RALEIGH, Caroline du Nord (PC) - Todd Bertuzzi n'a pas l'intention de s'adresser aux journalistes relativement aux accusations d'assaut déposées contre lui, a confié son agent, dimanche, lors d'une entrevue télévisée.

Jeudi dernier, l'attaquant des Canucks de Vancouver a été formellement accusé d'assaut causant des blessures corporelles, à la suite de son attaque sur Steve Moore, le 8 mars dernier.

Le joueur de l'Avalanche du Colorado a souffert d'une fracture du cou et sa carrière de hockeyeur est encore incertaine.

En larmes, Bertuzzi a offert des excuses publiques à Moore deux soirs après l'incident. Il n'a émis aucun autre commentaire.

Bertuzzi a engagé Len Doust, un réputé avocat de la Colombie-Britannique, pour assumer sa défense. Bertuzzi, qui est âgé de 29 ans, doit comparaître en cour provinciale le 9 juillet.

S'il est reconnu coupable, il pourrait être incarcéré ou obtenir une absolution inconditionnelle, ce qui signifierait, dans un tel cas, qu'il ne conserverait aucun casier judiciaire.

Morris a par ailleurs admis que Bertuzzi pourrait faire l'objet d'une poursuite en cour civile.

"On voudrait être optimiste et se dire que les accusations en cour criminelle sont suffisantes, a fait remarquer Morris. Mais la réponse appartient à quelqu'un d'autre."

Après l'incident, la LNH a suspendu Bertuzzi pour les 13 derniers matchs du calendrier régulier et les sept rencontres éliminatoires des Canucks.

Avant de revenir au jeu, Bertuzzi devra rencontrer les autorités de la Ligue nationale de hockey.

La suspension a coûté à Bertuzzi la somme de 501 926,39 $ US, lui dont le contrat devait lui rapporter un salaire annuel de 6,8 millions $.

Bertuzzi a de plus été exclu de l'équipe canadienne qui participera à la Coupe du monde de hockey, en septembre.

Les Canucks ont par ailleurs dû payer une amende de 250 000 $.

Morris soutient que la punition de la LNH à l'endroit de Bertuzzi avait été suffisamment sévère sans qu'il doive, en plus, faire face à des accusations criminelles.

"La journée de jeudi a été difficile, a affirmé Morris. Vous attendez pendant environ quatre mois, et vous vous dites que le passage du temps fera en sorte qu'elles (les autorités gouvernementales de la Colombie-Britannique) seront méthodiques dans leur évaluation du dossier, ce qui a été le cas, a déclaré Morris.

"Nous étions un peu plus optimistes quant à nos chances d'obtenir une décision positive, mais de toute évidence, ce ne fut pas le cas."

a