Aux urnes !
Toronto Maple Leafs vendredi, 28 janv. 2005. 19:54 jeudi, 12 déc. 2024. 13:43
Donc, rapidement, allons tout de suite aux conclusions de la réunion de jeudi soir, alors que les propriétaires ont fait chou blanc avec leur proposition.
Mais que renfermait justement cette offre déposée par les propriétaires.
Sommairement, ça disait que la ligue offrait un plafond salarial variant entre $32 millions et $42 millions. En d'autres mots, les équipes se doivent de dépenser $32 millions en salaires, ce qui, pour certaines formations, se veut un exercice éprouvant. Également, on ne peut pas aller plus haut que $42 millions, ce qui fait grimacer certaines organisations comme les Rangers, les Leafs, l'Avalanche, les Wings, les Flyers, les Blues enfin vous les connaissez.
Sauf que les joueurs y voient un guet-apens.
Sous une nomenclature de chiffres, apparaît une clause qui a fait en sorte que la réunion prit fin rapidement. Ainsi, si, annuellement, les dépenses salariales des équipes dépassent 54% des revenus générés par la ligue, le plafond salarial de $42 millions sera corrigé rapidement à la baisse, il va de soi.
Aussi, il y a un autre item qui accompagne cette clause, aucun joueur ne pourra toucher un salaire dépassant $ 6 millions par saison. Oups.
Il y a également la question de l'arbitrage où un joueur ne pourra obtenir plus de 25% d'augmentation si jamais il gagne sa cause et, enfin, au niveau du partage des revenus, aucune clause significative n'apparaît dans le document.
Alors, ce qu'on raconte, et comme il n'y a pas de réunion prévue avant oh, personne ne le sait vraiment, les propriétaires peaufineront, croit-on leur offre, et les joueurs auront encore une fois l'occasion de se prononcer. Il faut retenir toutefois la théorie que les propriétaires veulent, exigent et ne démordront pas de la clause " contrôle des coûts " ou plafond salarial et, de l'autre côté, les joueurs ne veulent rien savoir d'un contrôle des coûts ou d'un plafond salarial.
Quel est donc l'autre geste à poser?
Une réduction
D'une part, il y a sûrement des propriétaires qui ne lèvent pas le nez sur la proposition d'une réduction de 24% des salaires. Il y a des joueurs qui, croit-on, accepteraient de jouer dans un système financier structuré autour d'un contrôle des coûts, alors avant de fermer les portes pour de bon, avant de faire une croix sur la saison 2004-05, comme dans toute bonne démocratie, qu'on laisse les principaux intervenants se manifester.
Qu'on les laisse s'exprimer par un vote. Avec la technologie d'aujourd'hui, on peut facilement inviter les joueurs et les propriétaires à voter en l'espace de quelques heures. Mais faut-il que les leaders de cette ridicule négociation où on pense plus à son image qu'à régler le conflit veuillent bien courir un tel risque.
Parce qu'il y a un risque. Moins pour Gary Bettman qui n'a besoin que de huit votes pour refuser toute entente avec les joueurs. Mais dans le cas de Bob Goodenow, le résultat du scrutin pourrait soulever bien des interrogations. Il faudra tout de même en arriver là. C'est le devoir des deux leaders d'amener les membres à s'exprimer.
Qu'on arrête ce vaudeville, il y va de l'intégrité d'un sport qu'on est en train de tuer à petit feu. Qu'on cesse de bourrer le crâne des consommateurs avec des promesses d'ivrogne. On sort d'une période de négociation et on claironne qu'il y a eu des progrès alors que, dans la réalité, le dossier n'a pas avancé du tout. On cherche tellement à obtenir la faveur du public qu'on oublie de négocier, qu'on oublie l'enjeu de cette négociation.
Chacun ses torts
Que les propriétaires exigent un vote.
Que les joueurs exigent un vote.
Les deux groupes ont manqué à leurs responsabilités dans ce dossier. Comment peut-on accorder autant de pouvoir à Gary Bettman qui peut décider de l'avenir du hockey avec uniquement la complicité de huit propriétaires sur 30. Comment les joueurs ont-ils pu laisser leur leader syndical les entraîner dans un tel bourbier? Ils voient bien que les deux coqs ont tout bousillé parce que leur priorité était de sauver la face et de sortir grand gagnant de cette négociation.
L'avenir du hockey ne doit plus passer par un comité de négociation ou par deux leaders à l'ego plus gros que le sport lui-même, ce sont les membres de deux organisations qui doivent maintenant trancher... par le biais d'un vote!
Mais que renfermait justement cette offre déposée par les propriétaires.
Sommairement, ça disait que la ligue offrait un plafond salarial variant entre $32 millions et $42 millions. En d'autres mots, les équipes se doivent de dépenser $32 millions en salaires, ce qui, pour certaines formations, se veut un exercice éprouvant. Également, on ne peut pas aller plus haut que $42 millions, ce qui fait grimacer certaines organisations comme les Rangers, les Leafs, l'Avalanche, les Wings, les Flyers, les Blues enfin vous les connaissez.
Sauf que les joueurs y voient un guet-apens.
Sous une nomenclature de chiffres, apparaît une clause qui a fait en sorte que la réunion prit fin rapidement. Ainsi, si, annuellement, les dépenses salariales des équipes dépassent 54% des revenus générés par la ligue, le plafond salarial de $42 millions sera corrigé rapidement à la baisse, il va de soi.
Aussi, il y a un autre item qui accompagne cette clause, aucun joueur ne pourra toucher un salaire dépassant $ 6 millions par saison. Oups.
Il y a également la question de l'arbitrage où un joueur ne pourra obtenir plus de 25% d'augmentation si jamais il gagne sa cause et, enfin, au niveau du partage des revenus, aucune clause significative n'apparaît dans le document.
Alors, ce qu'on raconte, et comme il n'y a pas de réunion prévue avant oh, personne ne le sait vraiment, les propriétaires peaufineront, croit-on leur offre, et les joueurs auront encore une fois l'occasion de se prononcer. Il faut retenir toutefois la théorie que les propriétaires veulent, exigent et ne démordront pas de la clause " contrôle des coûts " ou plafond salarial et, de l'autre côté, les joueurs ne veulent rien savoir d'un contrôle des coûts ou d'un plafond salarial.
Quel est donc l'autre geste à poser?
Une réduction
D'une part, il y a sûrement des propriétaires qui ne lèvent pas le nez sur la proposition d'une réduction de 24% des salaires. Il y a des joueurs qui, croit-on, accepteraient de jouer dans un système financier structuré autour d'un contrôle des coûts, alors avant de fermer les portes pour de bon, avant de faire une croix sur la saison 2004-05, comme dans toute bonne démocratie, qu'on laisse les principaux intervenants se manifester.
Qu'on les laisse s'exprimer par un vote. Avec la technologie d'aujourd'hui, on peut facilement inviter les joueurs et les propriétaires à voter en l'espace de quelques heures. Mais faut-il que les leaders de cette ridicule négociation où on pense plus à son image qu'à régler le conflit veuillent bien courir un tel risque.
Parce qu'il y a un risque. Moins pour Gary Bettman qui n'a besoin que de huit votes pour refuser toute entente avec les joueurs. Mais dans le cas de Bob Goodenow, le résultat du scrutin pourrait soulever bien des interrogations. Il faudra tout de même en arriver là. C'est le devoir des deux leaders d'amener les membres à s'exprimer.
Qu'on arrête ce vaudeville, il y va de l'intégrité d'un sport qu'on est en train de tuer à petit feu. Qu'on cesse de bourrer le crâne des consommateurs avec des promesses d'ivrogne. On sort d'une période de négociation et on claironne qu'il y a eu des progrès alors que, dans la réalité, le dossier n'a pas avancé du tout. On cherche tellement à obtenir la faveur du public qu'on oublie de négocier, qu'on oublie l'enjeu de cette négociation.
Chacun ses torts
Que les propriétaires exigent un vote.
Que les joueurs exigent un vote.
Les deux groupes ont manqué à leurs responsabilités dans ce dossier. Comment peut-on accorder autant de pouvoir à Gary Bettman qui peut décider de l'avenir du hockey avec uniquement la complicité de huit propriétaires sur 30. Comment les joueurs ont-ils pu laisser leur leader syndical les entraîner dans un tel bourbier? Ils voient bien que les deux coqs ont tout bousillé parce que leur priorité était de sauver la face et de sortir grand gagnant de cette négociation.
L'avenir du hockey ne doit plus passer par un comité de négociation ou par deux leaders à l'ego plus gros que le sport lui-même, ce sont les membres de deux organisations qui doivent maintenant trancher... par le biais d'un vote!