Des observateurs prétendent que la perte des Predators de Nashville ne ternirait pas l'image de prestige de la ville, rapporte dimanche le journal The Tennessean.

Les Predators aident Nashville à s'établir elle-même comme un joueur majeur, qui permet d'attirer des sièges sociaux comme c'est le cas à St-Louis, Indianapolis ou Cincinnati. Mais on soutient que Nashville ne perdrait pas pour autant son statut si l'équipe de la LNH quittait comme plusieurs le soutiennent si la concession est vendue au milliardaire canadien Jim Balsillie pour 220 millions.

Le quotidien rappelle que la ville de la musique mise toujours sur les Titans du Tennessee dans la NFL, qui offrent autant de bénéfices que lors de l'arrivée des Predators il y a dix ans.

Toutefois, la présence d'une deuxième équipe, une au coeur du centre-ville, apporte des bénéfices que les Titans n'amènent pas, soutiennent aussi plusieurs observateurs.


Influence sur les joueurs autonomes

Toujours selon le The Tennessean, l'incertitude quant à l'avenir des Predators pourrait jouer un rôle important sur la formation sur la glace l'an prochain.

Sept joueurs pourraient devenir joueurs autonomes sans restriction le premier juillet, dont Peter Forsberg, Scott Hartnell, Paul Kariya et Kimmo Timonen.

Ces derniers, et plusieurs autres joueurs que les Preds aimeraient approcher, pourraient être influencés par la possibilité de transfert de la franchise.

"Ce n'est rien de positif, a dit l'agent Ross Gurney, dont l'un de ses clients est le défenseur des Predators Dan Hamhuis. Avec une équipe gagnante, Nashville est très attrayante. Mais quand vous parlez de joueurs autonomes, vous parlez aussi de famille et de communauté."