Le nouveau propriétaire des Predators de Nashville Jim Balsillie n'a encore rien fait pour rassurer les partisans au sujet de l'avenir de l'équipe dans la ville du country.

Selon le quotidien The Tennessean, la vente de l'équipe ne veut pas dire qu'elle mettra les voiles après la prochaine saison. "Je pense qu'il va donner la chance au coureur, a dit Craig Leipold, qui a accepté de vendre son équipe pour 220 millions. Il doit donner une chance à l'équipe. La LNH ne lui permettra de simplement prendre l'équipe et la déménager sans qu'il y ait un véritable effort de fait pour que ça fonctionne ici."

Même si les Predators décident d'exercer une clause échappatoire pour quitter la ville parce que les assistances sont inférieures à 14 000 spectateurs, l'équipe pourrait être tenue de rester à Nashville si les autorités accepternt de compenser l'équipe financièrement.

Dans un bref communiqué, Balsillie a mentionné qu'il souhaitait avoir du succès à Nashville, ajoutant qu'il voulait rencontrer les amateurs et se familiariser avec la communauté.

Si jamais Balsillie avait acheté l'équipe dans le but de déménager, la ville de Hamilton en Ontario s'est déjà montrée ouverte à l'accueillir.

D'autres marchés canadiens seraient intéressés comme Winnipeg, qui a perdu son équipe en 1996, ainsi que Waterloo, Kitchener et Cambridge.

Aux États-Unis, Kansas City, Las Vegas, Oklahoma City, Houston et Portland ont déjà démontré de l'intérêt pour obtenir une concession.