Grand jour pour Heymans et Boileau
Jeux olympiques dimanche, 22 août 2004. 00:09 jeudi, 12 déc. 2024. 11:57
ATHENES (PC) - La plongeuse Emilie Heymans entreprendra la finale de dimanche à la plate-forme à 16 points de la Chinoise Lao Lishi. C'est six points de plus que l'entraîneur Michel Larouche l'aurait souhaité, mais la "situation n'est pas dramatique" pour la championne mondiale en titre.
Troisième à l'issue des préliminaires, vendredi, Heymans a glissé de deux rangs en demi-finale. Uniquement pour l'étape des quatre plongeons de base, samedi, elle a obtenu le huitième meilleur score chez les 12 finalistes. C'est avec ce score, 187,05 points, qu'elle commencera la finale (14h, heure de l'Est). La Chinoise Lishi a 203,04 points, sa compatriote Li Ting est deuxième avec 198,33 points.
L'autre Québécoise, Myriam Boileau, fera aussi les frais de la finale. Samedi, elle est demeurée en neuvième position même s'il a décroché le sixième rang de l'épreuve, avec 187,92 points.
"Je m'attendais à une performance légèrement meilleure de la part d'Emilie, a commenté Larouche. Ce n'est pas dramatique du tout. C'est surtout une question d'attitude. Je pensais qu'elle serait plus combative. On va avoir une petite discussion et on va régler ça."
L'entraîneur a souligné que Heymans a sans doute fait preuve de retenue parce qu'elle a voulu éviter de commettre des erreurs.
"Au lieu d'être combative, elle préconise une approche très conservatrice. Elle veut éviter de faire des erreurs, mais finalement elle en fait. On va s'assurer que ce soit différent demain."
Fataliste, la Belge d'origine n'est aucunement inquiète du retard qu'elle accuse. Elle mise sur ses plongeons à coefficient de difficulté élevé pour engranger les points en finale.
"Que je sois 16 ou 30 points en arrière, il n'y a rien que je puisse faire sinon que de me concentrer sur la finale, a-t-elle dit. C'est un retard, de toute façon, que je peux combler avec un seul plongeon. L'objectif en finale sera de minimiser les erreurs."
Quant à Boileau, qui est habituellement une spécialiste des plongeons de base, elle a admis avoir plongé en demi-finale animée de la crainte de perdre sa qualification à la finale.
"J'ai mis les freins sur mes plongeons, a-t-elle expliqué. Je ne voulais pas faire de gaffes. Mes scores en ont été affectés. Il ne fallait pas que je fasse ça. C'était jouer avec le feu. Au bout du compte, je m'en tire très bien quand même parce que la compétition a été très relevée. Je suis contente en général."
La Lavalloise âgée de 26 ans s'en promet maintenant en vue de la finale.
"La grosse étape est terminée, je n'ai absolument rien à perdre. Je vais y aller à fond, essayer d'avoir du plaisir et on va voir ce que ça va donner.
"En finale, quand je n'ai rien à perdre et que je veux performer, ça donne de bons résultats. J'ai travaillé tellement fort, j'y ai mis tout coeur, je ne veux pas uniquement être une figurante", a-t-elle conclu.
Troisième à l'issue des préliminaires, vendredi, Heymans a glissé de deux rangs en demi-finale. Uniquement pour l'étape des quatre plongeons de base, samedi, elle a obtenu le huitième meilleur score chez les 12 finalistes. C'est avec ce score, 187,05 points, qu'elle commencera la finale (14h, heure de l'Est). La Chinoise Lishi a 203,04 points, sa compatriote Li Ting est deuxième avec 198,33 points.
L'autre Québécoise, Myriam Boileau, fera aussi les frais de la finale. Samedi, elle est demeurée en neuvième position même s'il a décroché le sixième rang de l'épreuve, avec 187,92 points.
"Je m'attendais à une performance légèrement meilleure de la part d'Emilie, a commenté Larouche. Ce n'est pas dramatique du tout. C'est surtout une question d'attitude. Je pensais qu'elle serait plus combative. On va avoir une petite discussion et on va régler ça."
L'entraîneur a souligné que Heymans a sans doute fait preuve de retenue parce qu'elle a voulu éviter de commettre des erreurs.
"Au lieu d'être combative, elle préconise une approche très conservatrice. Elle veut éviter de faire des erreurs, mais finalement elle en fait. On va s'assurer que ce soit différent demain."
Fataliste, la Belge d'origine n'est aucunement inquiète du retard qu'elle accuse. Elle mise sur ses plongeons à coefficient de difficulté élevé pour engranger les points en finale.
"Que je sois 16 ou 30 points en arrière, il n'y a rien que je puisse faire sinon que de me concentrer sur la finale, a-t-elle dit. C'est un retard, de toute façon, que je peux combler avec un seul plongeon. L'objectif en finale sera de minimiser les erreurs."
Quant à Boileau, qui est habituellement une spécialiste des plongeons de base, elle a admis avoir plongé en demi-finale animée de la crainte de perdre sa qualification à la finale.
"J'ai mis les freins sur mes plongeons, a-t-elle expliqué. Je ne voulais pas faire de gaffes. Mes scores en ont été affectés. Il ne fallait pas que je fasse ça. C'était jouer avec le feu. Au bout du compte, je m'en tire très bien quand même parce que la compétition a été très relevée. Je suis contente en général."
La Lavalloise âgée de 26 ans s'en promet maintenant en vue de la finale.
"La grosse étape est terminée, je n'ai absolument rien à perdre. Je vais y aller à fond, essayer d'avoir du plaisir et on va voir ce que ça va donner.
"En finale, quand je n'ai rien à perdre et que je veux performer, ça donne de bons résultats. J'ai travaillé tellement fort, j'y ai mis tout coeur, je ne veux pas uniquement être une figurante", a-t-elle conclu.