Andrei Kostitsyn donne raison au CH
Hockey vendredi, 4 janv. 2008. 15:19 jeudi, 12 déc. 2024. 11:30
MONTREAL - L'organisation du Canadien a fait l'objet de bien des critiques au sujet de son repêchage de 2003. Avant cette année, bien des gens s'interrogeaient sur la pertinence d'avoir réclamé Andreï Kostitsyn au 10e rang. On rappelait que le Tricolore avait préféré le Bélarusse à Jeff Carter (11e), Dustin Brown (13e), Steve Bernier (16e), Zach Parise (17e), Ryan Getzlaf (19e), Brent Burns (20e), Mike Richards (24e) et Corey Perry (28e).
Encore aujourd'hui, on peut remettre en question la décision du Canadien. Mais l'écart entre Kostitsyn et ceux qui ont été repêchés après lui semble de moins en moins grand. Agé de 22 ans, Kostitsyn donne l'impression de vouloir débloquer à la gauche de Tomas Plekanec et Alex Kovalev. A ses 13 derniers matchs, le patineur natif de Novopolotsk a marqué sept buts et récolté autant de passes. Aucun joueur n'a fait mieux chez le Canadien durant cette période.
Jeudi, Kostitsyn a inscrit son 10e but à l'aide d'un puissant tir dirigé depuis le cercle d'engagement. Peu de joueurs peuvent marquer de cet angle.
"Andreï n'est pas une surprise pour nous, a fait valoir Guy Carbonneau après l'entraînement de vendredi au Centre Bell. Il fait partie de l'organisation depuis plus de quatre ans."
A sa première saison (2005-2006) à Montréal, Kostitsyn a réussi deux buts en 12 matchs. Il a aussi joué à Hamilton en plus de représenter son pays au championnat du monde. La saison dernière, il a été limité à un but en 22 rencontres, un rendement qui lui a valu un long séjour dans la Ligue américaine.
"On connait tous son talent. Mais il a toujours manqué de régularité. C'était le cas l'an dernier comme en 2005. Même cette saison, il manquait encore de constance dans son jeu", rappelle Carbonneau.
Ce manque de régularité lui a valu de regarder quatre matchs des tribunes en octobre. Puis la transformation s'est lentement opérée au fil des matchs.
"Il faut être patient avec les jeunes", a noté Carbo.
La présence de Kovalev n'est pas étrangère à ses succès non plus. Le Russe exerce un leadership dont profitent tous les jeunes de l'équipe, Kostitsyn bien sûr, mais aussi son frère Sergeï, Guillaume Latendresse, Maxim Lapierre et Kyle Chipchura.
"Les jeunes suivent l'exemple des vétérans", fait valoir l'entraîneur.
"Un jeune va connaître des hauts et des bas, dit Kovalev. C'est difficile pour un jeune de jouer avec confiance. (Andreï), Kostitsyn, lui, doit apprendre à jouer durant 15 minutes par match au niveau de la Ligue nationale."
La présence de son frère
Curieusement, Kostitsyn semble avoir élevé son jeu d'un cran depuis l'arrivée de son frère. Carbo ne voit pas là une simple coïncidence.
"Il ressent la pression de bien performer, dit Carbo. J'aurais ressenti la même chose si mon frère avait joué avec moi. Il doit bien y avoir une petite compétition entre les deux, qui va payer le souper, préparer le dîner ou faire la vaisselle."
S'il est plus à l'aise sur la glace, Kostitsyn l'est également en compagnie des journalistes. Son anglais est loin d'être parfait mais au moins il fait l'effort.
"Kovalev m'aide beaucoup. J'ai plus confiance", dit-il.
Et ton frère?
"Je lui souhaite de marquer beaucoup de buts. Mais je serai vraiment content lorsque nous allons marquer tous les deux dans le même match."
Encore aujourd'hui, on peut remettre en question la décision du Canadien. Mais l'écart entre Kostitsyn et ceux qui ont été repêchés après lui semble de moins en moins grand. Agé de 22 ans, Kostitsyn donne l'impression de vouloir débloquer à la gauche de Tomas Plekanec et Alex Kovalev. A ses 13 derniers matchs, le patineur natif de Novopolotsk a marqué sept buts et récolté autant de passes. Aucun joueur n'a fait mieux chez le Canadien durant cette période.
Jeudi, Kostitsyn a inscrit son 10e but à l'aide d'un puissant tir dirigé depuis le cercle d'engagement. Peu de joueurs peuvent marquer de cet angle.
"Andreï n'est pas une surprise pour nous, a fait valoir Guy Carbonneau après l'entraînement de vendredi au Centre Bell. Il fait partie de l'organisation depuis plus de quatre ans."
A sa première saison (2005-2006) à Montréal, Kostitsyn a réussi deux buts en 12 matchs. Il a aussi joué à Hamilton en plus de représenter son pays au championnat du monde. La saison dernière, il a été limité à un but en 22 rencontres, un rendement qui lui a valu un long séjour dans la Ligue américaine.
"On connait tous son talent. Mais il a toujours manqué de régularité. C'était le cas l'an dernier comme en 2005. Même cette saison, il manquait encore de constance dans son jeu", rappelle Carbonneau.
Ce manque de régularité lui a valu de regarder quatre matchs des tribunes en octobre. Puis la transformation s'est lentement opérée au fil des matchs.
"Il faut être patient avec les jeunes", a noté Carbo.
La présence de Kovalev n'est pas étrangère à ses succès non plus. Le Russe exerce un leadership dont profitent tous les jeunes de l'équipe, Kostitsyn bien sûr, mais aussi son frère Sergeï, Guillaume Latendresse, Maxim Lapierre et Kyle Chipchura.
"Les jeunes suivent l'exemple des vétérans", fait valoir l'entraîneur.
"Un jeune va connaître des hauts et des bas, dit Kovalev. C'est difficile pour un jeune de jouer avec confiance. (Andreï), Kostitsyn, lui, doit apprendre à jouer durant 15 minutes par match au niveau de la Ligue nationale."
La présence de son frère
Curieusement, Kostitsyn semble avoir élevé son jeu d'un cran depuis l'arrivée de son frère. Carbo ne voit pas là une simple coïncidence.
"Il ressent la pression de bien performer, dit Carbo. J'aurais ressenti la même chose si mon frère avait joué avec moi. Il doit bien y avoir une petite compétition entre les deux, qui va payer le souper, préparer le dîner ou faire la vaisselle."
S'il est plus à l'aise sur la glace, Kostitsyn l'est également en compagnie des journalistes. Son anglais est loin d'être parfait mais au moins il fait l'effort.
"Kovalev m'aide beaucoup. J'ai plus confiance", dit-il.
Et ton frère?
"Je lui souhaite de marquer beaucoup de buts. Mais je serai vraiment content lorsque nous allons marquer tous les deux dans le même match."