Woods vise un triplé historique
Golf mercredi, 18 juil. 2007. 10:44 jeudi, 12 déc. 2024. 14:52
CARNOUSTIE - Tiger Woods s'attèle jeudi à un défi grandiose: en cas de victoire sur le parcours de Carnoustie, le N.1 mondial deviendrait le 2e joueur seulement en 125 ans à remporter trois fois de suite l'Omnium britannique.
Woods s'était imposé en 2005 à Liverpool et en 2006 à St. Andrews.
Seul l'Australien Peter Thomson avait réussi pareille performance, en 1956. Avec 13 victoires dans les tournois majeurs, l'Américain de 31 ans se rapprocherait en outre un peu plus du record (18) de son compatriote Jack Nicklaus.
Mais s'il échoue, Woods signerait alors sa première année blanche de titres majeurs depuis 2004. Et les spéculations sur sa domination ainsi écornée - redoublée par la naissance le mois dernier de sa fille, sa nouvelle priorité - repartiraient de plus belle...
La dernière fois que l'Omnium britannique s'était déroulé à Carnoustie, de nombreuses critiques s'étaient abattues sur son tracé de la part des grands joueurs. Cette édition de 1999 reste dans les annales du golf comme l'une des plus mouvementées, avec la victoire de l'Ecossais Paul Lawrie au nez et à la barbe du Français Jean Van de Velde, défait en prolongation.
Attention à Els
En 2007, le parcours sera des plus classiques. "Il est très bien, pas comme en 1999, a estimé Woods. Il est probablement un peu plus difficile que les Open d'Ecosse que j'ai disputés, donc ce sera en gros le juste milieu."
"S'il y a du vent, ce sera encore plus difficile que ce que vous croyez, a-t-il aussi prévenu. Il faut vraiment bien frapper dans la balle ici."
Si le N.1 mondial fait toujours figure de favori, la cote d'Ernie Els est montée en flèche ces derniers jours. De nombreux observateurs estiment qu'il aurait dû remporter d'autres Omniums britanniques que celui de 2002 à Muirfield. Et après un premier semestre délicat, le grand Sud-Africain revient en forme.
Il apprécie, de surcroît, particulièrement le parcours de Carnoustie. "Plus vous jouez sur le parcours, plus vous le connaissez, et vous savez quelles lignes il faut suivre dans différentes conditions climatiques, a-t-il dit. Cela m'aide, c'est sûr."
Le N.2 mondial Phil Mickelson n'est pas un grand spécialiste des parcours de l'omnium britannique, avec un 3e place à Troon en 2004 comme meilleur résultat en 14 campagnes. Mais l'Américain s'est préparé en s'adonnant à deux jours de reconnaissance à Carnoustie avant l'Open d'Ecosse, qu'il a perdu en prolongation face à Grégory Havret.
Rose en négligé
Le Français, vainqueur surprise à Loch Lomond, participera pour la première fois à un Omnium britannique. "Je suis sûr qu'il va s'illustrer", a déclaré à son propos son compatriote Van de Velde, qui lui ne s'est pas qualifié. Autre absent de marque, l'Espagnol Jose Maria Olazabal, blessé à un genou et qui a déclaré forfait mardi.
Les chances des Européens de remporter pour la première fois un majeur depuis Paul Lawrie en 1999 n'ont jamais parues aussi grandes.
Le Suédois Henrik Stenson, l'Anglais Luke Donald et l'Irlandais Padraig Harrington sont tous trois dans le top 10, mais les regards se tourneront surtout vers l'Anglais Justin Rose, qui n'a plus disputé ce tournoi depuis quatre ans mais qui s'est affirmé au Master et à lOmnium des États-Unis cette année.
"Après avoir bien joué dans les deux derniers majeurs, je commence à penser que j'y ai ma place, et rien que d'y penser, cela devient plus facile", a estimé l'Anglais.
Rose devra donc faire ses preuves, mais vite: il sera opposé dès le départ à Woods et Lawrie.
Woods s'était imposé en 2005 à Liverpool et en 2006 à St. Andrews.
Seul l'Australien Peter Thomson avait réussi pareille performance, en 1956. Avec 13 victoires dans les tournois majeurs, l'Américain de 31 ans se rapprocherait en outre un peu plus du record (18) de son compatriote Jack Nicklaus.
Mais s'il échoue, Woods signerait alors sa première année blanche de titres majeurs depuis 2004. Et les spéculations sur sa domination ainsi écornée - redoublée par la naissance le mois dernier de sa fille, sa nouvelle priorité - repartiraient de plus belle...
La dernière fois que l'Omnium britannique s'était déroulé à Carnoustie, de nombreuses critiques s'étaient abattues sur son tracé de la part des grands joueurs. Cette édition de 1999 reste dans les annales du golf comme l'une des plus mouvementées, avec la victoire de l'Ecossais Paul Lawrie au nez et à la barbe du Français Jean Van de Velde, défait en prolongation.
Attention à Els
En 2007, le parcours sera des plus classiques. "Il est très bien, pas comme en 1999, a estimé Woods. Il est probablement un peu plus difficile que les Open d'Ecosse que j'ai disputés, donc ce sera en gros le juste milieu."
"S'il y a du vent, ce sera encore plus difficile que ce que vous croyez, a-t-il aussi prévenu. Il faut vraiment bien frapper dans la balle ici."
Si le N.1 mondial fait toujours figure de favori, la cote d'Ernie Els est montée en flèche ces derniers jours. De nombreux observateurs estiment qu'il aurait dû remporter d'autres Omniums britanniques que celui de 2002 à Muirfield. Et après un premier semestre délicat, le grand Sud-Africain revient en forme.
Il apprécie, de surcroît, particulièrement le parcours de Carnoustie. "Plus vous jouez sur le parcours, plus vous le connaissez, et vous savez quelles lignes il faut suivre dans différentes conditions climatiques, a-t-il dit. Cela m'aide, c'est sûr."
Le N.2 mondial Phil Mickelson n'est pas un grand spécialiste des parcours de l'omnium britannique, avec un 3e place à Troon en 2004 comme meilleur résultat en 14 campagnes. Mais l'Américain s'est préparé en s'adonnant à deux jours de reconnaissance à Carnoustie avant l'Open d'Ecosse, qu'il a perdu en prolongation face à Grégory Havret.
Rose en négligé
Le Français, vainqueur surprise à Loch Lomond, participera pour la première fois à un Omnium britannique. "Je suis sûr qu'il va s'illustrer", a déclaré à son propos son compatriote Van de Velde, qui lui ne s'est pas qualifié. Autre absent de marque, l'Espagnol Jose Maria Olazabal, blessé à un genou et qui a déclaré forfait mardi.
Les chances des Européens de remporter pour la première fois un majeur depuis Paul Lawrie en 1999 n'ont jamais parues aussi grandes.
Le Suédois Henrik Stenson, l'Anglais Luke Donald et l'Irlandais Padraig Harrington sont tous trois dans le top 10, mais les regards se tourneront surtout vers l'Anglais Justin Rose, qui n'a plus disputé ce tournoi depuis quatre ans mais qui s'est affirmé au Master et à lOmnium des États-Unis cette année.
"Après avoir bien joué dans les deux derniers majeurs, je commence à penser que j'y ai ma place, et rien que d'y penser, cela devient plus facile", a estimé l'Anglais.
Rose devra donc faire ses preuves, mais vite: il sera opposé dès le départ à Woods et Lawrie.