Aucun contrôle positif
Hockey lundi, 12 juin 2006. 10:04 dimanche, 15 déc. 2024. 06:48
(PC) - La Ligue nationale de hockey n'a enregistré aucun cas positif parmi les 1406 tests pratiqués dans le cadre de son nouveau programme de dépistage aux drogues, a appris la Presse Canadienne.
Diverses sources ont confirmé qu'aucune infraction n'avait été enregistrée depuis que les tests ont commencé en janvier dans le cadre du programme mené conjointement par la ligue et l'Association des joueurs de la LNH. Ce programme antidopage de la LNH en est à sa première année.
Une première infraction à la politique de la ligue en matière de dopage est sanctionnée d'une suspension de 20 matches. La suspension passe à 60 matches pour une récidive tandis qu'une troisième offense entraîne une suspension à vie.
Richard Pound, président de l'Agence mondiale antidopage, n'a pu être joint immédiatement pour commenter ces résultats, lundi.
Pound avait indiqué au début de l'année que le programme antidopage de la LNH était "très imparfait".
Il avait également défrayé la manchette en novembre dernier à la suite d'une allocution à London, en Ontario, lorsqu'il avait affirmé qu'un tiers des joueurs de la LNH prenaient probablement des substances interdites. Les joueurs, dirigeants de la ligue et du syndicat des joueurs avaient unanimement nié ces affirmations.
Le directeur général des Oilers d'Edmonton, Kevin Lowe, a vu ces résultats comme une apologie du hockey à la lumière des commentaires de Pound: "J'ai cru comprendre qu'il a mené une croisade, a-t-il dit. C'est malheureux que cette croisade ait attaqué le hockey, surtout que plusieurs bonnes choses se sont produites cette année. Mais la vérité finit par sortir.
"C'est toujours ce que nous avons cru, a poursuivi Lowe, et je pense que les amateurs de hockey le savent, du moins au Canada. Si le hockey peut être identifié comme un sport propre, peut-être allons-nous attirer plus d'amateurs."
Le gardien José Théodore, maintenant avec l'Avalanche du Colorado, et le défenseur Bryan Berard, des Blue Jackets de Columbus, ont échoué à des tests hors compétition pratiqués par leur équipe nationale respective. Mais ni l'un ni l'autre n'a été suspendu par la ligue parce que ces tests positifs n'ont pas été menés dans le cadre du programme de la LNH.
Théodore, dont le nom figurait sur la liste préliminaire des 81 hockeyeurs canadiens admissibles aux Jeux olympiques de Turin mais qui n'a finalement pas été retenu dans la formation finale, a échoué un test de dépistage, le 9 décembre. On avait trouvé dans ses analyses des traces de Finasteride, un stéroJide qui est largement utilisé pour contrer la chute de cheveux. Théodore faisait usage du médicament Propecia et c'est ce qui a conduit à son test positif. Il prenait ce médicament depuis des années.
Dans le cas de Berard, ce sont des traces d'un autre stéroJide, la norandosterone-19, qu'on a trouvées dans ses analyses d'urine, le 12 novembre. Il a été interdit de toute compétition internationale pendant deux ans. C'est l'Agence antidopage des Etats-Unis (USADA) qui a fait le test parce que le défenseur faisait partie de la liste préliminaire émis en septembre par l'équipe olympique américaine.
Le défenseur Steve Staios, des Oilers, n'a pas été surpris des résultats.
"Je n'ai jamais pensé que c'était un problème, a-t-il dit avant le quatrième match de la finale de la coupe Stanley, et c'est en quelque sorte une confirmation. Je ne veux pas comparer le hockey aux autres sports, mais il y a quelque chose d'unique dans le fait d'être un joueur de hockey professionnel."
Diverses sources ont confirmé qu'aucune infraction n'avait été enregistrée depuis que les tests ont commencé en janvier dans le cadre du programme mené conjointement par la ligue et l'Association des joueurs de la LNH. Ce programme antidopage de la LNH en est à sa première année.
Une première infraction à la politique de la ligue en matière de dopage est sanctionnée d'une suspension de 20 matches. La suspension passe à 60 matches pour une récidive tandis qu'une troisième offense entraîne une suspension à vie.
Richard Pound, président de l'Agence mondiale antidopage, n'a pu être joint immédiatement pour commenter ces résultats, lundi.
Pound avait indiqué au début de l'année que le programme antidopage de la LNH était "très imparfait".
Il avait également défrayé la manchette en novembre dernier à la suite d'une allocution à London, en Ontario, lorsqu'il avait affirmé qu'un tiers des joueurs de la LNH prenaient probablement des substances interdites. Les joueurs, dirigeants de la ligue et du syndicat des joueurs avaient unanimement nié ces affirmations.
Le directeur général des Oilers d'Edmonton, Kevin Lowe, a vu ces résultats comme une apologie du hockey à la lumière des commentaires de Pound: "J'ai cru comprendre qu'il a mené une croisade, a-t-il dit. C'est malheureux que cette croisade ait attaqué le hockey, surtout que plusieurs bonnes choses se sont produites cette année. Mais la vérité finit par sortir.
"C'est toujours ce que nous avons cru, a poursuivi Lowe, et je pense que les amateurs de hockey le savent, du moins au Canada. Si le hockey peut être identifié comme un sport propre, peut-être allons-nous attirer plus d'amateurs."
Le gardien José Théodore, maintenant avec l'Avalanche du Colorado, et le défenseur Bryan Berard, des Blue Jackets de Columbus, ont échoué à des tests hors compétition pratiqués par leur équipe nationale respective. Mais ni l'un ni l'autre n'a été suspendu par la ligue parce que ces tests positifs n'ont pas été menés dans le cadre du programme de la LNH.
Théodore, dont le nom figurait sur la liste préliminaire des 81 hockeyeurs canadiens admissibles aux Jeux olympiques de Turin mais qui n'a finalement pas été retenu dans la formation finale, a échoué un test de dépistage, le 9 décembre. On avait trouvé dans ses analyses des traces de Finasteride, un stéroJide qui est largement utilisé pour contrer la chute de cheveux. Théodore faisait usage du médicament Propecia et c'est ce qui a conduit à son test positif. Il prenait ce médicament depuis des années.
Dans le cas de Berard, ce sont des traces d'un autre stéroJide, la norandosterone-19, qu'on a trouvées dans ses analyses d'urine, le 12 novembre. Il a été interdit de toute compétition internationale pendant deux ans. C'est l'Agence antidopage des Etats-Unis (USADA) qui a fait le test parce que le défenseur faisait partie de la liste préliminaire émis en septembre par l'équipe olympique américaine.
Le défenseur Steve Staios, des Oilers, n'a pas été surpris des résultats.
"Je n'ai jamais pensé que c'était un problème, a-t-il dit avant le quatrième match de la finale de la coupe Stanley, et c'est en quelque sorte une confirmation. Je ne veux pas comparer le hockey aux autres sports, mais il y a quelque chose d'unique dans le fait d'être un joueur de hockey professionnel."