Au moins, l'atmosphère est au dialogue
Hockey vendredi, 8 avr. 2005. 21:12 mercredi, 11 déc. 2024. 20:49
Doit-on croire qu'un vent d'optimisme rafraîchit présentement les egos des négociateurs de la Ligue nationale et de l'Association des joueurs? Bob Goodenow et Gary Bettman qui se rencontrent pour discuter de l'agenda de la prochaine semaine, un entretien de 45 minutes et non de trois heures comme on le laissait entendre, hier en fin de journée.
Jeudi soir, Bob Goodenow casse la croûte avec les directeurs généraux de la ligue pendant que Gary Bettman en fait autant mais avec les joueurs invités à participer aux deux jours d'étude sur la relance du hockey professionnel. Et, hier, devait être une date butoir, vous vous souvenez. Bettman avait déclaré que si le 8 avril, rien n'était réglé, alors il devrait passer à l'étape suivante. Or, pas de menace.
Et, dans le vent d'optimisme qui semble balayer la ligue, un peu plus tôt cette semaine, Jeremy Jacobs, le propriétaire des Bruins de Boston, et le plus actif parmi ceux qui prônent la ligne dure, se permettait même de défier les commandements de Bettman en soulignant que la réunion du début de semaine avait permis de faire passablement de chemin et les deux clans avaient finalement compris dans quelle situation se retrouvait le hockey de la Ligue nationale.
Au cours d'un entretien avec un intervenant important de la ligue, hier, il donnait à entendre que les deux clans devaient maintenant se pencher sur les chiffres, c'est-à-dire les propriétaires peuvent-ils faire du chemin au niveau du plafond salarial et les joueurs peuvent-ils en faire autant au niveau du plancher salarial? Un concept basé, croyez-le ou non, sur les revenus de la ligue. Le monde à l'envers, ma foi.
Si tel est le cas, il se pourrait fort bien que Gary Bettman se présente à l'assemblée des propriétaires, le 20 avril à New York, avec un plan de travail intéressant et rassurant pour les proprios.
Si on a fait tant de progrès en si peu de temps, si on parvient maintenant à comprendre les besoins des deux clans, comment expliquer qu'il a fallu attendre un an pour réaliser ce qui n'allait pas dans le monde du hockey? Pourquoi a-t-il fallu qu'on annule la saison pour en arriver là? Les proprios diront qu'ils ont au moins gagné le principe du plafond salarial, qu'ils ont obtenu de la part des joueurs une réduction de 24% de tous les contrats en vigueur dans la ligue, un gain exceptionnel dans les circonstances.
Bob Goodenow affirmera qu'il aura vendu un nouveau concept aux proprios. Qu'il aura réussi à imposer un partage des revenus afin de permettre aux équipes moins fortunés de pouvoir compétitionner avec les grandes formations. Il ajoutera qu'il aura permis au statut du joueur autonome sans restriction de devenir encore plus attrayant, en admettant que l'âge d'admissibilité passe de 31 ans à 28 ou 29 ans.
Mais devait-on exposer le hockey à une situation extrêmement délicate et inquiétante pour en arriver à un résultat comme celui qu'on laisse miroiter depuis quelques jours. En tous les cas, l'atmosphère est au dialogue, ce qui ne s'était pas vu depuis deux ou trois ans.
Le derby Crosby
Il était à prévoir que les directeurs généraux remettraient à plus tard le processus de sélection des joueurs éligibles à l'encan de 2005. Les négociateurs de la Ligue nationale et de l'Association des joueurs prendront la décision sur la façon dont le système influencera le tour de sélection.
Les directeurs généraux ont parlé d'une loterie en tenant compte du résultat des équipes au cours des trois ou quatre dernières saisons. Sur ce point, Columbus terminerait alors au premier rang. D'autres, les Rangers entre autres, préféreraient que la ligue se tourne du côté des équipes qui n'ont pas participé aux séries éliminatoires. Certains directeurs généraux, notamment ceux qui travaillent pour les équipes riches, soutiennent que toutes les formations devraient avoir un droit égal et qu'un tirage au sort devrait déterminer l'ordre de sélection.
Autre point avancé : un système inversé. C'est-à-dire les équipes qui choisissent 1-2-3-4 en deuxième ronde choisiraient 60-59-58-57 Il y a aussi le dossier des joueurs réclamés l'an dernier et qui n'ont toujours pas signé une entente avec leur formation. Deviennent-ils joueurs autonomes sans restriction en vertu de l'annulation de la saison? Je pense que les équipes devraient garder les mêmes droits sur les joueurs réclamés. Quant à l'ordre de sélection, si on veut vraiment relancer la ligue alors que chacune des équipes ait une chance d'embaucher Crosby
À retenir de ce week-end, une nouvelle formule proposée par Gary Bettman qui assurerait à 20 formations au lieu de 16 une participation aux séries éliminatoires, avec comme apéritif, des séries 2 de trois entre les formations ayant terminé entre le 7e et le 10e rangs. Intéressant comme suggestion et les directeurs généraux ont tous donné leur accord au projet Bettman. À suivre
Jeudi soir, Bob Goodenow casse la croûte avec les directeurs généraux de la ligue pendant que Gary Bettman en fait autant mais avec les joueurs invités à participer aux deux jours d'étude sur la relance du hockey professionnel. Et, hier, devait être une date butoir, vous vous souvenez. Bettman avait déclaré que si le 8 avril, rien n'était réglé, alors il devrait passer à l'étape suivante. Or, pas de menace.
Et, dans le vent d'optimisme qui semble balayer la ligue, un peu plus tôt cette semaine, Jeremy Jacobs, le propriétaire des Bruins de Boston, et le plus actif parmi ceux qui prônent la ligne dure, se permettait même de défier les commandements de Bettman en soulignant que la réunion du début de semaine avait permis de faire passablement de chemin et les deux clans avaient finalement compris dans quelle situation se retrouvait le hockey de la Ligue nationale.
Au cours d'un entretien avec un intervenant important de la ligue, hier, il donnait à entendre que les deux clans devaient maintenant se pencher sur les chiffres, c'est-à-dire les propriétaires peuvent-ils faire du chemin au niveau du plafond salarial et les joueurs peuvent-ils en faire autant au niveau du plancher salarial? Un concept basé, croyez-le ou non, sur les revenus de la ligue. Le monde à l'envers, ma foi.
Si tel est le cas, il se pourrait fort bien que Gary Bettman se présente à l'assemblée des propriétaires, le 20 avril à New York, avec un plan de travail intéressant et rassurant pour les proprios.
Si on a fait tant de progrès en si peu de temps, si on parvient maintenant à comprendre les besoins des deux clans, comment expliquer qu'il a fallu attendre un an pour réaliser ce qui n'allait pas dans le monde du hockey? Pourquoi a-t-il fallu qu'on annule la saison pour en arriver là? Les proprios diront qu'ils ont au moins gagné le principe du plafond salarial, qu'ils ont obtenu de la part des joueurs une réduction de 24% de tous les contrats en vigueur dans la ligue, un gain exceptionnel dans les circonstances.
Bob Goodenow affirmera qu'il aura vendu un nouveau concept aux proprios. Qu'il aura réussi à imposer un partage des revenus afin de permettre aux équipes moins fortunés de pouvoir compétitionner avec les grandes formations. Il ajoutera qu'il aura permis au statut du joueur autonome sans restriction de devenir encore plus attrayant, en admettant que l'âge d'admissibilité passe de 31 ans à 28 ou 29 ans.
Mais devait-on exposer le hockey à une situation extrêmement délicate et inquiétante pour en arriver à un résultat comme celui qu'on laisse miroiter depuis quelques jours. En tous les cas, l'atmosphère est au dialogue, ce qui ne s'était pas vu depuis deux ou trois ans.
Le derby Crosby
Il était à prévoir que les directeurs généraux remettraient à plus tard le processus de sélection des joueurs éligibles à l'encan de 2005. Les négociateurs de la Ligue nationale et de l'Association des joueurs prendront la décision sur la façon dont le système influencera le tour de sélection.
Les directeurs généraux ont parlé d'une loterie en tenant compte du résultat des équipes au cours des trois ou quatre dernières saisons. Sur ce point, Columbus terminerait alors au premier rang. D'autres, les Rangers entre autres, préféreraient que la ligue se tourne du côté des équipes qui n'ont pas participé aux séries éliminatoires. Certains directeurs généraux, notamment ceux qui travaillent pour les équipes riches, soutiennent que toutes les formations devraient avoir un droit égal et qu'un tirage au sort devrait déterminer l'ordre de sélection.
Autre point avancé : un système inversé. C'est-à-dire les équipes qui choisissent 1-2-3-4 en deuxième ronde choisiraient 60-59-58-57 Il y a aussi le dossier des joueurs réclamés l'an dernier et qui n'ont toujours pas signé une entente avec leur formation. Deviennent-ils joueurs autonomes sans restriction en vertu de l'annulation de la saison? Je pense que les équipes devraient garder les mêmes droits sur les joueurs réclamés. Quant à l'ordre de sélection, si on veut vraiment relancer la ligue alors que chacune des équipes ait une chance d'embaucher Crosby
À retenir de ce week-end, une nouvelle formule proposée par Gary Bettman qui assurerait à 20 formations au lieu de 16 une participation aux séries éliminatoires, avec comme apéritif, des séries 2 de trois entre les formations ayant terminé entre le 7e et le 10e rangs. Intéressant comme suggestion et les directeurs généraux ont tous donné leur accord au projet Bettman. À suivre