Alex Kovalev, joueur de l'année
Hockey vendredi, 4 avr. 2008. 12:48 samedi, 14 déc. 2024. 22:10
MONTREAL - Le Canadien est plus que jamais l'équipe d'Alex Kovalev. Son statut a été confirmé une nouvelle fois vendredi par l'attribution de la coupe Molson remis au joueur de l'année chez le Tricolore. Kovalev l'a facilement emporté avec une récolte de 85 points. Carey Price a terminé deuxième (54 pts) et Tomas Plekanec, troisième (47 pts).
Ce trophée est généralement remis à un gardien chez le Canadien. Patrick Roy, Jeff Hackett, José Théodore et Cristobal Huet l'ont remporté 10 fois au cours des 16 dernières saisons. Saku Koivu, en 2005-2006, avait été le dernier patineur à mériter l'honneur.
Le Russe est le meneur de l'équipe, tant sur la glace qu'à l'extérieur de la patinoire. Il est le premier joueur du Canadien à atteindre le plateau des 35 buts depuis les 38 buts de Pierre Turgeon et Mark Recchi en 1995-1996. Il est aussi le premier joueur à inscrire 83 points depuis Turgeon (96 pts), également en 1995-1996.
Son rendement est particulièrement impressionnant en supériorité numérique. Ses 47 points lui confèrent le premier rang dans la LNH. Avant les rencontres de vendredi, Kovalev occupait aussi le 11e rang des compteurs de la ligue, ex aequo avec Marian Gaborik et Mike Ribeiro. Aucun joueur du bleu-blanc-rouge n'a terminé parmi les 10 premiers compteurs depuis la huitième place de Mats Naslund en 1985-1986.
Un 180 degrés
Quel changement avec la saison dernière.
"Alex n'a pas eu la saison qu'il souhaitait", a rappelé Guy Carbonneau. "L'équipe a raté les séries et lui-même n'a pas été retenu par la Russie pour le championnat du monde."
"Durant l'été, il a eu une bonne conversation avec Bob (Gainey). On s'est également parlé. Mais, surtout, il a eu une longue conversation avec lui-même. Je pense qu'il ne voulait pas terminer sa carrière de cette façon. C'est pourquoi il s'est présenté au camp avec une attitude complètement différente. Il est revenu avec quelque chose sur le coeur."
Kovalev a aussi été fouetté par un entretien qu'il a eu avec son agent Scott Greenspun. Celui-ci lui a rappelé son âge (34 ans), que ses meilleurs jours étaient sans doute derrière lui. Kovalev, en athlète fier, a réagi en s'astreignant à un entraînement d'une extrême rigueur.
"Je voulais me prouver à moi-même que j'étais encore capable de jouer au plus haut niveau. Je ne voulais pas me retirer un jour avec cette image de moi. J'ai eu des problèmes de santé (coeur) étant jeune et il était important que je retrouve mon jeu."
Selon Carbonneau, la plus grande amélioration chez Kovalev demeure sa régularité.
"Il n'a pas eu une mauvaise année en 2006-2007. Mais c'était pas assez bon pour lui. Il a surtout manqué de régularité. Il était bon un soir et ordinaire le lendemain. Cette saison, je peux compter ses matchs ordinaires sur les doigts d'une main."
La présence de Kovalev a aussi été ressentie dans le vestiaire. Auprès de ses compatriotes Andrei Markov, Andrei et Sergei Kostitsyn et Mikhail Grabovski. Il est directement responsable de l'éclosion des frères Kostitsyn et de l'émergence de Plekanec.
"Il a une influence sur tous les jeunes, pas seulement les Russes, précise Carbo. Alex est plus présent dans la chambre et sur le banc. Les entraîneurs peuvent donner une ligne directrice. Mais c'est aux joueurs à montrer le chemin."
Ce trophée est généralement remis à un gardien chez le Canadien. Patrick Roy, Jeff Hackett, José Théodore et Cristobal Huet l'ont remporté 10 fois au cours des 16 dernières saisons. Saku Koivu, en 2005-2006, avait été le dernier patineur à mériter l'honneur.
Le Russe est le meneur de l'équipe, tant sur la glace qu'à l'extérieur de la patinoire. Il est le premier joueur du Canadien à atteindre le plateau des 35 buts depuis les 38 buts de Pierre Turgeon et Mark Recchi en 1995-1996. Il est aussi le premier joueur à inscrire 83 points depuis Turgeon (96 pts), également en 1995-1996.
Son rendement est particulièrement impressionnant en supériorité numérique. Ses 47 points lui confèrent le premier rang dans la LNH. Avant les rencontres de vendredi, Kovalev occupait aussi le 11e rang des compteurs de la ligue, ex aequo avec Marian Gaborik et Mike Ribeiro. Aucun joueur du bleu-blanc-rouge n'a terminé parmi les 10 premiers compteurs depuis la huitième place de Mats Naslund en 1985-1986.
Un 180 degrés
Quel changement avec la saison dernière.
"Alex n'a pas eu la saison qu'il souhaitait", a rappelé Guy Carbonneau. "L'équipe a raté les séries et lui-même n'a pas été retenu par la Russie pour le championnat du monde."
"Durant l'été, il a eu une bonne conversation avec Bob (Gainey). On s'est également parlé. Mais, surtout, il a eu une longue conversation avec lui-même. Je pense qu'il ne voulait pas terminer sa carrière de cette façon. C'est pourquoi il s'est présenté au camp avec une attitude complètement différente. Il est revenu avec quelque chose sur le coeur."
Kovalev a aussi été fouetté par un entretien qu'il a eu avec son agent Scott Greenspun. Celui-ci lui a rappelé son âge (34 ans), que ses meilleurs jours étaient sans doute derrière lui. Kovalev, en athlète fier, a réagi en s'astreignant à un entraînement d'une extrême rigueur.
"Je voulais me prouver à moi-même que j'étais encore capable de jouer au plus haut niveau. Je ne voulais pas me retirer un jour avec cette image de moi. J'ai eu des problèmes de santé (coeur) étant jeune et il était important que je retrouve mon jeu."
Selon Carbonneau, la plus grande amélioration chez Kovalev demeure sa régularité.
"Il n'a pas eu une mauvaise année en 2006-2007. Mais c'était pas assez bon pour lui. Il a surtout manqué de régularité. Il était bon un soir et ordinaire le lendemain. Cette saison, je peux compter ses matchs ordinaires sur les doigts d'une main."
La présence de Kovalev a aussi été ressentie dans le vestiaire. Auprès de ses compatriotes Andrei Markov, Andrei et Sergei Kostitsyn et Mikhail Grabovski. Il est directement responsable de l'éclosion des frères Kostitsyn et de l'émergence de Plekanec.
"Il a une influence sur tous les jeunes, pas seulement les Russes, précise Carbo. Alex est plus présent dans la chambre et sur le banc. Les entraîneurs peuvent donner une ligne directrice. Mais c'est aux joueurs à montrer le chemin."