2001-2009 : l'ère George Gillett
Hockey jeudi, 10 sept. 2009. 10:08 dimanche, 15 déc. 2024. 00:31
Le 31 janvier 2001, un an après avoir échoué dans sa tentative de mettre la main sur les Nuggets de Denver, l'Avalanche du Colorado et le Pepsi Center, George Gillett, avec l'aide de la Caisse de dépôt et placement du Québec, acquiert 80,1% du Canadien et la totalité du Centre Molson. Facture totale : 275 millions de dollars canadiens.
"Nous voulons faire en sorte que le Canadien redevienne la plus grande équipe de hockey", déclare alors Gillett.
La brasserie Molson conserve 19,1% des parts de l'équipe, mais un an plus tard, elle cède à la compagnie Bell les droits du nom de l'amphithéâtre. Après le Centre Molson, place au Centre Bell.
Le 16 septembre 2004, la Ligue nationale de hockey vit le troisième conflit de travail de son histoire. Cette fois, la saison sera carrément annulée. Malgré les pertes financières importantes qu'il dit subir, Gillett conserve son sourire et son optimisme légendaire.
"Je n'ai jamais regretté, pas même un seul instant, l'achat du Canadien", assure-t-il.
En juin 2006, Gillett rembourse la Caisse de dépôt et placement du Québec en empruntant 240 millions de dollars à des banquiers étrangers. Puis, huit mois plus tard, le propriétaire du Canadien s'associe à son homologue des Stars de Dallas, Tom Hicks, pour faire l'acquisition du Liverpool FC, une légendaire équipe de soccer. Les deux hommes d'affaires se séparent la facture d'un demi-milliard de dollars.
"Le support et l'enthousiasme de notre famille envers le Canadien ne changera absolument pas", promet Gillett.
Dans les documents qu'il a déposés à la Bourse de Londres, Gillett indique son intention de conserver le Canadien de Montréal pendant plusieurs années.
Le 6 août 2007, toujours dans le but d'ajouter à ses actifs, l'homme d'affaires américain se lance dans la grande aventure NASCAR. Il devient alors actionnaire majoritaire de l'écurie Evernham Motorsports.
Puis, en novembre 2008, une véritable bombe médiatique tombe sur Montréal. Le propriétaire de la compagnie Research in Motion, Jim Balsillie, affirme que le Canadien est à vendre, des allégations immédiatement niées par Gillett.
Il n'y a toutefois pas de fumée sans feu. En mars dernier, on apprend que Gillett a mandaté la firme "BMO Marchés des capitaux" pour étudier toutes les possibilités financières liées à l'avenir de l'équipe, du Centre Bell et du Groupe Spectacles Gillett.
Plusieurs gros joueurs de l'économie québécoise se pointent alors le bout du nez. Serge Savard, Pierre-Karl Péladeau, René Angelil, Stephen Bronfman et la famille Molson expriment leur intérêt pour acheter le Tricolore.
Quelques mois plus tard, on assiste enfin au dénouement de cette saga, avec la vente du Canadien. C'est ainsi que s'achève l'ère Gillett, huit ans après que l'homme d'affaires américain eut acheté une équipe dont personne ne semblait vouloir.
*D'après un reportage d'Alexandre Tourigny.
"Nous voulons faire en sorte que le Canadien redevienne la plus grande équipe de hockey", déclare alors Gillett.
La brasserie Molson conserve 19,1% des parts de l'équipe, mais un an plus tard, elle cède à la compagnie Bell les droits du nom de l'amphithéâtre. Après le Centre Molson, place au Centre Bell.
Le 16 septembre 2004, la Ligue nationale de hockey vit le troisième conflit de travail de son histoire. Cette fois, la saison sera carrément annulée. Malgré les pertes financières importantes qu'il dit subir, Gillett conserve son sourire et son optimisme légendaire.
"Je n'ai jamais regretté, pas même un seul instant, l'achat du Canadien", assure-t-il.
En juin 2006, Gillett rembourse la Caisse de dépôt et placement du Québec en empruntant 240 millions de dollars à des banquiers étrangers. Puis, huit mois plus tard, le propriétaire du Canadien s'associe à son homologue des Stars de Dallas, Tom Hicks, pour faire l'acquisition du Liverpool FC, une légendaire équipe de soccer. Les deux hommes d'affaires se séparent la facture d'un demi-milliard de dollars.
"Le support et l'enthousiasme de notre famille envers le Canadien ne changera absolument pas", promet Gillett.
Dans les documents qu'il a déposés à la Bourse de Londres, Gillett indique son intention de conserver le Canadien de Montréal pendant plusieurs années.
Le 6 août 2007, toujours dans le but d'ajouter à ses actifs, l'homme d'affaires américain se lance dans la grande aventure NASCAR. Il devient alors actionnaire majoritaire de l'écurie Evernham Motorsports.
Puis, en novembre 2008, une véritable bombe médiatique tombe sur Montréal. Le propriétaire de la compagnie Research in Motion, Jim Balsillie, affirme que le Canadien est à vendre, des allégations immédiatement niées par Gillett.
Il n'y a toutefois pas de fumée sans feu. En mars dernier, on apprend que Gillett a mandaté la firme "BMO Marchés des capitaux" pour étudier toutes les possibilités financières liées à l'avenir de l'équipe, du Centre Bell et du Groupe Spectacles Gillett.
Plusieurs gros joueurs de l'économie québécoise se pointent alors le bout du nez. Serge Savard, Pierre-Karl Péladeau, René Angelil, Stephen Bronfman et la famille Molson expriment leur intérêt pour acheter le Tricolore.
Quelques mois plus tard, on assiste enfin au dénouement de cette saga, avec la vente du Canadien. C'est ainsi que s'achève l'ère Gillett, huit ans après que l'homme d'affaires américain eut acheté une équipe dont personne ne semblait vouloir.
*D'après un reportage d'Alexandre Tourigny.