Par Luc Gélinas - Le passage à l'an 2000 a été synonyme de grande malchance pour le défenseur québécois Joël Bouchard qui a été victime de trois maladies très sérieuses : une méningite, un empoisonnement au mercure et une kyste qui grossissait à vue d'oeil dans son cou.

Et comme si ce n'était pas suffisant, il a été blessé plus souvent qu'à son tour. Même s'il n'a disputé que 14 parties au cours des dernières dernières saisons, Bouchard est persuadé qu'à 33 ans, il peut encore aider une équipe de la LNH. Arrivé à Hamilton il y a trois semaines, il vient de prendre part à cinq matchs avec les Bulldogs avec qui il a amassé quatre passes et son différentiel de +trois représente le meilleur de l'équipe.

"Je m'attendais à un peu plus de difficulté avec la lecture du jeu et avec mon syncronisme. Ma jambe était une crainte. Elle tient le coup, je fais du yoga, je m'entraîne, j'essaye de garder mon corps en santé", déclare Bouchard.

Ce dernier ne regrette pas du tout sa décision d'avoir effectué un retour au jeu dans la LAH même si c'est en quelque sorte un pas en arrière dans sa carrière. Surtout que quelques formations de la LNH ont déjà contacté son agent Pat Brisson.

"Évidemment ils veulent voir plus que cinq matchs. On va voir parce que je veux m'amuser, je veux essayer de jouer dans la LNH encore une fois. C'est le but ultime et je ne veux pas prendre de décisions trop vite. On va voir où je vais être dans deux ou trois semaines puis on va attendre l'appel", poursuit Bouchard.

En attendant ce que lui réserve l'avenir, il profite de son passage à Hamilton pour jouer les grands frères avec les joueurs du Canadien. Et à l'occasion, on peut vous certifier qu'il ne se gêne pas pour les ramener à l'ordre s'ils se traînent les pieds.

Hamilton pourrait être la dernière étape dans sa carrière, lui qui a joué pour huit formations dans la LNH. S'il constate qu'aucune équipe n'éprouve de l'intérêt à son endroit, il ne prolongera pas inutilement son association avec les Bulldogs