Brodeur et Luongo au coude à coude
Hockey vendredi, 6 avr. 2007. 19:42 jeudi, 12 déc. 2024. 12:00
MONTREAL - Le gardien des Devils du New Jersey Martin Brodeur a écrit son nom dans le livre des records de la LNH mais il pourrait être dans l'obligation de partager cette marque avec un de ses voisins à la fin de la saison.
Brodeur, qui a grandi à Saint-Léonard dans l'est de Montréal, a battu un record vieux de 33 ans de Bernard Parent en remportant sa 48e victoire de la saison contre les Flyers de Philadelphie, jeudi soir.
Mais le gardien des Canucks de Vancouver, Roberto Luongo, accumule les victoires au même rythme que lui depuis le début de la saison.
Luongo, qui a grandi dans le même quartier que Brodeur, totalise 46 victoires. Et avec encore deux matchs à jouer, il pourrait le rejoindre.
"Les deux méritent le record", affirme Mario Baril, qui a été l'entraîneur de Brodeur et de Luongo dans le hockey mineur à Saint-Léonard.
"J'espère que les deux battront le record, j'espère que les deux remporteront le trophée Hart, j'espère que les deux gagneront la Coupe Stanley."
Il est difficile d'expliquer pourquoi Saint-Léonard a produit deux gardiens de but d'un tel calibre.
Mais selon la mère de Luongo, la faiblesse en défensive des équipes de hockey mineur à Saint-Léonard obligeait les gardiens de but à bloquer beaucoup de rondelles.
"Je pense qu'ils ont l'habitude de voir beaucoup de tirs et de répondre à l'appel pour avoir une chance de remporter la victoire", a noté Lina Luongo lors d'un entretien au téléphone.
"Cela forme le caractère... et quand ils continuent dans le hockey, ils sont habitués à une telle pression."
Même s'ils ont fait leurs classes dans le même programme de hockey mineur, Brodeur et Luongo ont atteint le sommet avec des styles différents.
"Martin a une style hybride, dit Baril, qui a joué au hockey-balle dans sa jeunesse avec Brodeur. Il peut rester debout pour garder les buts et il joue bien autour de son filet."
Parce que Luongo a un plus gros gabarit, Baril estime qu'il est plus à l'aise avec le style papillon popularisé par Patrick Roy.
"Je pense qu'il a le meilleur style papillon dans la LNH, dit Baril. Grâce à son gabarit, il peut contrôler le jeu devant le filet."
Il y a une différence de sept ans entre Luongo et Brodeur, ce qui signifie que les deux n'avaient jamais joué ensemble ou encore l'un contre l'autre, jusqu'à récemment.
Il reste qu'il était difficile à Saint-Léonard de ne pas connaître la réputation de Brodeur.
Les Brodeur avaient organisé une fête dans la rue quand leur fils a remporté la Coupe Stanley pour la première fois et la patinoire où Luongo a appris à protéger les buts porte maintenant le nom de Brodeur.
Le fait que Luongo fasse maintenant partie de l'élite des gardiens de but aux côtés de Brodeur jusqu'à quel point il est déterminé, souligne sa mère.
Après tout, Luongo avait 12 ans quand il a commencé à mettre des jambières de gardien de but.
"Je ne voulais pas le voir devant le filet parce qu'il ne patinait pas très bien, dit Lina Luongo en souriant. Comment peut-on apprendre à patiner en étant gardien de but."
Brodeur, qui a grandi à Saint-Léonard dans l'est de Montréal, a battu un record vieux de 33 ans de Bernard Parent en remportant sa 48e victoire de la saison contre les Flyers de Philadelphie, jeudi soir.
Mais le gardien des Canucks de Vancouver, Roberto Luongo, accumule les victoires au même rythme que lui depuis le début de la saison.
Luongo, qui a grandi dans le même quartier que Brodeur, totalise 46 victoires. Et avec encore deux matchs à jouer, il pourrait le rejoindre.
"Les deux méritent le record", affirme Mario Baril, qui a été l'entraîneur de Brodeur et de Luongo dans le hockey mineur à Saint-Léonard.
"J'espère que les deux battront le record, j'espère que les deux remporteront le trophée Hart, j'espère que les deux gagneront la Coupe Stanley."
Il est difficile d'expliquer pourquoi Saint-Léonard a produit deux gardiens de but d'un tel calibre.
Mais selon la mère de Luongo, la faiblesse en défensive des équipes de hockey mineur à Saint-Léonard obligeait les gardiens de but à bloquer beaucoup de rondelles.
"Je pense qu'ils ont l'habitude de voir beaucoup de tirs et de répondre à l'appel pour avoir une chance de remporter la victoire", a noté Lina Luongo lors d'un entretien au téléphone.
"Cela forme le caractère... et quand ils continuent dans le hockey, ils sont habitués à une telle pression."
Même s'ils ont fait leurs classes dans le même programme de hockey mineur, Brodeur et Luongo ont atteint le sommet avec des styles différents.
"Martin a une style hybride, dit Baril, qui a joué au hockey-balle dans sa jeunesse avec Brodeur. Il peut rester debout pour garder les buts et il joue bien autour de son filet."
Parce que Luongo a un plus gros gabarit, Baril estime qu'il est plus à l'aise avec le style papillon popularisé par Patrick Roy.
"Je pense qu'il a le meilleur style papillon dans la LNH, dit Baril. Grâce à son gabarit, il peut contrôler le jeu devant le filet."
Il y a une différence de sept ans entre Luongo et Brodeur, ce qui signifie que les deux n'avaient jamais joué ensemble ou encore l'un contre l'autre, jusqu'à récemment.
Il reste qu'il était difficile à Saint-Léonard de ne pas connaître la réputation de Brodeur.
Les Brodeur avaient organisé une fête dans la rue quand leur fils a remporté la Coupe Stanley pour la première fois et la patinoire où Luongo a appris à protéger les buts porte maintenant le nom de Brodeur.
Le fait que Luongo fasse maintenant partie de l'élite des gardiens de but aux côtés de Brodeur jusqu'à quel point il est déterminé, souligne sa mère.
Après tout, Luongo avait 12 ans quand il a commencé à mettre des jambières de gardien de but.
"Je ne voulais pas le voir devant le filet parce qu'il ne patinait pas très bien, dit Lina Luongo en souriant. Comment peut-on apprendre à patiner en étant gardien de but."