Adam Oates:La force tranquille des Capitals de Washington
Washington Capitals jeudi, 22 févr. 2001. 20:10 samedi, 14 déc. 2024. 22:44
(RDS) - Il y a des joueurs sur qui l'âge ne semble avoir aucune emprise. Et souvent, lorsque l'on parle de longévité, on réfère immédiatement (avec raison d'ailleurs) à Raymond Bourque. Mais il ne faut pas oublier d'autres vieux routiers comme Steve Yzerman, Larry Murphy, Ron Francis, Phil Housley, Mark Messier et Adam Oates. À 38 ans, ce dernier est peut-être l'attaquant qui a le moins ralenti avec les années.
Après deux années un peu plus ordinaires, le "vieux" joueur de centre des Capitals s'avère la bougie d'allumage de son équipe. Certes, la belle tenue de Peter Bondra est une des raisons du succès de la formation de Washington. Après tout, Bondra est un des joueurs impliqués dans la course pour l'obtention du trophée Maurice Richard remis au meilleur buteur de la LNH. Mais, Oates a aussi un gros mot à dire.
"Je le compare à un gars comme Raymond Bourque, raconte le défenseur Sylvain Côté. Il est dans une forme physique exceptionnelle et il ne démontre aucun signe de ralentissement."
Même s'il compte déjà 58 points à sa fiche, il ne faut pas se limiter à calculer la contribution d'Oates en terme de buts et de passes. Depuis le début de la saison dans tout le circuit, seulement trois joueurs ont conservé un meilleur rendement que lui en ce qui concerne les mise-en-jeu remportées. Aucun attaquant de son équipe n'obtient plus de temps de glace (21:14 minutes en moyenne par parties).
Oates écoule le temps en désavantage numérique, orchestre l'attaque à cinq et donne l'exemple dans le vestiaire. "C'est notre meneur et ce n'est pas par hasard que c'est lui le capitaine de l'équipe, explique le gardien Olaf Kolzig. Ce gars-là a une éthique de travail exemplaire qui inspire forcément tout le monde." Et lorsqu'il parle de son vieux coéquipier, le portier des Capitals s'exprime avec un regard qui fait sentir toute l'admiration qu'il éprouve pour lui.
Une carrière déjà bien remplie
Curieusement, Adam Oates n'a jamais été repêché. À 23 ans, à la conclusion de son hockey universitaire, il a obtenu sa première chance avec les Red Wings de Detroit et depuis, il a rarement connu un passage à vide. À sa quinzième saison dans la LNH, le petit joueur de centre a réussi quatre campagnes de cent points ou plus. Reconnu comme étant l'un des meilleurs fabricants de jeu de sa génération, Oates est également capable de trouver le fond du filet comme en témoignent ses sept saisons de vingt buts ou plus. Au rythme où il récolte des points, il terminera probablement sa carrière parmi les dix meilleurs pointeurs de l'histoire de la LNH et le jour de la retraite semble encore assez loin.
"Le style de jeu que je préconise et notre système de jeu pourraient me permettre de jouer encore plusieurs saisons. Je me sens très bien et j'éprouve encore du plaisir à jouer au hockey, d'expliquer le principal intéressé."
Et comme motivation, Oates n'a pas besoin de regarder la colonne des marqueurs pour continuer de jouer avec passion. Après des passages à Detroit, St.Louis et Boston, il tente toujours d'assouvir le même rêve à Washington gagner la Coupe Stanley.
Même si dans l'Est, tout le monde ne parle que des Devils, des Sénateurs et des Flyers, il ne faut surtout pas négliger les Capitals. Depuis le premier décembre, aucune équipe n'a amassé plus de points dans LNH et tous les atouts sont réunis pour que cette équipe connaisse un long printemps. Et on souhaite bonne chance aux Caps car les fleurs sont magnifiques à Washington en mai et en juin!
La troupe de Ron Wilson mise donc sur un gardien de but de premier plan. Des attaquants dont les qualités se complètent bien; Bondra, un des meilleurs franc-tireur, Oates, un des meilleurs passeurs, Simon un des meilleurs "power foward". Mais même si les troisième et quatrième trios sont respectables, l'attaque des Caps n'a pas la même profondeur que celle des Devils. Pour compléter le portrait, à la ligne bleue, Sergei Gonchar est l'un des meilleurs de sa profession et il est tout de même assez bien entouré. Malgré une mauvaise réputation en séries, ne comptez donc pas Adam Oates et les Caps pour battus.
Après deux années un peu plus ordinaires, le "vieux" joueur de centre des Capitals s'avère la bougie d'allumage de son équipe. Certes, la belle tenue de Peter Bondra est une des raisons du succès de la formation de Washington. Après tout, Bondra est un des joueurs impliqués dans la course pour l'obtention du trophée Maurice Richard remis au meilleur buteur de la LNH. Mais, Oates a aussi un gros mot à dire.
"Je le compare à un gars comme Raymond Bourque, raconte le défenseur Sylvain Côté. Il est dans une forme physique exceptionnelle et il ne démontre aucun signe de ralentissement."
Même s'il compte déjà 58 points à sa fiche, il ne faut pas se limiter à calculer la contribution d'Oates en terme de buts et de passes. Depuis le début de la saison dans tout le circuit, seulement trois joueurs ont conservé un meilleur rendement que lui en ce qui concerne les mise-en-jeu remportées. Aucun attaquant de son équipe n'obtient plus de temps de glace (21:14 minutes en moyenne par parties).
Oates écoule le temps en désavantage numérique, orchestre l'attaque à cinq et donne l'exemple dans le vestiaire. "C'est notre meneur et ce n'est pas par hasard que c'est lui le capitaine de l'équipe, explique le gardien Olaf Kolzig. Ce gars-là a une éthique de travail exemplaire qui inspire forcément tout le monde." Et lorsqu'il parle de son vieux coéquipier, le portier des Capitals s'exprime avec un regard qui fait sentir toute l'admiration qu'il éprouve pour lui.
Une carrière déjà bien remplie
Curieusement, Adam Oates n'a jamais été repêché. À 23 ans, à la conclusion de son hockey universitaire, il a obtenu sa première chance avec les Red Wings de Detroit et depuis, il a rarement connu un passage à vide. À sa quinzième saison dans la LNH, le petit joueur de centre a réussi quatre campagnes de cent points ou plus. Reconnu comme étant l'un des meilleurs fabricants de jeu de sa génération, Oates est également capable de trouver le fond du filet comme en témoignent ses sept saisons de vingt buts ou plus. Au rythme où il récolte des points, il terminera probablement sa carrière parmi les dix meilleurs pointeurs de l'histoire de la LNH et le jour de la retraite semble encore assez loin.
"Le style de jeu que je préconise et notre système de jeu pourraient me permettre de jouer encore plusieurs saisons. Je me sens très bien et j'éprouve encore du plaisir à jouer au hockey, d'expliquer le principal intéressé."
Et comme motivation, Oates n'a pas besoin de regarder la colonne des marqueurs pour continuer de jouer avec passion. Après des passages à Detroit, St.Louis et Boston, il tente toujours d'assouvir le même rêve à Washington gagner la Coupe Stanley.
Même si dans l'Est, tout le monde ne parle que des Devils, des Sénateurs et des Flyers, il ne faut surtout pas négliger les Capitals. Depuis le premier décembre, aucune équipe n'a amassé plus de points dans LNH et tous les atouts sont réunis pour que cette équipe connaisse un long printemps. Et on souhaite bonne chance aux Caps car les fleurs sont magnifiques à Washington en mai et en juin!
La troupe de Ron Wilson mise donc sur un gardien de but de premier plan. Des attaquants dont les qualités se complètent bien; Bondra, un des meilleurs franc-tireur, Oates, un des meilleurs passeurs, Simon un des meilleurs "power foward". Mais même si les troisième et quatrième trios sont respectables, l'attaque des Caps n'a pas la même profondeur que celle des Devils. Pour compléter le portrait, à la ligne bleue, Sergei Gonchar est l'un des meilleurs de sa profession et il est tout de même assez bien entouré. Malgré une mauvaise réputation en séries, ne comptez donc pas Adam Oates et les Caps pour battus.