ST.PAUL, Minnesota (PC) - Alexandre Daigle a suffisamment bien fait, à titre d'invité, au camp du Wild du Minnesota pour qu'on lui accorde un contrat d'une saison, mardi.

"C'est une étape de franchie. Je dois maintenant offrir un rendement constant et produire à l'attaque", a affirmé l'ancien premier choix de la LNH en 1993, qui en est à sa sixième organisation.

Daigle a accepté un contrat à deux paliers de salaire, selon qu'on le garde ou non dans la LNH, moins lucratif, nous a-t-il confié, que celui qu'il avait obtenu des Penguins de Pittsburgh à la même période l'an dernier.

Le Wild s'est donc assuré une police d'assurance peu coûteuse en l'absence de ses deux meilleurs éléments à l'attaque, Marian Gaborik et Pascal Dupuis, qui sont en dispute contractuelle.

Daigle, âgé de 28 ans, sait qu'il ne peut pas se permettre le moindre relâchement, sinon il se retrouvera de nouveau dans la Ligue américaine. Après avoir réussi quatre buts et trois passes en 33 matchs en 2002-03, les Penguins l'avaient cédé à leur équipe-école.

"Alexandre travaille fort et nous sommes satisfaits, a commenté l'entraîneur Jacques Lemaire. Mais il n'est pas assuré de rester avec le grand club. Il peut encore s'améliorer de 10 pour cent."

Lemaire a précisé que Daigle, qui a formé dans les matchs hors-concours un bon trio avec Pierre-Marc Bouchard et Sergei Zholtok, doit trouver un meilleur équilibre entre l'offensive et la défensive.

"Il doit faire ce que les bons joueurs font: être solide défensivement et obtenir des points. Il ne doit pas uniquement se concentrer sur son jeu défensif ou sur son jeu offensif", a-t-il expliqué.

Daigle a redoublé d'ardeur au cours de l'été, sachant qu'il s'agissait peut-être de sa dernière chance.

"Je suis en meilleure forme que l'an dernier et ça paraît. Après la saison, je n'ai presque pas arrêté de m'entraîner, a-t-il mentionné. Avant le camp des Penguins l'an dernier, j'avais commencé à m'entraîner en juillet après une période d'inactivité de presque deux ans."

Daigle, qui est en voie de quitter la luxure de Los Angeles afin de revenir s'établir à Montréal près de sa famille, n'a jamais envisagé d'abandonner, même s'il a échoué chez les Penguins.

"Quand j'ai décidé de revenir au jeu, ce n'était pas que pour un an. J'aurais voulu rester chez les Penguins, mais ça n'a pas fonctionné."

Il a donc cogné à la porte du Wild, "une organisation qui a procuré l'occasion à beaucoup de joueurs de faire leur marque".

La présence de Lemaire a été un autre facteur important.

"Jacques Lemaire est un des meilleurs entraîneurs de la ligue, a-t-il dit. Avec lui, on sait exactement à quoi s'en tenir. Il n'y a pas de zone grise. J'ai beaucoup de respect pour lui ainsi que pour Mario Tremblay. Je ne peux pas être mieux entouré pour réussir."