À court d'explications chez le CH...
Hockey mardi, 19 déc. 2000. 00:36 samedi, 14 déc. 2024. 04:38
MONTREAL (PC) - Patrice Brisebois était fidèle au poste pour affronter les médias après cette énième humiliation du Canadien, blanchi par les Blue Jackets de Columbus. Mais cette fois, il a préféré partir après un certain temps de crainte de dire des choses qu'il regretterait par la suite.
"S'il y en a qui trichent, ce n'est pas mon job", avait-il trouvé le moyen de dire entre-temps, après avoir répété à plusieurs reprises qu'il ne voyait plus d'explications aux performances peu inspirées que le Canadien répète à profusion.
"C'est inexplicable. J'aimerais bien ça vous donner des explications, mais il ne se passe rien..."
Brisebois semble trouver que le Canadien, dans l'ensemble, travaille mal plutôt que pas assez.
"Des fois je me demande si on ne devrait pas faire comme les autres équipes. Attendre à cinq et la crisser dans la bande en attendant une chance de la mettre dedans.
Réaction normale de la foule
"Pensez-vous que c'est pas insultant d'entendre la foule crier après nous autres?"
Mais c'est une réaction "tout à fait normale", a estimé Michel Therrien. "On ne dira pas qu'il n'y a qu'à Montréal que ça arrive. Mais quand tu es en dernière position, tu ne mérites pas de te faire applaudir trop, trop."
Therrien n'a pas voulu aller jusqu'à dire qu'il avait eu honte de ses joueurs.
"Je dirais que je ne suis pas fier", a-t-il nuancé."
L'entraîneur s'est probablement retenu lui aussi de ne pas livrer le fond de sa pensée. Il a même été moins dur pour ses joueurs qu'après la défaite contre Calgary la semaine dernière, rappelant que le Canadien en était à un quatrième match en six soirs. Mais il y en a eu trois à domicile tandis que les Blue Jackets en étaient à un cinquième en neuf soirs sur la route après avoir joué à Vancouver deux soirs plus tôt.
Des critiques
Therrien a tout de même donné raison à Brisebois en disant de la performance de ses joueurs que "ça n'a aucun sens.
"On savait qu'ils allaient fermer le jeu. Il aurait fallu jouer plus profondément en zone adverse".
Mais "pour aller travailler en zone offensive, il faut que tu sortes tes bottes de travail et que tu compétitionnes à un contre un. Ce n'est pas ça qu'on a été capable de faire ce soir", devait dire Therrien plus tard.
"On n'est pas capable de capitaliser sur nos chances de marquer et Tugnutt a fait de bons arrêts. Le match a été serré, eux ont capitalisé sur leurs chances, des retours, mais nous on n'a pas été capables. L'histoire se répète souvent là...
"Il y a toujours un prix à payer, des sacrifices à faire pour avoir des résultats dans la vie et pas rien que dans le hockey, On les fait pas présentement. On se bat beaucoup nous-mêmes", a encore raconté l'entraîneur.
Therrien ne cache pas traverser une période très dure. S'il devait résumer ses sentiments, a-t-il dit, ça serait: "Frustré. Il n'y a pas d'autre mot.
"Ceux qui me connaissent savent comment la défaite peut faire mal. Mais une chose est certaine, je ne lâcherai pas. Je ne lâcherai pas, mais c'est dur."
"S'il y en a qui trichent, ce n'est pas mon job", avait-il trouvé le moyen de dire entre-temps, après avoir répété à plusieurs reprises qu'il ne voyait plus d'explications aux performances peu inspirées que le Canadien répète à profusion.
"C'est inexplicable. J'aimerais bien ça vous donner des explications, mais il ne se passe rien..."
Brisebois semble trouver que le Canadien, dans l'ensemble, travaille mal plutôt que pas assez.
"Des fois je me demande si on ne devrait pas faire comme les autres équipes. Attendre à cinq et la crisser dans la bande en attendant une chance de la mettre dedans.
Réaction normale de la foule
"Pensez-vous que c'est pas insultant d'entendre la foule crier après nous autres?"
Mais c'est une réaction "tout à fait normale", a estimé Michel Therrien. "On ne dira pas qu'il n'y a qu'à Montréal que ça arrive. Mais quand tu es en dernière position, tu ne mérites pas de te faire applaudir trop, trop."
Therrien n'a pas voulu aller jusqu'à dire qu'il avait eu honte de ses joueurs.
"Je dirais que je ne suis pas fier", a-t-il nuancé."
L'entraîneur s'est probablement retenu lui aussi de ne pas livrer le fond de sa pensée. Il a même été moins dur pour ses joueurs qu'après la défaite contre Calgary la semaine dernière, rappelant que le Canadien en était à un quatrième match en six soirs. Mais il y en a eu trois à domicile tandis que les Blue Jackets en étaient à un cinquième en neuf soirs sur la route après avoir joué à Vancouver deux soirs plus tôt.
Des critiques
Therrien a tout de même donné raison à Brisebois en disant de la performance de ses joueurs que "ça n'a aucun sens.
"On savait qu'ils allaient fermer le jeu. Il aurait fallu jouer plus profondément en zone adverse".
Mais "pour aller travailler en zone offensive, il faut que tu sortes tes bottes de travail et que tu compétitionnes à un contre un. Ce n'est pas ça qu'on a été capable de faire ce soir", devait dire Therrien plus tard.
"On n'est pas capable de capitaliser sur nos chances de marquer et Tugnutt a fait de bons arrêts. Le match a été serré, eux ont capitalisé sur leurs chances, des retours, mais nous on n'a pas été capables. L'histoire se répète souvent là...
"Il y a toujours un prix à payer, des sacrifices à faire pour avoir des résultats dans la vie et pas rien que dans le hockey, On les fait pas présentement. On se bat beaucoup nous-mêmes", a encore raconté l'entraîneur.
Therrien ne cache pas traverser une période très dure. S'il devait résumer ses sentiments, a-t-il dit, ça serait: "Frustré. Il n'y a pas d'autre mot.
"Ceux qui me connaissent savent comment la défaite peut faire mal. Mais une chose est certaine, je ne lâcherai pas. Je ne lâcherai pas, mais c'est dur."