Le vétéran défenseur Chris Chelios, des Red Wings de Detroit, s'est défendu de ne pas respecter les traditions parce qu'il a refusé de serrer la main aux joueurs des Ducks d'Anaheim après la sixième rencontre mardi.

"Personne ne porte de veste pare-balles et je suis le plus grand défenseur des traditions, a dit Chelios au Detroit News vendredi pendant qu'il vidait son casier au Joe Louis Arena. J'ai essayé de me ressaisir dans les 20 dernières secondes de la partie quand j'ai constaté que nous serions mis K.O."

"C'était plus comme avoir un blackout, me rendre dans le vestiaire, revenir et serrer les mains avec les entraîneurs. C'est comme si vous étiez pour être malade ou que vous commenciez à avoir les yeux rouges. Ce n'était qu'une situation où je n'aurais peut-être pas été capable de contrôler mes émotions."

"J'ai pensé à mes fils en premier et comment j'allais leur expliquer mon geste, moi qui essaie de leur enseigner tout ce qu'ils doivent savoir, a ajouté l'ancien joueur du Canadien. Je vous le dis en toute sincérité et il n'y eut aucun manque de respect envers les Ducks et aucune animosité. Je n'étais simplement pas capable de contrôler la situation. J'ai toujours essayé de faire la bonne chose et d'être un bon exemple pour les Red Wings et ma famille."