Andrei Kostitsyn nie les rumeurs
Hockey lundi, 5 mai 2008. 19:31 jeudi, 12 déc. 2024. 04:52
QUEBEC - Andrei Kostitsyn brillait peut-être par son absence au vestiaire du Canadien, lundi, alors que les joueurs du Tricolore sont passés au Centre Bell pour y prendre leurs effets personnels. Mais il ne faut pas nécessairement y voir là un indice que l'attaquant bélarusse a l'intention de déserter l'équipe lorsqu'il deviendra joueur autonome avec restrictions, le 1er juillet prochain.
"Je l'ai lu sur Internet comme vous, a dit Kostitsyn du reportage selon lequel il aurait reçu une offre de 4 millions $ de la part du club Ak Bars Kazan, de la Super-ligue russe, en vue de la saison prochaine. Non, personne ne m'a appelé à ce sujet."
On lui a demandé s'il avait l'intention de rester dans la LNH l'an prochain, avec le Canadien plus précisément, mais le frère aîné de Sergei est resté évasif.
"Nous en parlerons (avec Bob Gainey) quand je retournerai à mes occupations de joueur de la LNH", a dit un Andrei Kostitsyn encore en sueur, lundi, quelques minutes à peine après avoir disputé un premier match au Championnat du monde de hockey avec le Bélarus.
Cette rencontre s'est soldée par un revers de 2-1 contre la Suisse et les trois joueurs du Canadien appelés en renforts - Andrei et Sergei Kostitsyn, ainsi que Mikhail Grabovski - ont été blanchis. D'ailleurs, ils n'ont pas fait grand-chose à l'attaque, Andrei écopant même de pénalités en troisième période qui ont nui aux chances des Bélarusses de combler leur déficit d'un but.
Mais comme l'a mentionné Curt Fraser, l'entraîneur canadien de la formation bélarusse, il ne fallait sans doute pas s'attendre à mieux de la part de joueurs qui, moins de 48 heures plus tôt, tentaient de défendre chèrement la peau d'une équipe au bord de l'élimination.
Les trois mousquetaires bélarusses du CH se sont retrouvés au centre d'un véritable tourbillon depuis quelques heures. Encore à Montréal samedi soir, ils se sont rendus à Québec en fin de journée, dimanche, et ils ont été dans l'obligation de disputer un match avec leurs compatriotes lundi, sans même profiter d'une seule séance d'entraînement avec eux au préalable. Même que Sergei, à 21 ans, en était à sa toute première rencontre à vie avec son équipe nationale.
"C'était un gros match pour nous, mais c'est difficile de passer d'un milieu à l'autre aussi rapidement, a reconnu Andrei. La dernière fois que j'avais joué avec l'équipe nationale, c'était il y a deux ans. Même en avantage numérique, ce n'était pas évident, ça demeure très différent du jeu qu'on préconise avec le Canadien."
Les choses sont allées tellement vite pour les deux frères qu'ils ne savaient trop que dire lorsqu'on leur a demandé leur appréciation de la dernière saison du Canadien.
"Je n'ai pas eu le temps d'y penser, a bafouillé Andrei. Je n'ai pas encore assez de recul."
"Je l'ai lu sur Internet comme vous, a dit Kostitsyn du reportage selon lequel il aurait reçu une offre de 4 millions $ de la part du club Ak Bars Kazan, de la Super-ligue russe, en vue de la saison prochaine. Non, personne ne m'a appelé à ce sujet."
On lui a demandé s'il avait l'intention de rester dans la LNH l'an prochain, avec le Canadien plus précisément, mais le frère aîné de Sergei est resté évasif.
"Nous en parlerons (avec Bob Gainey) quand je retournerai à mes occupations de joueur de la LNH", a dit un Andrei Kostitsyn encore en sueur, lundi, quelques minutes à peine après avoir disputé un premier match au Championnat du monde de hockey avec le Bélarus.
Cette rencontre s'est soldée par un revers de 2-1 contre la Suisse et les trois joueurs du Canadien appelés en renforts - Andrei et Sergei Kostitsyn, ainsi que Mikhail Grabovski - ont été blanchis. D'ailleurs, ils n'ont pas fait grand-chose à l'attaque, Andrei écopant même de pénalités en troisième période qui ont nui aux chances des Bélarusses de combler leur déficit d'un but.
Mais comme l'a mentionné Curt Fraser, l'entraîneur canadien de la formation bélarusse, il ne fallait sans doute pas s'attendre à mieux de la part de joueurs qui, moins de 48 heures plus tôt, tentaient de défendre chèrement la peau d'une équipe au bord de l'élimination.
Les trois mousquetaires bélarusses du CH se sont retrouvés au centre d'un véritable tourbillon depuis quelques heures. Encore à Montréal samedi soir, ils se sont rendus à Québec en fin de journée, dimanche, et ils ont été dans l'obligation de disputer un match avec leurs compatriotes lundi, sans même profiter d'une seule séance d'entraînement avec eux au préalable. Même que Sergei, à 21 ans, en était à sa toute première rencontre à vie avec son équipe nationale.
"C'était un gros match pour nous, mais c'est difficile de passer d'un milieu à l'autre aussi rapidement, a reconnu Andrei. La dernière fois que j'avais joué avec l'équipe nationale, c'était il y a deux ans. Même en avantage numérique, ce n'était pas évident, ça demeure très différent du jeu qu'on préconise avec le Canadien."
Les choses sont allées tellement vite pour les deux frères qu'ils ne savaient trop que dire lorsqu'on leur a demandé leur appréciation de la dernière saison du Canadien.
"Je n'ai pas eu le temps d'y penser, a bafouillé Andrei. Je n'ai pas encore assez de recul."