Bernard Landry appuie Jean Charest
Hockey jeudi, 9 sept. 2010. 18:34 samedi, 14 déc. 2024. 02:47
L'ancien premier ministre du Québec, Bernard Landry, appuie l'initiative du gouvernement du Québec de s'impliquer à la hauteur de 45% dans la construction d'un nouvel amphithéâtre dans la Vieille Capitale, ce qui pourrait aider au retour éventuel d'une équipe de la Ligue nationale de hockey.
En début de semaine, le premier ministre Jean Charest a confirmé que Québec embarquera dans l'aventure de la construction d'un amphithéâtre multifonctionnel pour remplacer le Colisée Pepsi, un aréna vétuste qui a été construit en 1949. Le projet du nouvel aréna est évalué à 400 millions de dollars.
"Je ne connais pas tous les détails du dossier mais globalement, je suis d'accord pour une intervention du gouvernement du Québec dans cet équipement sportif qui pourrait servir pour les éventuels Jeux olympiques. Le gouvernement a bien fait, surtout si ça peut redonner à Québec une équipe de premier niveau comme l'étaient les Nordiques."
Landry regrette que les Nordiques aient mis les voiles vers Denver en 1995, lui qui n'était pas ministre des finances au moment du transfert de la concession. "Si c'était à refaire comme ministre des finances, j'aurais dit à Jacques Parizeau d'essayer de sauver le club."
Depuis la vente des Nordiques, le contexte a radicalement changé et semble plus favorable pour permettre à la Ville de Québec de soutenir une concession de la LNH. D'abord, un long lock-out, qui a forcé l'annulation d'une saison, a accouché d'un nouveau système économique qui a vu apparaître le plafond salarial, qui oblige maintenant les équipes à manoeuvrer avec une masse salariale identique. De plus, il n'est plus vrai de dire que Québec n'est qu'une ville de fonctionnaires. "Le gouvernement a fait l'effort fabuleux pour diversifier l'économie, se souvient Landry. On a aidé l'Institut national d'optique, le Carrefour de la nouvelle économie ainsi qu'une aide substantielle à tout ce qui était économie de haute valeur ajoutée comme on l'a fait à Montréal dans le multimédia."
L'ancien premier ministre se moque des récriminations de l'extérieur du Québec et qui viseraient à dénoncer une éventuelle injection de deniers publics fédéraux, rappelant les investissements majeurs dans les Jeux olympiques à Vancouver ou encore dans l'organisation du G20 à Toronto cet été. "Ottawa est devenu actionnaire important de General Motors, alors les gens mécontents à l'extérieur du Québec peuvent se calmer."
Il estime qu'il peut être rentable d'investir dans les installations sportives. "Une étude de Pierre Fortin sur les Expos de Montréal avait révélé qu'économiquement ça pouvait être une excellente opération que de seconder une activité sportive de cette envergure."
En début de semaine, le premier ministre Jean Charest a confirmé que Québec embarquera dans l'aventure de la construction d'un amphithéâtre multifonctionnel pour remplacer le Colisée Pepsi, un aréna vétuste qui a été construit en 1949. Le projet du nouvel aréna est évalué à 400 millions de dollars.
"Je ne connais pas tous les détails du dossier mais globalement, je suis d'accord pour une intervention du gouvernement du Québec dans cet équipement sportif qui pourrait servir pour les éventuels Jeux olympiques. Le gouvernement a bien fait, surtout si ça peut redonner à Québec une équipe de premier niveau comme l'étaient les Nordiques."
Landry regrette que les Nordiques aient mis les voiles vers Denver en 1995, lui qui n'était pas ministre des finances au moment du transfert de la concession. "Si c'était à refaire comme ministre des finances, j'aurais dit à Jacques Parizeau d'essayer de sauver le club."
Depuis la vente des Nordiques, le contexte a radicalement changé et semble plus favorable pour permettre à la Ville de Québec de soutenir une concession de la LNH. D'abord, un long lock-out, qui a forcé l'annulation d'une saison, a accouché d'un nouveau système économique qui a vu apparaître le plafond salarial, qui oblige maintenant les équipes à manoeuvrer avec une masse salariale identique. De plus, il n'est plus vrai de dire que Québec n'est qu'une ville de fonctionnaires. "Le gouvernement a fait l'effort fabuleux pour diversifier l'économie, se souvient Landry. On a aidé l'Institut national d'optique, le Carrefour de la nouvelle économie ainsi qu'une aide substantielle à tout ce qui était économie de haute valeur ajoutée comme on l'a fait à Montréal dans le multimédia."
L'ancien premier ministre se moque des récriminations de l'extérieur du Québec et qui viseraient à dénoncer une éventuelle injection de deniers publics fédéraux, rappelant les investissements majeurs dans les Jeux olympiques à Vancouver ou encore dans l'organisation du G20 à Toronto cet été. "Ottawa est devenu actionnaire important de General Motors, alors les gens mécontents à l'extérieur du Québec peuvent se calmer."
Il estime qu'il peut être rentable d'investir dans les installations sportives. "Une étude de Pierre Fortin sur les Expos de Montréal avait révélé qu'économiquement ça pouvait être une excellente opération que de seconder une activité sportive de cette envergure."