Aréna à Laval : Charest presse Ottawa
Hockey samedi, 28 janv. 2012. 16:16 vendredi, 13 déc. 2024. 19:57
DAVOS, Suisse - Le premier ministre Jean Charest presse Ottawa de verser sa juste part au Québec dans le domaine des infrastructures, mais reste prudent sur l'épineuse question des amphithéâtres.
Il réagissait ainsi à la décision du gouvernement de Stephen Harper de retirer son appui financier au projet d'amphithéâtre multifonctionnel à Laval du fait qu'une équipe de hockey professionnelle pourrait en faire son domicile.
« Nous nous attendons à ce que le gouvernement fédéral fasse sa contribution aux projets d'infrastructures au Québec », a-t-il déclaré au cours d'un entretien téléphonique avec La Presse Canadienne alors qu'il quittait Davos, en Suisse, où il a participé au Forum économique mondial.
« Si (le fédéral) ne le fait pas pour l'amphithéâtre à Laval, pour l'ensemble de ses investissements, le Québec doit aller chercher sa part », a-t-il ajouté.
M. Charest a assuré que son gouvernement allait maintenir sa contribution financière de 45 millions $ au projet quoi que fasse Ottawa.
« Notre engagement n'était pas conditionnel et nous allons le respecter », a-t-il affirmé.
En 2009, le gouvernement Harper s'était engagé à verser 15 millions pour le futur amphithéâtre lavallois. Il menace d'annuler cette contribution depuis que le quotidien La Presse a révélé, plus tôt cette semaine, que l'édifice pourrait accueillir le club-école du Canadien de Montréal, les Bulldogs, qui joue actuellement à Hamilton, en Ontario.
Il convient de préciser que le projet a pris beaucoup de retard: il devait être construit entre janvier 2010 et décembre 2011.
Or, l'an passé, dans le cadre du débat sur le nouvel amphithéâtre de Québec, qui doit servir à ramener une équipe de la Ligue nationale de hockey dans la Vieille capitale, le gouvernement fédéral a décidé qu'il ne participerait plus au financement d'installations destinées principalement à des équipes de sport professionnel.
Plus tôt cette semaine, la controverse entourant le projet lavallois a entraîné la démission du secrétaire régional du Parti québécois à Laval, Pierre Castonguay. Celui a tenu responsable la députée péquiste Agnès Maltais, qui avait vertement dénoncé Ottawa dans ce dossier, de la volte-face fédérale.
Dans la région de Québec, nombreux sont ceux qui n'ont toujours pas digéré le refus du gouvernement Harper de contribuer au projet d'amphithéâtre.
Réplique à Marois
Par ailleurs, amalgamé à François Legault par Pauline Marois vendredi, Jean Charest a répliqué avec virulence, samedi.
Le chef libéral a accusé son adversaire péquiste de « confondre ses propres échecs avec les intérêts supérieurs du Québec ». Selon lui, Mme Marois est « déphasée » de la population québécoise.
Sept députés ont quitté le Parti québécois depuis juin dernier.
Trois d'entre eux ont joint les rangs de la Coalition avenir Québec de M. Legault, à qui M. Charest a reproché samedi de vouloir « faire la souveraineté de manière détournée ».
Dimanche, le premier ministre devait effectuer une visite personnelle à Munich, en Allemagne, mais le travail l'a rattrapé. Martin Zeil, vice-président et ministre de l'Économie de la Bavière, qu'il connaît bien, lui a tendu une invitation à le rencontrer afin de faire le point sur divers dossiers.
Il réagissait ainsi à la décision du gouvernement de Stephen Harper de retirer son appui financier au projet d'amphithéâtre multifonctionnel à Laval du fait qu'une équipe de hockey professionnelle pourrait en faire son domicile.
« Nous nous attendons à ce que le gouvernement fédéral fasse sa contribution aux projets d'infrastructures au Québec », a-t-il déclaré au cours d'un entretien téléphonique avec La Presse Canadienne alors qu'il quittait Davos, en Suisse, où il a participé au Forum économique mondial.
« Si (le fédéral) ne le fait pas pour l'amphithéâtre à Laval, pour l'ensemble de ses investissements, le Québec doit aller chercher sa part », a-t-il ajouté.
M. Charest a assuré que son gouvernement allait maintenir sa contribution financière de 45 millions $ au projet quoi que fasse Ottawa.
« Notre engagement n'était pas conditionnel et nous allons le respecter », a-t-il affirmé.
En 2009, le gouvernement Harper s'était engagé à verser 15 millions pour le futur amphithéâtre lavallois. Il menace d'annuler cette contribution depuis que le quotidien La Presse a révélé, plus tôt cette semaine, que l'édifice pourrait accueillir le club-école du Canadien de Montréal, les Bulldogs, qui joue actuellement à Hamilton, en Ontario.
Il convient de préciser que le projet a pris beaucoup de retard: il devait être construit entre janvier 2010 et décembre 2011.
Or, l'an passé, dans le cadre du débat sur le nouvel amphithéâtre de Québec, qui doit servir à ramener une équipe de la Ligue nationale de hockey dans la Vieille capitale, le gouvernement fédéral a décidé qu'il ne participerait plus au financement d'installations destinées principalement à des équipes de sport professionnel.
Plus tôt cette semaine, la controverse entourant le projet lavallois a entraîné la démission du secrétaire régional du Parti québécois à Laval, Pierre Castonguay. Celui a tenu responsable la députée péquiste Agnès Maltais, qui avait vertement dénoncé Ottawa dans ce dossier, de la volte-face fédérale.
Dans la région de Québec, nombreux sont ceux qui n'ont toujours pas digéré le refus du gouvernement Harper de contribuer au projet d'amphithéâtre.
Réplique à Marois
Par ailleurs, amalgamé à François Legault par Pauline Marois vendredi, Jean Charest a répliqué avec virulence, samedi.
Le chef libéral a accusé son adversaire péquiste de « confondre ses propres échecs avec les intérêts supérieurs du Québec ». Selon lui, Mme Marois est « déphasée » de la population québécoise.
Sept députés ont quitté le Parti québécois depuis juin dernier.
Trois d'entre eux ont joint les rangs de la Coalition avenir Québec de M. Legault, à qui M. Charest a reproché samedi de vouloir « faire la souveraineté de manière détournée ».
Dimanche, le premier ministre devait effectuer une visite personnelle à Munich, en Allemagne, mais le travail l'a rattrapé. Martin Zeil, vice-président et ministre de l'Économie de la Bavière, qu'il connaît bien, lui a tendu une invitation à le rencontrer afin de faire le point sur divers dossiers.