.
C'était le premier vert qu'il ratait au cours de la ronde, mais peu importe. Weir a calé son coup d'approche et pris une avance de quatre coups sur des concurrents qui ne parvenaient pas à récolter suffisamment de birdies pour le rattraper.
Jim Rutledge (75) et David Morland IV (73) ont été les seuls autres Canadiens à se qualifier pour la deuxième moitié du tournoi. Morland était à 13 coups de la tête et Rutledge, à 17 coups.
Stephen Ames et le Québécois Marc Girouard ont été éliminés à l'issue du deuxième parcours, qui a été complété tôt samedi matin.