À la poursuite des Américaines
Hockey lundi, 2 avr. 2007. 19:40 dimanche, 15 déc. 2024. 03:44
MONTRÉAL (Sportcom) - Pour la première fois de son histoire, l'équipe canadienne féminine de hockey ne se lancera pas à la défense d'un titre au Championnat du monde qui se déroulera à Winnipeg et à Selkirk, au Manitoba, dans les huit prochains jours.
Médaillées d'or aux Jeux olympiques de Turin en 2006, les Canadiennes s'étaient inclinées en fusillade face aux Américaines au dernier mondial disputé en Suède, en 2005. Leurs éternelles rivales avaient ainsi mis un terme à leur série de huit conquêtes consécutives.
Huit Québécoises ont été sélectionnées au sein de la délégation nationale, dont les six qui étaient à Turin. Les attaquantes Danielle Goyette, Gina Kingsbury, Caroline Ouellette et Sarah Vaillancourt ainsi que les gardiennes Charline Labonté et Kim St-Pierre seront de retour. Les défenseures Cathy Chartrand et Annie Guay occuperont pour leur part des rôles de substituts.
Goyette, qui a participé aux huit dernières éditions du Championnat du monde, pourrait bien en être à ses derniers coups de patin en tant que représentante du pays. « Je n'aimerais pas ça terminer ma carrière avec une médaille d'argent. Si nous gagnons l'or, ça va peut-être m'aider à prendre ma décision », a-t-elle indiqué en se gardant une porte ouverte.
« Je ne veux pas dire que je vais me retirer cette année, mais j'approche ce Championnat-là comme si c'était mon dernier, a avoué l'athlète de Saint-Nazaire-d'Acton, un village près de Drummondville. Depuis que je suis ici, je me dis que c'est peut être la dernière fois que je vais jouer avec cette équipe. Je profite de tous les moments. »
La hockeyeuse a fêté ses 41 ans le 30 janvier dernier et elle est très heureuse d'avoir encore la possibilité de décider du moment où elle prendra sa retraite. « Si tu ne donnes pas ton 100 %, il y a des joueuses qui peuvent prendre ta place... Il y a tellement de talent derrière nous », a rappelé Goyette, membre de la formation nationale depuis 1991.
Par respect et parce qu'elle aimerait que ce soit un moment heureux, la double médaillée d'or olympique ne parle pas de la possibilité de prendre sa retraite. « Ce n'est pas un sujet que j'aborde avec les filles. Ça pourrait amener beaucoup d'émotions et nous pourrions alors jouer pour la mauvaise raison. »
En fait, Goyette et ses coéquipières ont qu'un seul objectif. « Nous voulons reprendre notre titre mondial. Si nous ne gagnons pas la médaille d'or, ça va être une grande déception. Nous sommes meilleures que les Américaines », a affirmé, très convaincue, la Québécoise.
Cette dernière n'a pas manqué de rappeler que les Canadiennes ont vaincu leurs principales adversaires à deux reprises en novembre, malgré l'absence de certaines joueuses qui seront présentes au Manitoba.
L'attaquante de 17 ans Rebecca Johnston, de qui Goyette dit déjà beaucoup de bien, sera l'une d'elles. La surdouée ontarienne se familiarisera toutefois avec le programme national en tant que substitut.
Le Canada fera partie du groupe B de ce Championnat et jouera contre l'Allemagne et la Suisse dans la ronde préliminaire. Les États-Unis, le Kazakhstan et la Chine formeront le groupe A, alors que la Suède, la Finlande et la Russie seront du groupe C.
Les Canadiennes affronteront les Suisses mercredi et les Allemandes jeudi, à chaque occasion à 20h30, au MTS Centre de Winnipeg.
« Tout le monde est en santé et très positif. Ça regarde bien pour le mondial », a souligné Goyette.
Médaillées d'or aux Jeux olympiques de Turin en 2006, les Canadiennes s'étaient inclinées en fusillade face aux Américaines au dernier mondial disputé en Suède, en 2005. Leurs éternelles rivales avaient ainsi mis un terme à leur série de huit conquêtes consécutives.
Huit Québécoises ont été sélectionnées au sein de la délégation nationale, dont les six qui étaient à Turin. Les attaquantes Danielle Goyette, Gina Kingsbury, Caroline Ouellette et Sarah Vaillancourt ainsi que les gardiennes Charline Labonté et Kim St-Pierre seront de retour. Les défenseures Cathy Chartrand et Annie Guay occuperont pour leur part des rôles de substituts.
Goyette, qui a participé aux huit dernières éditions du Championnat du monde, pourrait bien en être à ses derniers coups de patin en tant que représentante du pays. « Je n'aimerais pas ça terminer ma carrière avec une médaille d'argent. Si nous gagnons l'or, ça va peut-être m'aider à prendre ma décision », a-t-elle indiqué en se gardant une porte ouverte.
« Je ne veux pas dire que je vais me retirer cette année, mais j'approche ce Championnat-là comme si c'était mon dernier, a avoué l'athlète de Saint-Nazaire-d'Acton, un village près de Drummondville. Depuis que je suis ici, je me dis que c'est peut être la dernière fois que je vais jouer avec cette équipe. Je profite de tous les moments. »
La hockeyeuse a fêté ses 41 ans le 30 janvier dernier et elle est très heureuse d'avoir encore la possibilité de décider du moment où elle prendra sa retraite. « Si tu ne donnes pas ton 100 %, il y a des joueuses qui peuvent prendre ta place... Il y a tellement de talent derrière nous », a rappelé Goyette, membre de la formation nationale depuis 1991.
Par respect et parce qu'elle aimerait que ce soit un moment heureux, la double médaillée d'or olympique ne parle pas de la possibilité de prendre sa retraite. « Ce n'est pas un sujet que j'aborde avec les filles. Ça pourrait amener beaucoup d'émotions et nous pourrions alors jouer pour la mauvaise raison. »
En fait, Goyette et ses coéquipières ont qu'un seul objectif. « Nous voulons reprendre notre titre mondial. Si nous ne gagnons pas la médaille d'or, ça va être une grande déception. Nous sommes meilleures que les Américaines », a affirmé, très convaincue, la Québécoise.
Cette dernière n'a pas manqué de rappeler que les Canadiennes ont vaincu leurs principales adversaires à deux reprises en novembre, malgré l'absence de certaines joueuses qui seront présentes au Manitoba.
L'attaquante de 17 ans Rebecca Johnston, de qui Goyette dit déjà beaucoup de bien, sera l'une d'elles. La surdouée ontarienne se familiarisera toutefois avec le programme national en tant que substitut.
Le Canada fera partie du groupe B de ce Championnat et jouera contre l'Allemagne et la Suisse dans la ronde préliminaire. Les États-Unis, le Kazakhstan et la Chine formeront le groupe A, alors que la Suède, la Finlande et la Russie seront du groupe C.
Les Canadiennes affronteront les Suisses mercredi et les Allemandes jeudi, à chaque occasion à 20h30, au MTS Centre de Winnipeg.
« Tout le monde est en santé et très positif. Ça regarde bien pour le mondial », a souligné Goyette.