Aux agents de réagir!
Hockey lundi, 24 janv. 2005. 09:40 jeudi, 12 déc. 2024. 16:48
Les agents n'ont plus de sources de revenus et ça grogne dans les bureaux.
Surtout depuis vendredi lorsqu'ils ont pris connaissance des propos de Trevor Linden. Surtout quand la président de comité exécutif de l'Association des joueurs leur a fait part du peu de respect que portent les dirigeants de la Ligue nationale envers ceux qui font l'événement.
Ils ont eu vent d'une conversation téléphone entre l'un des avocats de la ligue et Gary Bettman, installé dans son bureau à New York. Le commissaire a crié tellement fort qu'on l'a entendu jusqu'à Kingston. Il a rappelé à son messager qu'il n'y avait pas d'autres alternatives qu'un plafond salarial.
Les agents - du moins la plupart, voyaient la possibilité d'un dénouement heureux le 9 décembre dernier quand les joueurs offrirent 24% de leurs salaires pour redresser les finances de la ligue. Ils avaient espoir qu'un règlement devienne de plus en plus probable à la suite de l'initiative de Linden, la semaine dernière.
Maintenant, ils savent que la saison est à toute fin pratique terminée.
Au cours des prochains jours, des prochaines semaines, des prochains mois, ils entendront les plaintes de leurs clients. Devant l'Association des joueurs, les athlètes se disent unis mais devant leurs agents, l'histoire n'est pas la même. L'argent ne rentre plus, la carrière, pour certains, est compromise.
Aux agents d'agir. Qu'ils se rencontrent, qu'ils discutent d'un scénario dans le cas où ils auront à composer avec un plafond salarial. Qu'ils rassurent leurs clients que si jamais ils doivent plier l'échine, ils sauront composer avec les nouvelles conditions. Ca fait des années qu'ils parviennent à jouer avec le système. Ils devront se montrer encore plus astucieux, plus innovateurs et plus intelligents que les propriétaires. C'est ce que leur demanderont leurs clients présentement entassés dans un cul-de-sac.
Gretzky à Vienne
Puisque Gary Bettman s'apprête à fermer les amphithéâtre pour de bon, enfin, pour le reste de la saison, et possiblement l'an prochain, il faudra se tourner maintenant vers Vienne où sera présenté le championnat du monde de hockey, version européenne. À prime abord, on ne savait pas si Bob Nicholson , le président de Hockey Canada, était pour inviter des joueurs en lock-out, de crainte de faire monter la moutarde au nez de Gary Bettman, mais Wayne Gretzky, qui en mène large au sein de l'organisme canadien, veut aller à Vienne. Cela veut dire avec une équipe de premier plan.
Bravo! En d'autres mots, et c'était la décision à prendre pour Nicholson et son groupe, Hockey-Canada n'a pas à consulter Bettman pour mener son entreprise.
Gretzky veut continuer ce qu'il a entrepris à Salt Lake City en 2002. Il veut aller à Vienne avec les meilleurs joueurs canadiens. Il s'agira d'une compétition au même titre que la Coupe du Monde dans un environnement différent mais un tournoi qui regroupera les meilleurs patineurs du monde. Un prélude aux Jeux de Turin 2006.
Ce sera aussi une tribune extraordinaire pour les Européens qui voudront sûrement courtiser les joueurs en lock-out et peut-être de jeter les bases sur une super ligue professionnelle ayant pignons sur rue dans les grands centres d'Europe tout en gardant en perspective les meilleures villes canadiennes et américaines.
Pendant tout ce temps, Bettman pourra toujours admirer l'Empire State Building depuis son bureau au 47e étage d'un édifice de l'Avenue des Amériques.
Pression sur Sundin
Les Suédois ont perdu Peter Forsberg et ils se tournent maintenant vers Mats Sundin, le suppliant de rejoindre sa formation de Djurgarden. Le joueur de centre des Leafs dira oui semble-t-il et ce sera aussi l'occasion pour retrouver la forme en vue du championnat du monde Détenteurs d'abonnements saisonniers, si vous désirez un remboursement de votre argent, n'attendez pas que Gary Bettman confirme qu'il n'y aura pas de saison. Avant d'en arriver là, il doit déposer - le fera-t-il? On le saura cette semaine - une nouvelle offre aux joueurs afin de convaincre les membres du gouvernement américain que la Ligue nationale a tout fait pour régler le conflit. Une offre qui sera refusée en l'espace de quelques minutes puisqu'elle comportera une clause d'un plafond salarial. Mais, encore là, en aucun moment, n'a-t-il fait la preuve qu'il voulait négocier de bonne foi. Pour les joueurs de remplacement, oublions ça. Le but de l'exercice, c'est d'amener les joueurs au pied du mur, et ils seront plus de 450 joueurs sans contrat à partir du 1er juillet et c'est ça qui fait saliver les propriétaires et Bettman
Comment peut-on espérer le règlement d'un conflit quand deux des membres de la partie patronale, Peter Karmanos et Jeremy Jacobs, ont bousillé l'ancienne convention de travail?... A Toronto, en plein lock-out on décide d'accorder un contrat de deux ans à Pat Quinn, et aussi, les dirigeants de l'équipe se rendent à New York pour y rencontrer Bettman afin de savoir exactement ce qui se passe dans ce conflit. « On est tous derrière Gary dans cette aventure, » ont finalement conclu les représentants des Leafs. Ouais, mon œil.
Surtout depuis vendredi lorsqu'ils ont pris connaissance des propos de Trevor Linden. Surtout quand la président de comité exécutif de l'Association des joueurs leur a fait part du peu de respect que portent les dirigeants de la Ligue nationale envers ceux qui font l'événement.
Ils ont eu vent d'une conversation téléphone entre l'un des avocats de la ligue et Gary Bettman, installé dans son bureau à New York. Le commissaire a crié tellement fort qu'on l'a entendu jusqu'à Kingston. Il a rappelé à son messager qu'il n'y avait pas d'autres alternatives qu'un plafond salarial.
Les agents - du moins la plupart, voyaient la possibilité d'un dénouement heureux le 9 décembre dernier quand les joueurs offrirent 24% de leurs salaires pour redresser les finances de la ligue. Ils avaient espoir qu'un règlement devienne de plus en plus probable à la suite de l'initiative de Linden, la semaine dernière.
Maintenant, ils savent que la saison est à toute fin pratique terminée.
Au cours des prochains jours, des prochaines semaines, des prochains mois, ils entendront les plaintes de leurs clients. Devant l'Association des joueurs, les athlètes se disent unis mais devant leurs agents, l'histoire n'est pas la même. L'argent ne rentre plus, la carrière, pour certains, est compromise.
Aux agents d'agir. Qu'ils se rencontrent, qu'ils discutent d'un scénario dans le cas où ils auront à composer avec un plafond salarial. Qu'ils rassurent leurs clients que si jamais ils doivent plier l'échine, ils sauront composer avec les nouvelles conditions. Ca fait des années qu'ils parviennent à jouer avec le système. Ils devront se montrer encore plus astucieux, plus innovateurs et plus intelligents que les propriétaires. C'est ce que leur demanderont leurs clients présentement entassés dans un cul-de-sac.
Gretzky à Vienne
Puisque Gary Bettman s'apprête à fermer les amphithéâtre pour de bon, enfin, pour le reste de la saison, et possiblement l'an prochain, il faudra se tourner maintenant vers Vienne où sera présenté le championnat du monde de hockey, version européenne. À prime abord, on ne savait pas si Bob Nicholson , le président de Hockey Canada, était pour inviter des joueurs en lock-out, de crainte de faire monter la moutarde au nez de Gary Bettman, mais Wayne Gretzky, qui en mène large au sein de l'organisme canadien, veut aller à Vienne. Cela veut dire avec une équipe de premier plan.
Bravo! En d'autres mots, et c'était la décision à prendre pour Nicholson et son groupe, Hockey-Canada n'a pas à consulter Bettman pour mener son entreprise.
Gretzky veut continuer ce qu'il a entrepris à Salt Lake City en 2002. Il veut aller à Vienne avec les meilleurs joueurs canadiens. Il s'agira d'une compétition au même titre que la Coupe du Monde dans un environnement différent mais un tournoi qui regroupera les meilleurs patineurs du monde. Un prélude aux Jeux de Turin 2006.
Ce sera aussi une tribune extraordinaire pour les Européens qui voudront sûrement courtiser les joueurs en lock-out et peut-être de jeter les bases sur une super ligue professionnelle ayant pignons sur rue dans les grands centres d'Europe tout en gardant en perspective les meilleures villes canadiennes et américaines.
Pendant tout ce temps, Bettman pourra toujours admirer l'Empire State Building depuis son bureau au 47e étage d'un édifice de l'Avenue des Amériques.
Pression sur Sundin
Les Suédois ont perdu Peter Forsberg et ils se tournent maintenant vers Mats Sundin, le suppliant de rejoindre sa formation de Djurgarden. Le joueur de centre des Leafs dira oui semble-t-il et ce sera aussi l'occasion pour retrouver la forme en vue du championnat du monde Détenteurs d'abonnements saisonniers, si vous désirez un remboursement de votre argent, n'attendez pas que Gary Bettman confirme qu'il n'y aura pas de saison. Avant d'en arriver là, il doit déposer - le fera-t-il? On le saura cette semaine - une nouvelle offre aux joueurs afin de convaincre les membres du gouvernement américain que la Ligue nationale a tout fait pour régler le conflit. Une offre qui sera refusée en l'espace de quelques minutes puisqu'elle comportera une clause d'un plafond salarial. Mais, encore là, en aucun moment, n'a-t-il fait la preuve qu'il voulait négocier de bonne foi. Pour les joueurs de remplacement, oublions ça. Le but de l'exercice, c'est d'amener les joueurs au pied du mur, et ils seront plus de 450 joueurs sans contrat à partir du 1er juillet et c'est ça qui fait saliver les propriétaires et Bettman
Comment peut-on espérer le règlement d'un conflit quand deux des membres de la partie patronale, Peter Karmanos et Jeremy Jacobs, ont bousillé l'ancienne convention de travail?... A Toronto, en plein lock-out on décide d'accorder un contrat de deux ans à Pat Quinn, et aussi, les dirigeants de l'équipe se rendent à New York pour y rencontrer Bettman afin de savoir exactement ce qui se passe dans ce conflit. « On est tous derrière Gary dans cette aventure, » ont finalement conclu les représentants des Leafs. Ouais, mon œil.