À qui appartient le joueur?
Hockey vendredi, 3 juin 2005. 09:29 samedi, 14 déc. 2024. 22:59
L'idée d'embaucher un avocat, spécialiste du code du travail, dans le but d'obtenir une compensation pour les joueurs privés d'une année de contrat en vertu du lock-out décrété par les propriétaires, revient à Pat Brisson.
C'est lui qui a convaincu ses patrons de l'agence IMG (International Management Group) de retenir les services de Me James A. Quinn qui, il y a 12 ans, gagna sa cause en défendant les intérêts de Freeman McNeil, des Jets de New York, au sujet de l'interprétation de son contrat et des années attachées à l'entente.
J.P. Barry, le collègue de Brisson, a attiré l'attention récemment en déclarant que son groupe n'allait pas laisser leurs clients perdre une années de leur contrat sans qu'aucun règlement intéressant n'intervienne au niveau de la compensation. Gary Bettman et ses aviseurs légaux soutiennent que les propriétaires ne reconnaîtront pas la dernière saison même si plusieurs joueurs avaient un contrat en bonne et due forme.
IMG ne conteste pas la décision des propriétaires d'avoir décrété un lock-out, cependant, cette entreprise qui représente une centaine de joueurs insiste pour qu'une compensation soit accordée à tous les joueurs touchés par la perte d'une saison complète au niveau de leur entente avec les équipes de la Ligue nationale. Ce sont les propriétaires qui ont fermé les portes de l'entreprise.
J.P. Barry est un agent rusé. Il veut profiter de cette tribune et de cette situation pour régler, entre autre, le cas de Joe Thornton. Lors des séries du printemps 2004, Thornton avait été sévèrement critiqué par la presse de Boston, on avait même exigé que la haute direction des Bruins lui retire le « c » sur le chandail, parce que le grand joueur de centre ne répondait pas aux exigences de la haute direction mais surtout aux exigences des amateurs de hockey de Boston.
Quelques semaines plus tard, le propriétaire Jeremy Jacobs déclara publiquement qu'il se questionnait sérieusement sur les sommes d'argent faramineuses versée à son capitaine et joueur étoile. Sortir de Thornton de Boston est une alternative que Barry, j'en suis convaincu, étudie depuis fort longtemps. Comment y parvenir quand l'athlète ne jouit pas du statut de joueur autonome sans restriction?
Il n'y a aucune possibilité à moins que Thornton dont le contrat est rendu à échéance demeure chez lui et exige une transaction.
Cependant, la présente situation pourrait offrir à Barry un tout autre scénario. Si les propriétaires veulent justement profiter de ce lock-out pour « purifier » les masses salariales des équipes, pour instaurer un nouveau système économique, ils devront en bout de ligne offrir un compromis aux patineurs. Et si on concédait alors l'autonomie complète à tous les athlètes ayant perdu une année de l'entente signée avec les propriétaires? Thornton deviendrait alors le joueur autonome le plus convoité par les équipes de la ligue.
Et vous pouvez miser que le Canadien serait un acteur important dans ce dossier. Très important même.
Malgré l'acquisition de Radek Bonk, le Canadien doit améliorer sa situation à l'attaque. Bonk, après tout, a du mal à atteindre le plateau des 20 buts et il a raté la dernière sélection de l'équipe nationale en République tchèque. Par conséquent, il a perdu de son lustre. Saku Koivu et Mike Ribeiro ont mené la charge, il y a un peu plus d'un an, mais avec un marché qui risque d'être emballant pour les directeurs généraux, un marché offrant plusieurs joueurs sans emploi et jouissant du statut de joueur autonome, la tentation sera beaucoup trop forte pour garder ses distances.
Est-ce que Alexei Kovalev fait toujours partie des priorités? J'en doute. Glen Murray devient un candidat nettement plus intéressant.
Il y a aussi le grand Jason Allison qui pourrait s'avérer une aubaine si bien entendu il a totalement rétabli d'une commotion cérébrale qui l'a tenu à l'écart du jeu pour presque deux saisons.
Evidemment, tout repose entièrement sur le processus de retour au travail. Encore hier, les deux clans ont passé plusieurs heures à discuter de chiffres. Éventuellement, on s'arrêtera sur le statut des joueurs et des ententes signées lors des dernières saisons.
Ils sont seulement 288 patineurs avec un contrat pour la saison 2005-06.
Donc que fera-t-on avec les autres? A qui appartiennent-ils Peuvent-ils réclamer le statut du joueur autonome sans restriction parce que l'employeur n'a pas respecté ses engagements en fermant l'entreprise? Les propriétaires devront faire un compromis, c'est bien clair.
C'est lui qui a convaincu ses patrons de l'agence IMG (International Management Group) de retenir les services de Me James A. Quinn qui, il y a 12 ans, gagna sa cause en défendant les intérêts de Freeman McNeil, des Jets de New York, au sujet de l'interprétation de son contrat et des années attachées à l'entente.
J.P. Barry, le collègue de Brisson, a attiré l'attention récemment en déclarant que son groupe n'allait pas laisser leurs clients perdre une années de leur contrat sans qu'aucun règlement intéressant n'intervienne au niveau de la compensation. Gary Bettman et ses aviseurs légaux soutiennent que les propriétaires ne reconnaîtront pas la dernière saison même si plusieurs joueurs avaient un contrat en bonne et due forme.
IMG ne conteste pas la décision des propriétaires d'avoir décrété un lock-out, cependant, cette entreprise qui représente une centaine de joueurs insiste pour qu'une compensation soit accordée à tous les joueurs touchés par la perte d'une saison complète au niveau de leur entente avec les équipes de la Ligue nationale. Ce sont les propriétaires qui ont fermé les portes de l'entreprise.
J.P. Barry est un agent rusé. Il veut profiter de cette tribune et de cette situation pour régler, entre autre, le cas de Joe Thornton. Lors des séries du printemps 2004, Thornton avait été sévèrement critiqué par la presse de Boston, on avait même exigé que la haute direction des Bruins lui retire le « c » sur le chandail, parce que le grand joueur de centre ne répondait pas aux exigences de la haute direction mais surtout aux exigences des amateurs de hockey de Boston.
Quelques semaines plus tard, le propriétaire Jeremy Jacobs déclara publiquement qu'il se questionnait sérieusement sur les sommes d'argent faramineuses versée à son capitaine et joueur étoile. Sortir de Thornton de Boston est une alternative que Barry, j'en suis convaincu, étudie depuis fort longtemps. Comment y parvenir quand l'athlète ne jouit pas du statut de joueur autonome sans restriction?
Il n'y a aucune possibilité à moins que Thornton dont le contrat est rendu à échéance demeure chez lui et exige une transaction.
Cependant, la présente situation pourrait offrir à Barry un tout autre scénario. Si les propriétaires veulent justement profiter de ce lock-out pour « purifier » les masses salariales des équipes, pour instaurer un nouveau système économique, ils devront en bout de ligne offrir un compromis aux patineurs. Et si on concédait alors l'autonomie complète à tous les athlètes ayant perdu une année de l'entente signée avec les propriétaires? Thornton deviendrait alors le joueur autonome le plus convoité par les équipes de la ligue.
Et vous pouvez miser que le Canadien serait un acteur important dans ce dossier. Très important même.
Malgré l'acquisition de Radek Bonk, le Canadien doit améliorer sa situation à l'attaque. Bonk, après tout, a du mal à atteindre le plateau des 20 buts et il a raté la dernière sélection de l'équipe nationale en République tchèque. Par conséquent, il a perdu de son lustre. Saku Koivu et Mike Ribeiro ont mené la charge, il y a un peu plus d'un an, mais avec un marché qui risque d'être emballant pour les directeurs généraux, un marché offrant plusieurs joueurs sans emploi et jouissant du statut de joueur autonome, la tentation sera beaucoup trop forte pour garder ses distances.
Est-ce que Alexei Kovalev fait toujours partie des priorités? J'en doute. Glen Murray devient un candidat nettement plus intéressant.
Il y a aussi le grand Jason Allison qui pourrait s'avérer une aubaine si bien entendu il a totalement rétabli d'une commotion cérébrale qui l'a tenu à l'écart du jeu pour presque deux saisons.
Evidemment, tout repose entièrement sur le processus de retour au travail. Encore hier, les deux clans ont passé plusieurs heures à discuter de chiffres. Éventuellement, on s'arrêtera sur le statut des joueurs et des ententes signées lors des dernières saisons.
Ils sont seulement 288 patineurs avec un contrat pour la saison 2005-06.
Donc que fera-t-on avec les autres? A qui appartiennent-ils Peuvent-ils réclamer le statut du joueur autonome sans restriction parce que l'employeur n'a pas respecté ses engagements en fermant l'entreprise? Les propriétaires devront faire un compromis, c'est bien clair.