Boutin livre sa version des faits
Hockey mercredi, 2 sept. 2009. 23:34 dimanche, 15 déc. 2024. 12:49
Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, Jonathan Boutin a enfourché son vélo à Perm en Russie. Il a alors été victime d'une vilaine chute.
« J'ai pogné un nid-de-poule, un vrai, pas un nid-de-poule québécois », explique l'ancien des Remparts de Québec. « Ma roue avant est restée coincée et je me suis cassé le nez en frappant le guidon. »
Boutin a également subi des coupures au bras et au pied en chutant dans des éclats de verre. Ne sachant trop comment réagir, le gardien de but âgé de 24 ans a appelé son père, qui était absent.
« J'ai laissé un message qui disait papa, j'ai besoin d'aide, je suis plein de sang, j'ai le nez cassé, j'ai de la vitre dans mon bras, je ne suis plus capable de marcher. Ramène-moi au Québec le plus rapidement possible' et j'ai ensuite raccroché », relate Boutin.
« Lorsque je l'ai rejoint plus tard, il avait déjà contacté la police et l'ambassade. Mais je le comprends. N'importe qui aurait fait la même chose. »
Le père de Jonathan, Alain Boutin, a discuté avec quelques médias afin de faire part de la mésaventure de son fils. La thèse de l'accident de vélo ne semblait pas plausible au début et la machine à rumeurs s'est mise en branle.
« Ce n'était plus une chute, mais une bagarre dans laquelle la mafia était concernée », ajoute Boutin. « Mais il n'y avait rien de cela. »
Avant toute cette histoire, Boutin avait signé un contrat avec une équipe de deuxième division à Perm en Russie. Mais après une semaine d'entraînement, il a été retranché sans explications.
« Je me suis carrément fait avoir. Un contrat, cela se respecte, mais il paraît que cela ne s'applique pas là-bas », conclut Boutin. « J'étais censé aller jouer au hockey, mais cela s'est finalement avéré un mois de vacances plus dispendieux! »
Boutin aura besoin d'environ deux semaines de repos avant de recommencer à s'entraîner. Il tentera ensuite de se dénicher un poste de gardien de but en regardant du côté de la Ligue américaine ou encore la Ligue de la Côte Est.
*D'après un reportage de Patrick Friolet
« J'ai pogné un nid-de-poule, un vrai, pas un nid-de-poule québécois », explique l'ancien des Remparts de Québec. « Ma roue avant est restée coincée et je me suis cassé le nez en frappant le guidon. »
Boutin a également subi des coupures au bras et au pied en chutant dans des éclats de verre. Ne sachant trop comment réagir, le gardien de but âgé de 24 ans a appelé son père, qui était absent.
« J'ai laissé un message qui disait papa, j'ai besoin d'aide, je suis plein de sang, j'ai le nez cassé, j'ai de la vitre dans mon bras, je ne suis plus capable de marcher. Ramène-moi au Québec le plus rapidement possible' et j'ai ensuite raccroché », relate Boutin.
« Lorsque je l'ai rejoint plus tard, il avait déjà contacté la police et l'ambassade. Mais je le comprends. N'importe qui aurait fait la même chose. »
Le père de Jonathan, Alain Boutin, a discuté avec quelques médias afin de faire part de la mésaventure de son fils. La thèse de l'accident de vélo ne semblait pas plausible au début et la machine à rumeurs s'est mise en branle.
« Ce n'était plus une chute, mais une bagarre dans laquelle la mafia était concernée », ajoute Boutin. « Mais il n'y avait rien de cela. »
Avant toute cette histoire, Boutin avait signé un contrat avec une équipe de deuxième division à Perm en Russie. Mais après une semaine d'entraînement, il a été retranché sans explications.
« Je me suis carrément fait avoir. Un contrat, cela se respecte, mais il paraît que cela ne s'applique pas là-bas », conclut Boutin. « J'étais censé aller jouer au hockey, mais cela s'est finalement avéré un mois de vacances plus dispendieux! »
Boutin aura besoin d'environ deux semaines de repos avant de recommencer à s'entraîner. Il tentera ensuite de se dénicher un poste de gardien de but en regardant du côté de la Ligue américaine ou encore la Ligue de la Côte Est.
*D'après un reportage de Patrick Friolet