Beaucoup d'absents au tournoi de golf
Hockey lundi, 13 sept. 2004. 15:14 samedi, 14 déc. 2024. 02:59
LAVAL (PC) - Le tournoi de golf annuel du Canadien s'est tenu sur fond de lock-out, lundi, au Club Laval-sur-le-Lac. Seulement neuf joueurs étaient présents lors de cette journée qui permet à l'organisation d'amasser plus de 200 000 $ destinés à la Fondation du Club de hockey Canadien pour l'enfance.
De l'édition actuelle, seuls Sheldon Souray, Craig Rivet, Karl Dykhuis, Patrice Brisebois, Mike Komisarek, Mike Ribeiro, Jason Ward, Pierre Dagenais et Steve Bégin ont participé à l'événement. Bégin n'a pas joué au golf alors qu'il se rétablit d'une opération à une épaule. Francis Bouillon, grippé, est demeuré chez lui.
Les autres brillaient par leur absence. Aucun Européen n'était sur place, pas plus que Michael Ryder, qui vit à Terre-Neuve. Le capitaine Saku Koivu et le gardien José Théodore étaient aussi absents. Mais ces deux-là avaient une excellente raison: ils sont toujours engagés dans la Coupe du monde dont la finale opposera le Canada à la Finlande, mardi soir, à Toronto.
Un langage différent
Le tournoi de golf du Canadien annonce généralement le début de la saison de hockey. Les camps d'entraînement s'ébranlent quelques jours plus tard et l'optimisme règne dans tous les clubs. Pas cette année.
"On s'en va vers un conflit. Il reste moins de 48 heures avant le déclenchement d'un arrêt de travail, a reconnu le président du Canadien, Pierre Boivin. Nous sommes encore très loin d'une entente. En fait, nous ne parlons même pas le même langage. Pourtant, il nous faut un système qui nous permettra de freiner la flambée des salaires."
Le propriétaire de l'équipe, George Gillett, sera à New York mercredi où il participera à une réunion des gouverneurs. L'annonce d'un lock-out se ferait alors.
"C'est décevant pour nous et nos partisans, a déclaré Boivin. Un arrêt de travail prolongé aura un impact économique important pour nos employés et les commerces environnants. Les soirs de match, nous employons quelque 1000 personnes, des gens âgés qui doivent arrondir leurs fins mois, ou des jeunes qui sont aux études ou qui arrivent sur le marché du travail. Tous ces gens seront directement touchés. Les employés permanents du Canadien le seront également, moi le premier. Il y aura des réductions de salaire ainsi que des mises à pied temporaires. Bien des employés sont amers. Le Canadien, faut-il le rappeler, est un moteur économique important pour le centre-ville de Montréal et l'ensemble de la province."
300 millions $ en banque
Le président de l'équipe se félicite par ailleurs de la fidélité des abonnés et des commanditaires du Canadien.
"Nos partenaires commerciaux sont très loyaux. Ils réalisent qu'un changement est nécessaire. Malheureusement, a-t-il noté, nos pertes seront quand même plus élevées que la saison dernière. Nous ne faisons pas partie de ces équipes qui perdront moins d'argent parce qu'il n'y aura pas de hockey."
Les propriétaires sont prêts à un long conflit. Au cours des dernières années, ils ont mis quelque 300 milllions $ US de côté en vue d'un arrêt de travail prolongé.
"On savait que les besoins seraient importants. C'était simplement une précaution", a fait valoir Boivin.
De l'édition actuelle, seuls Sheldon Souray, Craig Rivet, Karl Dykhuis, Patrice Brisebois, Mike Komisarek, Mike Ribeiro, Jason Ward, Pierre Dagenais et Steve Bégin ont participé à l'événement. Bégin n'a pas joué au golf alors qu'il se rétablit d'une opération à une épaule. Francis Bouillon, grippé, est demeuré chez lui.
Les autres brillaient par leur absence. Aucun Européen n'était sur place, pas plus que Michael Ryder, qui vit à Terre-Neuve. Le capitaine Saku Koivu et le gardien José Théodore étaient aussi absents. Mais ces deux-là avaient une excellente raison: ils sont toujours engagés dans la Coupe du monde dont la finale opposera le Canada à la Finlande, mardi soir, à Toronto.
Un langage différent
Le tournoi de golf du Canadien annonce généralement le début de la saison de hockey. Les camps d'entraînement s'ébranlent quelques jours plus tard et l'optimisme règne dans tous les clubs. Pas cette année.
"On s'en va vers un conflit. Il reste moins de 48 heures avant le déclenchement d'un arrêt de travail, a reconnu le président du Canadien, Pierre Boivin. Nous sommes encore très loin d'une entente. En fait, nous ne parlons même pas le même langage. Pourtant, il nous faut un système qui nous permettra de freiner la flambée des salaires."
Le propriétaire de l'équipe, George Gillett, sera à New York mercredi où il participera à une réunion des gouverneurs. L'annonce d'un lock-out se ferait alors.
"C'est décevant pour nous et nos partisans, a déclaré Boivin. Un arrêt de travail prolongé aura un impact économique important pour nos employés et les commerces environnants. Les soirs de match, nous employons quelque 1000 personnes, des gens âgés qui doivent arrondir leurs fins mois, ou des jeunes qui sont aux études ou qui arrivent sur le marché du travail. Tous ces gens seront directement touchés. Les employés permanents du Canadien le seront également, moi le premier. Il y aura des réductions de salaire ainsi que des mises à pied temporaires. Bien des employés sont amers. Le Canadien, faut-il le rappeler, est un moteur économique important pour le centre-ville de Montréal et l'ensemble de la province."
300 millions $ en banque
Le président de l'équipe se félicite par ailleurs de la fidélité des abonnés et des commanditaires du Canadien.
"Nos partenaires commerciaux sont très loyaux. Ils réalisent qu'un changement est nécessaire. Malheureusement, a-t-il noté, nos pertes seront quand même plus élevées que la saison dernière. Nous ne faisons pas partie de ces équipes qui perdront moins d'argent parce qu'il n'y aura pas de hockey."
Les propriétaires sont prêts à un long conflit. Au cours des dernières années, ils ont mis quelque 300 milllions $ US de côté en vue d'un arrêt de travail prolongé.
"On savait que les besoins seraient importants. C'était simplement une précaution", a fait valoir Boivin.