Woods est toujours aussi suivi, mais l'excitation n'est plus là
Golf jeudi, 17 juin 2004. 21:02 dimanche, 15 déc. 2024. 15:00
SOUTHAMPTON, N.Y. (AP) - Tiger Woods était encore une fois suivi par l'une des foules les plus imposantes sur le parcours du club de golf de Shinnecock Hills, jeudi, à l'occasion de la première journée de l'Omnium des États-Unis.
Malgré tout, il manquait un petit quelque chose. Le bourdonnement de l'excitation. Le rugissement d'une foule ébahie. Ou encore, ces agaçants cris du genre "You da man!"
Woods serait-il devenu - horreur! - un golfeur parmi d'autres?
Il en avait certainement l'allure, jeudi, lui qui a ramené une carte bien ordinaire de 72, deux coups au-dessus de la normale, alors qu'il n'a pas réussi à profiter de conditions qui favorisaient pourtant de bons scores.
Contrairement à ce qu'on craignait, il a à peine venté. Le quinquagénaire Jay Haas a amorcé le tournoi avec un 66, tout comme Shigeki Maruyama.
Neuf autres concurrents qui ont pris le départ en matinée ont également joué sous la normale, dont le "plombier" David Roesch et le fils de Craig Stadler, Kevin.
Mais pas Woods, qui est tombé dans le rouge grâce à un birdie au cinquième trou, mais ce fut tout. Il a commis trois bogeys et récolté 10 normales par la suite, alors que ses coups de départs manquaient de précision et qu'il a souvent eu l'occasion d'utiliser son cocheur de sable.
"C'est vrai, n'est-ce pas", a dit Woods, le sourire forcé.
Il en était à sa troisième ronde de suite au-dessus de la normale à l'Omnium américain, si on remonte au tournoi de l'an dernier à Olympia Fields.
Bref, Woods n'est pas le même golfeur qui a remporté sept tournois majeurs sur une possibilité de 11 en commençant par le Championnat de la PGA de 1999. Il est d'ailleurs le premier à le reconnaître.
"Ca ne restera jamais pareil, a-t-il dit. J'ai connu une bonne séquence où je jouais du golf fantastique. Quand vous calez beaucoup de roulés et que vous frappez bien la balle, c'est plaisant. J'ai continué sur cette lancée pendant quatre, cinq ans."
Malgré tout, Woods estime qu'il n'est pas si loin de retrouver sa touche magique, lui qui a atteint l'allée seulement cinq fois sur une possibilité de 14, jeudi.
"Mes coups de départs étaient corrects, a-t-il insisté. J'en ai probablement mal cogné trois d'entre eux. A part ça, j'ai frappé de bons coups qui ne sont pas restés dans l'allée. La balle a fait des bonds bizarres. C'est comme ça sur un parcours de golf."
Malgré tout, il manquait un petit quelque chose. Le bourdonnement de l'excitation. Le rugissement d'une foule ébahie. Ou encore, ces agaçants cris du genre "You da man!"
Woods serait-il devenu - horreur! - un golfeur parmi d'autres?
Il en avait certainement l'allure, jeudi, lui qui a ramené une carte bien ordinaire de 72, deux coups au-dessus de la normale, alors qu'il n'a pas réussi à profiter de conditions qui favorisaient pourtant de bons scores.
Contrairement à ce qu'on craignait, il a à peine venté. Le quinquagénaire Jay Haas a amorcé le tournoi avec un 66, tout comme Shigeki Maruyama.
Neuf autres concurrents qui ont pris le départ en matinée ont également joué sous la normale, dont le "plombier" David Roesch et le fils de Craig Stadler, Kevin.
Mais pas Woods, qui est tombé dans le rouge grâce à un birdie au cinquième trou, mais ce fut tout. Il a commis trois bogeys et récolté 10 normales par la suite, alors que ses coups de départs manquaient de précision et qu'il a souvent eu l'occasion d'utiliser son cocheur de sable.
"C'est vrai, n'est-ce pas", a dit Woods, le sourire forcé.
Il en était à sa troisième ronde de suite au-dessus de la normale à l'Omnium américain, si on remonte au tournoi de l'an dernier à Olympia Fields.
Bref, Woods n'est pas le même golfeur qui a remporté sept tournois majeurs sur une possibilité de 11 en commençant par le Championnat de la PGA de 1999. Il est d'ailleurs le premier à le reconnaître.
"Ca ne restera jamais pareil, a-t-il dit. J'ai connu une bonne séquence où je jouais du golf fantastique. Quand vous calez beaucoup de roulés et que vous frappez bien la balle, c'est plaisant. J'ai continué sur cette lancée pendant quatre, cinq ans."
Malgré tout, Woods estime qu'il n'est pas si loin de retrouver sa touche magique, lui qui a atteint l'allée seulement cinq fois sur une possibilité de 14, jeudi.
"Mes coups de départs étaient corrects, a-t-il insisté. J'en ai probablement mal cogné trois d'entre eux. A part ça, j'ai frappé de bons coups qui ne sont pas restés dans l'allée. La balle a fait des bonds bizarres. C'est comme ça sur un parcours de golf."